V.I.P ~ ou la soirée la plus attendue en ce début d'année. Je n'étais pas stupide, et encore moins passif. J'étais un élève qui aimait donner autant qu'il recevait. Et je recevais pas mal surtout en cette saison si froide, et prompt à la chaleur humaine. Je souriais en y pensant, sans imaginer que ce puisse être totalement déplacé comme genre de réflexions, mais passons, et concentrons-nous sur ce qui est vraiment important : ma soirée de rentrée. L'année passée le peu de fêtes que j'avais organisé avaient été de très grand succès. La première que je fis à mon arrivée fut ma soirée mousse et cadeaux pour le noël de l'année passée, et je dois avouer que j'ai stressé lorsque les invitations ont été envoyés par mail sur le compte commun à tous les élèves de l'université. Pour rien au final, puisque non seulement tout c'était bien passé, mais comme à l'entrée d'une boite de nuit nous avions dû refuser l'accès à certain élève. Etait alors née l'élite qui a présent se constituer des personnes les plus proches de moi : Ana, Chase, Ava, Anthédora, Matthew. Ils étaient en général les premiers conviés aux soirées que je donnais à présent, sans compter les amis de nos amis, nos collocataires, et les élèves de Harvard qui s'invitaient bien souvent à présent. je n'avais plus besoin d'envoyer d'invitation, tout passait pas les rumeurs, le bouche à oreille, pour mon plus grand plaisir.

Mes soirées étaient de pures délires étudiantes. De l'alcool en masse, de la musique à fond, et surtout des filles aguicheuses. tout pour passer une bonne soirée, en plus d'un thème qui pouvait lancer des jeux, ou un déguisement quelconque. Aujourd'hui j'avais opté pour le V.I.P libres aux autres de se décider sur ce qu'ils souhaitaient être et montrer. En glorieux chef de cérémonie j'avais lancé la rumeur en en parlant à Ava durant un cours commun, proche de d'autres demoiselles intéressées. AU déjeuner la rumeur me revint, et satisfait j'ai sorti mon portable pour tout mettre en oeuvre. Tout était lancé pour le samedi suivant, alors tout sera près d'ici là. Je pris rendez-vous avec une connaissance de mes parents qui se trouvait en ville, et le rejoint le lendemain en après-midi. Organisateur de soirée dans les plus grands hôtels, je lui demandais ses services. C'est ainsi que je me retrouvais avec un hôtel particulier pour une nuit complète, avec une salle des fêtes, un buffet complet et des chambres vides pour accueillir tout mon petit monde. De plus, je fis installer des tables de jeux de casinos et des machines à sous. L'argent de papa sert enfin à quelque chose, et rouler sur l'or à ses bénéfices.

Tenues de soirées exigées, le mot est passé, et ce soir enfin la soirée s'annonce renversante. J'avais pris une chambre dans l'hôtel où je dormais depuis deux jours. Je souhaitais à tout prix éviter Edwin ... Pour des raisons auxquels je ne souhaitais pas penser. Par contre, j'avais envoyé un message à Bliss pour lui rendre compte de ma fête. Pour lui changer les idées, en tant qu'ami. C'est tout à fait recevable comme raison. J'espérais que beaucoup viendraient, car enfin, je ne souhaitais pas passer la soirée en solo aux tables de poker et à la roulette. Je descendis, vêtu du smooking noir. J'avais laissé mes cheveux décoiffés, et portais le sourire "homme d'affaire" comme le qualifiait mon père. Comme le sien. J'allais vers la réception.

JAMES — Et si nous ouvrions les portes. J'attendrais nos invités dans le salon. Demandez à ce que les jeux s'ouvrent également.

A peine les portes furent elles ouvertes que j'entendais déjà le murmure des demoiselles emplirent l'hôtel. Je les accueillis à bras ouverts.

J'avais entendu parler de cette soirée que donnait James, bon après tous, je pouvais toujours y aller, je connaissais ses soirées et savais à quel point elles étaient mémorables. Et si jamais on me disait quelque chose, je dirais que mon frère, Ana ou Matthew m'accompagnait ... Rien de plus simple quand on a de bonnes relations. Donc bon, afin s'être prêt, sexy et à tomber par terre, j'avais prévu de sécher quatre de mes cours, sans importance de toute façon. J'étais donc retourné chez moi, et occupé ma salle de bain la majeure partie de l'après midi. Douche, shampoing, soins brillance, crème pour le corps ... Bref, la totale.

La soirée se déroulait dans un hôtel chic de Cambridge, le VIP. Tenue de soirée exigée, qu'à cela ne tienne, Laïs Rose Waldmann serait la plus classe et la plus sexy de toute la soirée. Pour cela, je sortis une petite robe noir de chez Chanel. Avec un léger décolleté qui révélé tous sans trop en dire. Même si elle était courte, elle passerait largement dans une telle soirée. Pour agrémenter cette ravissante tenue, je pris des escarpins ouverts de chez Louboutins, rose flash histoire de donner un peu de peps à ma tenue. J'avais, bien entendu, pris une pochette assortie à mes chaussures. Pour la coiffure, j'avais laissé mes cheveux teints en blond aux mains expertes de notre coiffeuse. Celle-ci me les avait relavé, avant de me faire de magnifiques anglaises. Le tous relevé en chignon avec quelques mèches rebelle. Enfin, quelques minutes avant le début de la soirée, je fus prête.

Mon histoire avec James n'était pas compliqué, bien a contraire ... Je le connaissais depuis des années, et depuis des années il m'attirait. Malgré que se soit le meilleur ami de mon frère, je n'avais pas hésité une seule seconde lorsque l'occasion de coucher avec lui s'était présenté. Je ne sais pas si aujourd'hui il a des remords. Pour ma part, je n'en avais aucun. Puis, je m'étais aperçue qu'il était également le meilleur ami d'Ana et qu'il était plutôt proche de Matthew. Bref, le revoir était inévitable, même si cela ne me dérangeait pas. Il était sympa et nos liens étaient restés "dans le vert, c'est-à-dire que nous étions bons amis. Sans pour autant se confier tous nos petit secret.

Je descendis l'escalier de la maison, mon frère ne devait pas être bien loin, en train de se préparer pour une merveilleuse soirée sans doute ... Je ne l'attendais pas, à quoi bon ? Pour que nous soyons gêné dans la voiture, pour qu'aucun mot ne sorte de nos bouches ? Bof, pas génial comme ambiance ... En plus, j'étais certaine de ses pensées quant à ma présence à cette soirée, il m'interdirait d'y aller, prétextant que je suis trop jeune et patati et patata ... Enfin, l'hôtel VIP se dressant devant moi. Je souris, je ne m'étais pas vraiment amusé ces derniers temps, pas beaucoup de bonne soirée en ville et j'étais trop flemmarde pour emprunter une des portes. Le taxi s'arrêta devant et je sortis, les portes de la soirée étaient déjà ouvertes à mon arrivé, je souris, ce James, quel tombeur ! En effet, plusieurs demoiselles étaient déjà aller le saluer, je n'allais donc pas faire exception aux règles de bienséance. Je me dirigeais vers lui, tous sourire, un sourire charmeur comme d’habitude et d’une voix envoûtante je m’adressait à mon ôte :

« Merci pour cette soirée James, j’espère qu’elle tiendra sa promesse comme les précédente. »

Une fête ? Cathy avait entendu parler d'une soirée. Comment pouvait-elle la rater. Impossible ! Cela faisait déjà 2 semaines qu'elle n'était pas allée en soirée et tout ça pour quoi ? Pour pouvoir s'habituer à une université où elle ne voulait pas y aller. Bizarre hein ? Et bien pourtant elle était obligée. Alors, elle s'était dit que peut être, si elle bossait et qu'elle sortait au plus vite de cette université, tout se passerait pour le mieux. Elle espérait en tout cas. Mais le moment, Cathy avait vraiment besoin de bouger, de rencontrer du monde. Et donc en clair, de s'amuser. Attendez, habituellement, miss Porter faisait la fête au moins 3 fois par semaine... Vous imaginez maintenant, elle allait devoir diminuer une habitude... Et généralement les habitudes sont dures à changer. Donc, il fallait à tout prix qu'elle remédie à tout ça.

Regardant ce qu'elle avait comme tenue. Elle avisa pour une robe blanche, qui se resserrait au niveau de la poitrine pour ensuite être bouffante vers le bas. Un simple tissu noir entouré la poitrine afin de faire l'effet serré puis bouffant. Comme chaussure, des chaussures à talons noires. Pour aller bien entendu avec le tissu. Et en coiffure, quelque chose de tout banal, elle les avait attaché pour ensuite laisser tomber quelques mèches du son visage et derrière. Niveau maquillage, rien de bien compliqué, crayon noir pour souligner ses yeux, avec du mascara et du phare à paupière. Le tour était joué.

Se regardant dans la glace, elle ne se trouvait pas aussi sublime que toutes les filles qu'elle croisait dans l'université. Déjà, Cathy était affreusement maigre, mais bon, pour cela, elle n'avait en aucun cas envie d'arranger. Pourquoi ? Parce qu'elle avait pris l'habitude ... Prenant son portable qu'elle mit dans son soutien gorge, elle sortit de sa chambre pour partir vers la salle où se déroulait la fête. Elle espérait de tout son cœur que cette soirée se passe pour le mieux.

Elle savait qui avait préparé la fête. James, le jeune homme qu'elle admirait mais qu'elle faisait croire qu'elle détestait. Pourquoi ? Parce qu'elle détestait admettre qu'il était son idole au masculin. Après tout elle, c'était une fille, pourquoi allait admettre un fait comme celui là. De plus, elle savait que si elle le lui avouait, c'était la fin. Elle ne pourrait plus lui envoyer des pics. Bref, pour le moment, elle préférait faire ainsi et c'était mieux comme ça !

Partant de chez elle, Cathy prit un taxi pour rejoindre l'endroit où se déroulait la soirée. Attendant avec impatience qu'elle arrive, Cathy en profitait pour regarder dehors. A chaque rue, elle croisait au moins des groupes de jeunes entrain de s'amuser comme des fous. Toutes ces bêtises manquaient à Cathy. Elle qui avait pour habitude de défier les règles et de faire n'importe quoi afin de mettre le chaos dans la ville où elle était ou avec les personnes qui l'entouraient. Peut être que cette soirée était l'occasion d'être de nouveau elle même. Après tout, on ne peux pas réellement changer une personne. A la surface ça marche, mais à l'intérieur ... C'est tout autre chose.

Arrivant enfin devant l'hôtel VIP, Cathy sortit doucement du taxi avant de payer ce qu'elle devait. Marchant à pas lent, elle prit une bonne inspiration avant de pousser les portes et d'être dans l'entrée. Avançant, elle entendit énormément de bruit. Sachant alors que la soirée se déroulait là bas, elle marcha avant de voir la foule qu'il y avait. Elle essayait de regarder les visages pour voir si elle en connaissait. Certains lui rappelait quelque chose, mais le seul qu'elle connaissait vraiment était James ...

Entrant, un sourire vint s'afficher sur son visage. Enfin elle retrouvait son monde. Le monde de la fête, le monde où tout est permis, où aucune prise de tête existent ... Bref, le monde PARFAIT !

J'ouvris les yeux. La seule chose que je vis étais le plafond blanc de cette petite chambre d'étudiante dans laquelle je vivais avec Lily. C'était toujours le même, il n'avait absolument pas changer ce qui me déprima d'autant plus mais aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Aujourd'hui j'allais faire la fête! Cela faisait une éternité que ça ne m'était pas arrivé et ce soir je comptais bien m'amuser! En plus de ça, c'était James qui organisait la fête ce qui donnait une raison de plus pour y aller. J'avais vraiment hâte! J'étais excitée comme une puce et aurait très bien pu commencer à faire la folle si Lily ne dormait pas encore. Je me demandais bien si elle allait y aller ou pas vu qu'entre elle et James ce n'était absolument pas le grand amour. En tous cas je n'avais qu'une envie c'était de sauté dans la douche et de me préparer pour aller en cours pour que la journée passe le plus rapidement possible. La journée passa à une vitesse rapide, je m'étais concentré le plus possible pour que la journée passe plus vite qu'à son habitude et ça avait fonctionner. Il était dix-huit heures, j'étais allongée sur mon lit réfléchissant à la tenue que j'allais bien pouvoir porter pour ce soir. C'était tenue de soirée exigée mais le problème c'était que j'en avais des tonnes et que je ne m'en servait jamais surtout depuis que j'étais entrée à Cambridge. Je me redressai et regardai dehors, il faisait beau mais est-ce qu'il allait faire chaud? Je me levai et me dirigeai directement vers ce qui servait d'armoire et l'ouvris. Deux paquets blancs me sautèrent aux yeux. C'était les robes que j'avais acheter il y a une semaine, le jour de ma rencontre avec James. Je les avais complétement oublier, mon choix allait donc aller beaucoup plus vite vu que j'avais acheter une robe pour l'occasion. C'était une robe de couleur noire, bustier qui s'arrêtait au dessus de mes genoux. Elle avait été mon coup de cœur tellement elle était jolie. Maintenant il fallait que je trouve les chaussures qui allait avec. Je les avais rangés avec les autres et c'était vraiment le bordel là dedans. Après dix minutes de recherche intensive je les trouvais toutes les deux et partie dans la salle de bain pour me préparer pour ce soir.

Après avoir pris de nouveau une douche, de m'être habillée et séché les cheveux, de me les avoir coiffés en chignon avec plusieurs mèches qui tombait tout autour frisé et de m'être maquillée j'étais fin prête pour partir mais j'avais l'impression qu'il me manquait quelque chose pourtant je ne savais pas c'était quoi. C'est en regardant mes mains de plus prêt que je me rendis compte qu'il me manquait le vernis qui allait avec. J'hésitai un moment entre une french manucure ou tout simplement un vernis noir pour aller avec ma robe et mes escarpins noir aussi mais je penchai plus pour la french. Je ne mis pas énormément de temps mais la réussis quand même. Je l'avais fais tellement de fois que maintenant ça allait tout seul. J'étais enfin prête! Quand je sortis de la salle de bain Lily était là, je lui fis mon plus grand sourire et lui demanda comment elle me trouvait. J'espérais de tout cœur qu'elle ne m'en voulait pas et qu'elle comprenais que cette fête n'était pas une mise à mort malgré le fait qu'il y ait James. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi ils se détestaient mais j'avais arrêter d'essayer de comprendre et avait repoussé ça à plus tard. Je lui fis un bisou sur la joue et partie accompagné de mon sac à main. Je savais que ça allait se dérouler à Cambridge, c'était beaucoup plus simple pour James d'organiser ça ici vu qu'il avait beaucoup plus de connaissance ici. Enfin c'était ce que je pensais même si cela ne l'aurais pas déranger de le faire à Harvard. Je pris un taxi qui me déposa devant l'entré du VIP. Rien que l'extérieur c'était magnifique. J'entendais déjà la musique et les gens discuter, rire et s'éclater. Je payai le taximan et entra à l'intérieur après avoir respirer un grand coup. La salle était vraiment splendide! Tout avait été décoré au millimètres prêt. C'était vraiment époustouflant je n'en revenais pas. Un serveur s'approcha de moi, très classe, il me proposa l'un de ses cocktails je lui pris avec plaisir et le remercia de ma plus jolie voix. J'entrai à l'intérieur de la foule et partie m'éclater sur la piste de dans avec mon cocktail dans les mains. Ça y est! La fête pouvait enfin commencer!

La musique résonnait déjà dans ma tête, tambour d'une fête extraordinaire et violente. J'ai toujours trouvé qu'il y avait dans ces envies si primitives de ce retrouver entre jeunes dans des nuits enflammées quelque chose de particulièrement bouleversant. Nous avions tant besoin de cela pour nous sentir entièrement accepter dans le groupe. Ceux qui ne venaient pas ou qui n'étaient pas invités n'étaient tout simplement pas comme nous, et ceux-là même ne faisait pas parti de l'élite que nous avions constitué avec le temps. J'en faisais partie, et si je n'en tirais aucune réel fierté, je trouvais que cela était fort appréciable. Je faisais parti du groupe, ce simple fait me rassurer. J'étais reconnu de mes semblables et apprécié de la majorité d'entre eux. Et même si je me fichais bien qu'ils m'aiment ou non, je trouvais que cette idolâtrie parfois était amusante. Ce soir, j'étais celui qui offrait à beaucoup une soirée pour tenter d'entrer dans le cercle fermé des jeunes populaires des universités de Cambridge et Harvard.

Dés que les portes furent ouvertes je rencontrais des visages familiers, et d'autres beaucoup moins. Je fis ouvrir les salles, et le bar. S'il n'était pas à volonté il permettait tout de même un certain excés contrôlé. Je ne voulais pas de comateux ce soir, cela faisait toujours mauvais effet par la suite, et je ne souhaitais pas ruiner ma réputation. Je n'avais jamais eu à appeler les urgences durant mes fêtes, cela ne commencerait pas ce soir. Personne ne dansa au début, les jeunes recherchés à se défaire tout d'abord de leur timidité et des règles, en buvant. Plusieurs boissons étaient offertes, proposées par la direction de l'hôtel et des publicitaires. Biere, Vodka, Champagne. Et quelques mélanges subtile de fruits et d'alcool dont je ne connaissais pas le secret. Bien vite, le DJ engagé pour la soirée fut dans l'obligation de mette le grand jeu en marche, et une chanson des Black Eyes Peas résonna dans la salle. Les jeunes demoiselles se déhanchèrent allègrement.

Je passais entre les chaises, les tables, les danseurs, et m'assurais que tout allait pour le mieux. Mais très vite je me trouvais entouré de filles déjà sous l'emprise de l'alcool, mais qui semblaient encore avoir les idées nettes m'entourer et glousser lorsque je leur fis le baise-main et leur demander si leurs soirées était agréable. Elles rougissaient, se regardaient, et me répondaient en riant bêtement. Et fuyant mon regard ravageur. Elles étaient sublimes ce soir.

LAIS « Merci pour cette soirée James, j’espère qu’elle tiendra sa promesse comme les précédente. »
JAMES « je compte bien m'assurer qu'elle le soit, chère Laïs. »

Je lui souris, et la détaillais un instant, d'un coup d'oeil appréciateur. Elle était ... Séduisante. Comme toujours, et je me souvenais soudainement comment j'avais pu me retrouver dans le lit de celle qui était la soeur de mon meilleur ami. A cause de mon envie si obsédante de Laïs j'avais perdu une part de mon amitié avec Chase, mais je me trouvais dans l'incapacité de m'en vouloir. C'était une fille séductrice, qui savait comment avoir ce qu'elle voulait. Je n'avais été qu'un homme de plus, incapable de lui résister. Ca avait été une soirée mémorable à souhait. Bien qu'il n'y aura probablement plus de renouveau. Je la laissais lorsqu'un mec, malade de jalousie que cette déesse me consacre un peu de son temps, me propose une tournée de shoot. Que j'acceptais.

Pire encore que ces rencontres d'étudiants, sous la musique et la chaleur étouffante, je trouvais que les jeux d'alcool étaient fort tentants. Je tenais l'alcool, je le tenais extrêmement bien, et ce n'était pas le cas de tous. Lorsque je me dirigeais vers le bar avec ce garçon dont j'ignorais jusqu'à l'existence jusqu'à présent, je fis signe à un serveur d'approcher. Il nous servit. 1...2...3... Premier verre, l'alcool brûle ma gorge, et je souris. 1...2...3... Deuxième verre, les sensations retrouvaient son exquises. 1...2...3... Troisième verre, j'inspire, soupire, m'extasie. 1...2...3... Quatrième verre, je savoure l'effet de ce jeux sur mon corps, cependant cela n'est pas encore évident. Et très vite je perds le compte, sens brièvement le souffle d'une jeune fille sur ma joue, et croise le regard d'Ana. Je ne peux m'empêcher de lui sourire aussi. Le jeu finit trop vite à mon gout, et le garçon finit par vomir plus loin, quelques minutes plus tard.

Je repartais à travers la foule de plus en plus dense, tentant de croiser quelques personnes familières. Mais pour me l'avouer entièrement, il y avait plusieur personne que je souhaitais ardemment voir venir : Macy, mon invité d'honneur, après ma rencontre avec la jeune fille elle n'avait que peu quitter mes pensés, et bien que je l'eus croisé une ou deux fois dans un couloir je dus me restreindre à des salutations peu intimistes; Chase, que je voulais voir un peu sortir de sa carapace de rigidité pour s'amuser un peu plus, comme avant; et Bliss qui je le savais passé un mauvais moment depuis que nous avions couché ensemble. Je ne regrettais pas, ce fut son choix comme le mien, et je ne l'avais obligée à rien. Mais je ne pouvais décemment pas la laisser comme ca sans rien faire, et je savais qu'à l'époque où nous sortions ensemble, elle aimait aller en soirée pour se relaxer. Je sortie mon portable de ma poche et décidais de prendre les devants, ne trouvant aucun des trois.


« Je ne t'oblige jamais à faire quoi que ce soit contre ton grés, tu le sais. Mais je sais ce qu'il te faut à présent. Oublie, une soirée, juste, ta culpabilité et tes craintes. Viens. Je t'attends. »


Je cherchais le nom de mon ex dans mon répertoire et le luit envoyais, lorsqu'au même instant je relevais les yeux de l'écran pour plonger dans les regard divin de Macy. Je restais stupéfait un instant, devant sa beauté naturelle si légèrement mise en valeur. Je pris sa main dans la mienne, et au lien d'embrasser le dessus comme il serait de coutume, je déposais un baiser sur la paume, geste bien plus sensuelle, et intime. Automatique pour moi, à cet instant.

JAMES « Macy, c'est un véritable plaisir de t'avoir ici. Tu es sublime ... »

Je lui souris, et la pris par la main avant d'avancer moi-même vers le bar, sur lequel je montais, en prenant un verre de champagne remplie. La musique baissa, les têtes se tournèrent, et je souris - sourire en coin comme toujours - en regardant mes invités.

JAMES « Mes ami(e)s, ce soir j'aimerais consacré cette soirée au lien qui unit nos deux universités. J'espère que cette année, comme la suivante, sera un synonyme de vertu, d'exellence, et surtout ... De dépravation ! Ce soir, chers camarades, je lève mon verre à la découverte de tout ce qu'il y a de plus excitants dans nos vies : QUE LA FETE COMMENCE !!! »

Je vidais mon verre cul sec, sautais du bar, et la musique, la danse, les corps échauffait, ce spectacle si merveilleux, reprit de plus belle...

Ne te cherche pas une excuse, les actes de commis resteront à jamais commis. Rien ne peut les effacer, n'y le pardon, ni les supplices, ni les larmes versées. Il ne te pardonnera pas. Je sais, je connais les conséquences mais je devais le faire. Loin de l’idée que je l’avais forcée à faire ces choses mais je l’avais souhaité au plus profond de mon être au prix qu’il fallait désormais payer. L’abandon, la confiance, la solitude et le regard des autres surtouts. Je me rendais désormais compte j’étais faible comme l’être humain, je cherchais toujours l’inaccessible au lieu de rester près de ce que j’avais déjà, un vrai amour. Et désormais malgré la sincérité la fidélité n’y était plus. Il faut bien comprendre que le conflit qui se révèle entre sincérité et fidélité se pose surtout à partir des changements introduits dans ma pensée et dans mes sentiments par le temps. Que faire lorsque j'ai changé ? Abandonner pour être sincère la conduite que j'avais d'abord adoptée et qui, maintenant, ne correspond plus à mes vœux les plus intimes et à mes sentiments les plus profonds ? Mais alors je suis un infidèle, un renégat. Au contraire dois-je continuer à parler et à vivre selon mes serments d'autrefois ? Mais alors je mentirai à moi-même et aux autres. Ma conduite ne reflétera plus mes sentiments. Je m'étais inscrit dans l'ardeur de mes vingt ans à un parti politique ; j'avais juré de faire triompher ses idées et de combattre toujours en militant fidèle. Je m'aperçois aujourd'hui que je n'ai plus les mêmes opinions ; j'ai été déçu, je me suis trompé. Si j'abandonne ce parti, si je brûle ce que j'avais adoré, mes camarades flétriront mon infidélité et me tiendront pour traître et renégat. Je lui avais pourtant promis, d’être toujours la avec lui, Je connaissais ce sentiment, le désespoir, les larmes, et l’étouffement du cœur, de voir sa personne avec une autre et pourtant …
Être infidèle, c'est céder à l'appel de la chair Grand et respectable est ce pur amour, tel qu'il est chanté dans Le Cantique des cantiques (Ancien Testament). Il devient vil et méprisable lorsqu'il s'enivre des seuls plaisirs de la chair, se laisse envoûter par l'illusoire et dangereuse sensualité de la «dévergondée», de «l'étrangère», de la «prostituée» (Le Livre des proverbes). L'infidélité est immorale Ainsi que Kant l'écrit: «L'amour est une affaire de sensation, non de vouloir, et je ne peux aimer parce que je le veux, mais encore moins parce que je le dois (ce qui signifierait: être forcé à l'amour); par conséquent, un devoir d'aimer est une absurdité.» (Métaphysique des mœurs). Mais, toujours selon Kant, il n'est pas plus grande faute morale que le mensonge, lequel implique la tromperie. Même l'amour-passion est une infidélité Denis de Rougemont, dans L'Amour et l'Occident, a bien montré que l'amour romantique, cet amour qui préfère se résoudre dans la mort, est un amour infidèle puisqu'il n'aime que le sentiment de la passion, et non la personne qui l'inspire. C'est la raison pour laquelle il en vient à défendre la notion chrétienne de mariage, fondée sur la fidélité et l'absolu respect de l'autre. J’avais passé la journée à chercher une explication à tout ce que j’avais pu lire dans les livres, les études, les sites-web ou encore Wikipedia, tout ça m’ayant amené devant la chambre d’Edwin toute la journée, espérant croiser son tendre regard et y trouver un pardon.

B : Edwin s’il te plait, laisse moi t’expliquer
E : Va te faire foutre Bliss, pour être poli

Que répondre que faire ? Fuir comme toujours. La journée se poursuivit dans l’étude complète de tout les cours de médecine possible, le travail me semblant la seule solution ; j’avais simplement étudié des heures et par la suite avait même décroché un stage de quelques semaines dans l’un des hôpitaux les plus réputée de la ville. Par chance, Lilween et sa douceur resté la, mais il me semblait impossible de m’imposer dans sa vie avec mes histoires si complexe. Ma mère elle n’en savait toujours rien, elle était si différente en ce moment et je compris vite qu’il y avait quelqu’un de nouveau que papa. La soirée s’annoncer longue, assise en tailleur sur mon lit, le regard plongé dans un livre écrit par l’un des plus grands cardiologues de la ville, chacune lignes devenant de plus en plus longue mais palpitante. Un bruit se fit entendre et je compris rapidement que ce n’était autre que mon IPHONE qui m’appeler,

« Je ne t'oblige jamais à faire quoi que ce soit contre ton grés, tu le sais. Mais je sais ce qu'il te faut à présent. Oublie, une soirée, juste, ta culpabilité et tes craintes. Viens. Je t'attends. »

J’avais tant de mal à le comprendre, à tenter de déchiffrer le pourquoi du comment de ces actes. Il était une énigme à lui seul, ne l’ayant pas recroiser depuis l’heure dites. Mais ce soir je voulais que ce soit différent. Je ne voulais plus pleurer la perte d’Edwin, je voulais juste oublier. Passant un jean bleu et un débardeur chocolat. Un coup de brosse dans les cheveux, une touche de maquillage. Puis aussi rapidement qu’il faut pour le dire je fus à Cambridge marchant jusqu’au lieu de la salle. J’arrivais alors au discours de James.

JAMES « Mes ami(e)s, ce soir j'aimerais consacrer cette soirée au lien qui unit nos deux universités. J'espère que cette année, comme la suivante, sera un synonyme de vertu, d'excellence, et surtout ... De dépravation ! Ce soir, chers camarades, je lève mon verre à la découverte de tout ce qu'il y a de plus excitants dans nos vies : QUE LA FETE COMMENCE !!! »

En entrant, je souris par politesse, lui offrant un regard comme un bonjour sentant le regard qu’il lançait vers Macy. Un sourire et hop au bar