Once upon a time ...
Il était une fois …
Non, en faite on arrête tout, ma vie n’a rien d’un conte de fée…
Commençons plutôt comme ceci : par un jour d’orage, de tempête effroyable, un superbe bébé vint au monde. Un magnifique petit garçon. Seulement, il n’était pas tout seul. En effet, une jolie petite fille toujours placé dans le ventre de la maman, attendait son tour. Pour commencer, les cris de la maman, qui poussait comme on lui demandait de faire, pour que le premier des deux adorables nourrissons vienne au monde. Suivit d’un tout petit cris, qui était le mien, le premier arrivé. Ma sœur était toujours au fond, et moi j’attendais patiemment que l’on soit réunis. On me prit dans des bras, de je ne sais pas quel soignant, pour me laver, et j’entendais autour de moi les pressions qu’il faisaient sur ma maman, couché sur la table d’accouchement, en train de faire ce qu’elle pouvait pour pousser, en vain… L’anxiété était palpable dans la pièce, la panique montait, le temps devenait long, trop long pour que la petite sorte… Maman commençait à être fatiguée, même si je pouvais sentir qu’elle luttait, de toute ses forces pour rester consciente. Quand enfin elle arriva, cette petite sœur qui avait grandit à mes côtés, ne criait pas. J’entendais les soignants plein de stress se parler entre eux, et moi je ne comprenais pas, petit comme j’étais, pourquoi elle non plus ne criait pas, comme je l’avais fait quelques minutes plus tôt. Je ne comprenais pas pourquoi, ma maman exténuée, hurlait non, en criant avec le peu de force qu’il lui restait : pleure !!! Et que mon papa, le plus fort des hommes, restait à ses côtés, les yeux plein de tristesse, les mains tenant celle de sa femme, les serrant de toutes ces forces. Il était trop tard, trop tard pour que ma petite sœur revienne à la vie, celle avec qui j’avais grandit chaque seconde depuis ma conception, nous étions pareil, c’était ma moitié, et elle s’en était allée…
Me voici, quelques années plus tard, mes parents toujours ensemble luttant contre ce souvenir des plus douloureux, et moi toujours seul, seul comme je ne l’avais jamais été. Ma mère était toujours anéantie par ce passé, même si elle n’en laissait rien paraître. Ils avaient essayé de me donner une petite sœur ou un petit frère mais en vain… Cependant, j’étais fière d’eux, ils m’aimaient du plus profond d’eux, et ça à jamais. De mon côté, chaque nuit des cauchemars me hantaient, me réveillant en sueur, apeuré. Avec le temps, le nombre diminua, mais l’intensité était toujours la même.
J’avais désormais 11 ans et demi, je faisais ma rentrée en sixième. J’étais de ces garçons qui veulent se rendre intéressant. Sans pour autant ne pas se désintéressé des cours. Les cours au contraire me plaisait, et c’était avec plaisir que je travaillais. Mon humour en faisait craquer plus d’une, je me sentais toujours mieux entourés de filles, peut-être parce que celle qui faisait partie de ma vie n’était plus présente. C’est d’ailleurs peut-être cette façon d’être qui me valu le surnom de « tombeur - charmeur ».
C’est aussi pendant ces années collèges que je me découvris une passion. En effet, jour de rentrée, nous devions choisir une option artistique (chant - musique - photographie - théâtre et j’en passe …), moi je choisis la photographie. J’étais heureux de voir que l’on pouvait immortaliser des moments, que chaque instant pouvait être arrêté, figé, et créer un souvenir des plus émouvants.
A la fin de ma troisième, en passant au lycée, mes parents m’offrir un superbe appareil photo, qui me permis d’en faire des plus jolies encore que ce que j’avais produit jusqu’ici. Mes œuvres me valurent même des compliments fort intéressant pour mon avenir…
C’est donc en continuant de travailler d’arrache pieds que je fus admis à Cambridge. J’espérais pouvoir mettre mon talent en avant, et me retrouver un peu, parce que jusqu’ici ma réputation de « tombeur - charmeur » n’était pas ce que j’attendais de ma vie amoureuse. J’avais envie de me poser enfin, car j’avais la fâcheuse tendance de ne pas vouloir m’accrocher aux filles. Quelque chose m’en empêchait, sûrement ce à quoi je pensais. Personne ne connaissait mon passé, mais à quoi bon ? On ne pouvait pas me la ramener… C’est pourquoi que dés que je sentais qu’une fille commençais sérieusement à me plaire, je la quittais sans donner plus aucune nouvelle. J’étais de ceux qui aiment « passer du bon temps », ceux qui aiment les aventures d’un soir, sans réfléchir ni se poser de questions. Et pourtant j’aurais du, parce qu’en y réfléchissant bien, je ne prenais aucun plaisir à être comme ça, je souhaitais de tout mon cœur que mon admission ici allait être le départ que j’attendais depuis si longtemps, celui qui allait me permettre de construire une vie que j’avais tant rêver…