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 une ville étrangère...|| pv James

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Anonymous

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une ville étrangère...|| pv James Vide
MessageSujet: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyMar 16 Fév - 18:55

une ville étrangère...|| pv James Suy33n>une ville étrangère...|| pv James 30t7213
James And Sugar

«Ce que les mouches sont pour des enfants espiègles,
nous le sommes pour les Dieus...
Ils nous tuent par pur plaisir.»


  • Je n'ai jamais crue en Dieu...Le fait qu'un homme, que l'on a jamais vu, est créé le monde en 7 jours m'est totalement impossible. Je peux avoir l'air très terre à terre, mais non... en fait, je suis plutôt logique et réaliste, en même temps d'être une rêveuse.Soyons critiques quelques instants, prenons Adam et Eve. OK! Commençons par leur venue sur terre... Dieu les aurait fait naître tous les deux, nu comme des vers. Comment ont-ils fait pour se nourir? La seule forme de nourriture se retrouvant sur terre c'est la pomme, qu'ils n'avaient même pas droit de manger ni même de touché. On trouve déjà un problème. Deuxièmement, lorsqu'Adam et Eve ont eu leur premier enfant, ce fut un gars, le deuxième, surprise, un gars aussi, puis, plus rien... Eve a du arrêté ses règles, je ne sais pas. Mais c'est à ce moment que tout devient traître, les 2 gars en question sont supposé être les ancêtres de toute la population mondiale d'aujourd'hui... Il n'y avait même pas de fille, et il est à noté que je n'inclus pas Eve dans les filles, puisque c'est la mère des deux jeunes hommes et que l'inceste est interdit par la religion qu'ils devaient servir avec fierté et constance. Alors, en partant, l'histoire de notre humanitéde la manière dont les catholiques l'imaginent, n'a pas de sens. C'est cela qui a déclenché un processus «anti» religion chez moi, lorsque j'ai été en âge de comprendre le sens réel de la bible. C'est pour cela que je n'ai pas la foi. Je ne peux pas concevoir, dans ma tête d'enfant de jeune femme, que de croire en quelque chose qui n'est pas prouvé, en quelqu'un dont l'existance n'a jamais été prouvé ou dont la présence n'a jamais été reconnue et en quelque chose qui n'a pas de logique, est normal. Je dis cela, mais au moment même ou j'y pense, je suis devant l'autel de l'église anglicane de Londres, à prier... étonnant n'est-ce pas? Ironique me direz-vous plutôt? Vous avez raison. Je le fais depuis la mort de mon frère, il était plus vieux que moi, de race noire, mes parents l'avaient adopté quelques années avant ma naissance. Il était croyant, pour lui croire en quelque chose était très important, c'est d'ailleurs lui qui m'a donné le goût de croire en quelque chose de tellement fort que je pourrais m'y accroché lorsque tout irait mal, lorsque j'en aurais le besoin, de savoir que cette chose en particulier peu me rendre plus forte. J'ai trouvé quelques temps après sa mort... Ma croyance, c'est son souvenir. C'est de savoir qu'il était fier de moi, qu'il aurait voulu que je continue, que je suive mon coeur et me rende au bout de mes rêves. Sa mort est encore difficile pour moi, de savoir que je ne peux plus lui parler c'est encore dur, de savoir que je ne peux pas partagée ma joie avec lui, c'est insupportable. C'est pour cette raison que je vais à l'église, même si je ne suis pas croyante, parce que puisque lui y croyait dur comme fer, je lui donne le bénéfice du doute et tente de me convaincre que si je vais lui parler de moi, de ma vie actuelle dans un lieu comme celui-ci, peut-être m'entendera-il. C'est un espoir fou j'en suis consciente, mais c'est l'un des seul espoir qu'il me reste. Je me levais alors et sortais du bâtiment religieux en question pour me retrouver au soleil. Pour une fois, il ne pleuvais pas dans cette ville...

    Je me retrouvais dans la rue. Je ne voyais pas grand chose, mais me vue s'habitua à la claireté du jour, qui était bien contraire à la pénombre de l'église.. Je regardais devant moi, et je voyais, à première vue, des gens différents. Des couples, certains qui se chicanaient, malheureusement, certains qui se tenaient par la mains et se lançaient des regards amoureux. Il y avait des personnes seules, heureuses ou tristes. Derrière, il y avait une ville, magnifique au premier coup d'oeil, puisque c'était la première fois que je visitais réellement Londres. Les autres fois, je m'étais contenter des couloirs de Cambridge, lorsque je parlais avec mes amis de cette école. Mais cette fois, lorsque j'avais traversée la porte qui séparait nos 2 villes, je n'avais rencontré personne, comme si l'école était déserte. Alors j'en avais profité pour décider d'eplorer la ville, chose que j'étais certaines de ne pas regrettée. j'allais partie lorsque je sentie deux mains se plaquer sur mes yeux. Je fis un sursaut et émis un cri de surprise aggrpiant d'un seul coup les deux mains, les sentant bien, essayant de deviner qui se cachait derrière moi. Puis, donnant ma langue au chat je demandais, comme tout le monde l'aurait fait.

    SUGAR- Qui est-ce??

    J'attendis la réponse avace impatience, mais la personne en question semblait vouloir me faire attendre, sachant que cela ne me plaisais pas vraiment...
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James C. Owen

James C. Owen
    WRITER une tache rouge sous un regard voile

♣ date d'inscription : 10/02/2010
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MessageSujet: Re: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyMer 24 Fév - 17:08


« Si Dieu était dans
l'incapacité de pardonner,
son paradis serait vide ... »


    Il m'apparaissait comme évident que Dieu se trouvait être l'une des plus grandes blagues que l'humanité eut inventé. A côté de cela les blagues carambar c'était de la fiente de pigeon. Ce qui me fascinait d'autant plus c'était la façon si désinvolte que certain avait de s'y désintéresser du jour au lendemain. Il y avait ces enfants qui allaient au cours de religion tous les jours durant leur scolarité et qui une fois rentrés à la fac s'en détachaient et laissaient derrière eux ces années de loyauté envers le divin. Je n'étais bien évidemment pas de ceux là, et même si mes parents c'étaient tournés catholiques après la mort de ma soeur, je n'avais pas voulu me rendre aussi minable qu'eux. Et comment voulaient-ils réussir à faire le deuil, si ils s'entouraient de gens qui tout comme eux, cherchaient à parler avec les morts, par des prières incessantes, en espérant que peut-être ils seraient entendus. J'avais essayé une fois. Attiré dans une église à Genève, j'étais allé vers le coin de receuillement, où des dizaines de bougies brulaient déjà, comme tant d'âmes défuntes dans le ciel du midi. J'avais pris le briquet que ma mère m'avait donné, et j'en avais allumée une à mon tour. Je l'avais simplement fixée pendant des heures, ne comprenant pas pourquoi ma petite soeur ne m'apparaissait pas comme je le désirais tant. C'est le père Lachaise qui me fit sortir du lieux sacré, et ma mère me retrouva deux heures plus tard, devant la porte close de l'église, inquiète et en larme, elle me demanda ce que j'avais fait durant tout ce temps. Lorsque je lui expliquais mon désarroi elle rit en me disant que ma soeur ne reviendrait pas sous mes yeux, mais dans mon âme. Je n'avais plus jamais été dans une église, trouvant que Dieu était bien trop injuste pour que je lui donne cette satisfaction là.

    Et encore aujourd'hui, si je m'introduisais dans un bâtiment religieux ce n'était que pour en observer l'architecture, pour des romans, ou des travaux d'écritures. La description de telles endroits se trouvaient être fortement compliqués, surtout lorsque - comme moi - l'on se fichait bien de connaitre la symbolique ou les histoires de ces vitraux, où la manière que l'on avait de désigner ce banc, ce livre ou cette boite étrange où deux personnes se cachaient pour discuter. L'église était le théâtre de clown de personne désespérée. Personne étant sein, et heureux ne rentrait jamais la dedans. En même temps, quiconque se trouvait heureux dans sa vie n'avait rien à demander à Dieu si il avait déjà tout pour se satisfaire. Cette explication me ravissait, et pendant un temps me suffisait. Ainsi donc, je préférais encore étudier les descriptions du roman Notre-Dame de Victor Hugo, que de rentrer dans un temps de Dieu. Pourtant j'avouais sans grande peine que, vue de dehors, elles étaient des magnificence de l'architecture. En somme, il fut étrange que les Hommes se donnent tant de mal pour une allégorie dont ils ne savaient en réalité rien. Pas même le sexe ou l'apparence. Dieu était un mystère, un mot sans lien, sans image, sans explication. Et pourtant il satisfaisait la majorité de la gente humaine. Sans que je ne puisse l'expliquer.

    Suivant la règle de dissertation que le professeur de philosophie nous avait donné à remplir, j'exprimais ainsi mes plus profondes pensés sur le religieux et tout ce qu'il pouvait inclure. Il ne me dérangeait guère de travailler de la sorte, mais levé et habillé depuis sept heures, le matin même, et ne pas être encore sorti, me déprimé presque. Surtout en un si beau jour que ce samedi de printemps. Lorsque dix heures sonna au réveil de mon bureau, je laissais en plan de papier noirci par l'encre, et pris en ma main les clés de mon bijoux technologique. Même si ils avaient du mal à vivre, mes parents étaient encore de bon travailleurs, et gagnés pas mal d'argent. Lors d'une semaine où la déprime s'était faite sentir, je les avais appelés et alertés par ma voix brisée ils avaient voulu me remonter le morale, dans leur grande bonté. Ce qui expliqué à présent la superbe mercedes grise sur le parking de l'université de Cambridge. Autant dire que j'aimais plus que de raison ce nouveau joujou. Je pris donc le volant et dans une envie incontrôlée de voir du monde, je pris la direction de Londres à presque deux heures de trajets de l'école.

    Je stoppais l'engin dans le parking du métro de la ville. Le centre, l'un des grands terminus qui la constituée et décidais de continuer par le moyen le plus évident. Le métro. Je partie vers le centre, et sortie pour rejoindre la belle Big Ben. Comme de bien entendu il y avait du monde sur la grande avenue, la plus connue de la ville. Je passais depuis la tour, partie pour observer la façade de l'église baroque, et continuais jusqu'à me retrouver devant le beau Harrods, proche du Museum d'histoire de Londres. Mais le trop plein de monde m'étouffait, et je revenais petit à petit sur mes pas pour retrouver la grande rue pavée entourée de verdure qui se trouvait devant l'église. Là, pour ma plus grande joie, je reconnus la chevelure soyeuse d'une douce demoiselle dont le nom restait sur ma langue comme dans ma mémoire : Sugar.

    M'approchant d'elle, je remarquais qu'elle ne m'avait pas le moins du monde aperçut, et en profiter pour placer mes mains devant ses yeux, comme l'aurait fait un enfant de quatre ans. Comme de bien entendu elle se crispa tout aussi soudainement et je devinais dés lors qu'elle ne supportait pas être privée de sa vue. Je me demandais ce que la demoiselle pouvait bien faire aussi loin de chez elle. En même temps Harvard n'était pas la porte à côté. Je me penchais vers, elle et fut happée par la douce odeur de son shampoing que je reconnus instantanément, comme si mon esprit eut été frappé par un éclair de lucidité. C'était le même que celui de Katelyn. J'avais du mal à reprendre mon souffle. Il m'était déjà assez dur de me retrouver proche de cette demoiselle qui pourtant été fort charmante. Elle était l'image même de la beauté que j'aurais souhaité à ma petite soeur. Pourquoi avait-il fallu que je la croise elle aujourd'hui ? Et pourquoi fallait-il que je l'apprécie ? Que je sois venu jusqu'à elle ?

    SUGAR- Qui est-ce ??

    Je revins à moi, remarquant que je la tenais toujours dos à moi, mes yeux recouvrant sa vue. Sortant de ma léthargie, je lui rendis la vue, et attendis qu'elle se retourne pour me foudroyer du regard. DE mon côté je lui souris, charmeur, comme une excuse muette et lui parla d'une voix douce en prenant sa main et la menant à mes lèvres.

    JAMES
    — ce n'est que moi ma chère Sugar, inutile de paniquer.

    J'embrassais doucement sa paume, et lâchais sa main, sans me départie de mon sourire en coin.

    JAMES — puis-je savoir ce qui te chagrine au point de t'emmener jusqu'à un lieu si ... froid et dépourvu de toutes sortes de charme ?
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une ville étrangère...|| pv James Vide
MessageSujet: Re: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyJeu 25 Fév - 18:36

une ville étrangère...|| pv James Suy33n>une ville étrangère...|| pv James 30t7213
James And Sugar

« Chaque histoires sont différentes.
Certaines sont heureuse ou malheureuse...
et d'autre trop courte. »



  • JAMES ce n'est que moi ma chère Sugar, inutile de paniquer.

    Enfin libérée de ma vue je me retournais rapidement vers celui qui m'avait enlever la vue durant de trop longues minutes. Reconaissant parfaitement le visage qui me souriait, amusé, pendant que moi je le foudroyais du regard. Mais, je savais que je ne pourrais pas rester longtemps sur cet aspect de moi avec lui. Il avait le don de m'énerver en ne prononcant qu'un seul mot, mais je ne pouvais jamais rester faché contre lui bien longtemps, c'était la la complexité de toute notre relation. Cela me troublait puisque la seule personne avec qui j'avais eu ce genre de relation avant James, c'était mon frere. Et maintenant qu'il n'était plus la, et bien il fallait absolument que je trouves en quelqu'un quelque chose qui me faisait penser a lui. En temps normal j'aurais pris mes distances de cette personne, mais cette fois c'était différent. James était pour moi une bouffé d'air frais dans tous les moments, les difficiles comme les bons. Il y avait comme une force, quelque chose que je ne conaissais pas, qui m'empechais de m'éloigner de lui, et je n'en étais pas frustrée, au contraire, cela m'apaisais... Oui, je sais cela peut parraitre vraiment tres bizarre, mais c'est ainsi que je me sentais, alors, pas de quoi en redisctuer, j'écoutais mon corps tout comme mon coeur. Tout le temps, malheureusement, parce que certaines fois, cela ne faisait que me metre dans un pétrinb épouvantable et cela seulement parce que j'avais décider d'ignorer ma tete.

    Je me souvenais tres bien du jour, durant lequel, j'avais rencontré James. C'était lors de ma premiere année d'étude a Harvard, c'était apres la premiere session d'examen et les professeurs avaient décidé de nous laisser un week-end de répis coté travaux et étude. J'avais alors saisi l'opportunitée d'aller voir de l'autre coté du mur, chose que je n'avais pas eu le temps de faire lors de mon premier mois a Boston. J'avais toujours eu la curiosité de faire le pas de l'autre coté. De toute facon, quel éleve, venant des États-Unis ou de l'Angleterre, n'aurait pas eu l'envi irrésistible de passer, surtout si cette personne était tout aussi curieuse que moi. Lila était déja aller, elle, et la premiere chose qu'elle m'avait dite était combien l'accent britannique était craquant et les gars beaux. Cela m'était passé 10 pieds par dessu la tete, j'avais déja Sebastian, il était merveilleux et je ne voudrais jamais le laisser pour rien au monde. De plus, le fait de pouvoir revoir Macy, ma cousine adorée, renforcait le désir de traverser cette foutu porte. Alors, pour moi, cette journée semblait idéale. Je m'étais donc rendue dans les sous-sols et avais traversé avec joie la porte en question, pour me retrouver de l'autre coté, dans un atmosphere totalement différent. J'y avais ressentie une grande paix, mais une étrange peur de ne pas du tout connaitre les lieux. Alors, j'avais tout d'abord grimpé des escaliers pour me retrouver sur le premier étage. Je m'étais mise a explorer les corridors lorsque j'étais tombé sur James. Prise par surprise j'avais sursauté, comme aujourd'hui, et avait laché un petit cri de surprise. Il s'était simplement mis a rire de moi et j'avais riposté. Alors, nous avions commencé a parler, de tout et de rien, pour terminé par jouer a «celui qui a le meilleur parti». Cela ne s'était jamais terminé, l'autre ne voulant pas céder, nous trouvions toujours quelque chose de mieux que l'autre et le jeu continuait sans jamais s'arreter. Nous nous étions revu et maintenant, il était l'un de mes amis. Il ne savait pas tout de moi, je ne sais presque rien de lui, mais c'est cela que je trouve intéressant... Le mystere qui entoure notre amitié...

    SUGARSalut James. Je n'ai pas paniquée, j'ai été surprise... Pas parreil.

    Il avait prit ma main et en embrassa la paume. Je le regardais en souriant. J'étais habituée maintenant. Au début, j'avais trouvé cela déroutant, mais maintenant cela ne me faisait pas plus d'effet que s'il m'aurait donné une tappe sur l'épaule.

    JAMES puis-je savoir ce qui te chagrine au point de t'emmener jusqu'à un lieu si ... froid et dépourvu de toutes sortes de charme.

    Je perdis instantannément mon sourire. Je regardais soudain vers le sol, me rappelant soudainement pourquoi j'étais venue dans cette église. Il avait réussi a me faire enfin oublier, et a me faire souvenir. Je me souvenais soudain... comme si pendant quelques heureuses minutes j'avais tout oublier de ma vie antérieure. Quelques minutes qui avaient été un soulagement. Je ne montrais jamais ce coté de moi, j'étais toujours la fille souriante, a aider les autres avec leur problemes, mais a garder ses propres problemes pour elle. Sebastian était le seul a qui je montrais ce coté de moi, il m'apaisait tellement facilement. Mais il fallait maintenant croire qu'il n'était plus le seul, il y avait James aussi. Avec lui je me sentais tellement bien que j'en oubliais mon frere et lorsque les souvenirs revenaient, ils étaient tellement innatendus que je me laissais submergées. Les filles, Lila, Ava et Calleight savaient elles aussi, mais elles évitaient d'en parler, ayant connues mon frere , elles savaient combien ce sujet était encore sensible pour moi. J'étais reconaissante de cela envers elles. Mais James, lui, ne savait pas, alors je ne pourrais pas lui en vouloir. Je regardais vers l'Église et eu un sourire triste, retenant la larme qui perlait au bord de mon oeil. Je l'essuyais rapidement et relevais la tete pendant que les images de Lucas, c'était son nom, passaient dans ma tete. J'eus un sourire triste et rit un peu.

    SUGARPour des raisons personelles. Cela t'ennuirais.

    Je disais souvent cela, sauf a mes meilleures amies. Je ne voulais emmerder personne avec mes petits problemes personnels. Je préférais aider les autres que de me faire aider, c'était comme cela. Je savais tres bien que j'étais capable de m'en sortir avec le soutient que je recevais déja de mon petit ami et de mes meilleures amies. Cela faisait tout de meme 2 ans déja, je devais arreter de m,en faire avec cela. C'est pour ca que les images défilaient dans ma tete, pour m'aider a m'accrocher, pour m,aider a savoir qu'il n'aurait pas voulu que je m'arrete de vivre pour lui. Mais je l'aimais tellement...

    SUGAREt toi? Que fais-tu ici?

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James C. Owen

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MessageSujet: Re: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyMar 2 Mar - 19:20

« Il y autant d'âmes en ce monde
qu'il y a d'éternels d'incompris. »

    Juste l’illusion d’une sensation perdue dans les limbes d’un passé traumatisant et inoubliable. Tout ce qui se déroula dans mon âme troublée pouvait être résumé en quelques lignes lorsque je me retrouvais en compagnie de la douce Sugar. La demoiselle était d’une beauté naturelle qui pourrait en faire rêver plus d’un, pourtant, aucun sentiment de désir ou de simple envie sexuel ne transperçaient mon cœur lorsque je me trouvais en sa compagnie. Qui aurait pu y croire, alors que j’avais en temps normal tant de mal à me contenir face à des beautés bien moins fulgurantes qu’elles. Mais il n’y avait point de cela entre nous, et si je l’idéalisais, la plaçant sur un piédestal, comme une divinité de sensualité terrestre, alors je m’en blâme, car enfin, je ne la souhaitais pas pour moi la belle, et de cela je ne trouvais qu’une seule raison bien assez turbulente et complexe pour qu’elle puisse se détacher de mon esprit. Et de ce fait, à cet instant précis, le charme qui s’était immiscé dans mon sourire d’ange, se changea bien vite en un ravissement non feint. Il était étrange de constater que tant que je me trouvais loin du regard de Sugar, je pouvais vivre ma vie sans penser constamment à elle et à tout ce qu’elle m’avait apporté de bénéfique dans ma vie. Mais dés lors que je la croisais au détour d’un hasard fantastique, j’avais enfin la sensation d’être presque entier, qu’une partie du puzzle qui constituait mon être se mettait en place, et que – contre tout attente – elle m’avait affreusement manqué. Et il ne pouvait en être autrement, j’avais besoin d’elle. Ce n’était pas un besoin insatiable qui me prenait les tripes et me tordait le ventre jusqu’à ce que j’explose du manque en une folie sexuelle que je ne tâchais pas même de retenir – ce qui était le cas lorsque je restais trop longtemps loin de Bliss Shadow ce que je n’acceptais pas en passant. Mais c’était un réel soulagement lorsque enfin j’avais un temps à lui consacrer, pour jouer avec elle de ses rougissements et de sa répartie. Et aujourd’hui était un jour tout à fait opportun pour ce genre d’activité, je me sentais en forme de plus, ce qui se trouvait être plutôt rare ces temps-ci. Pris d’une mélancolie que je ne savais réprimer, je passais mes journées sans parler à qui que ce soit, et à me morfondre dans un noir lunatisme qui insupportait tout ceux qui se croyaient être proche de moi. Je n’en avais cure cependant, et je vivais ainsi depuis assez longtemps pour savoir que ce genre de période n’était que passager. En outre, je sentais la fin de ma mauvaise humeur faire surface.

    La raison de ce soudain changement était simple. J’avais eu il y a quelques jours déjà une conversation d’une rare complication avec celle que je considérais comme mon ex. La fameuse Bliss dont je parlais tantôt. En l’occurrence, la demoiselle était étudiante à Harvard – ce qui m’arrangeait car ainsi je n’étais pas dans l’obligation de risquer de la voir chaque jour durant – et était venu à Cambridge pour une raison qui me restait obscure. Elle m’avait trouvé dans la bibliothèque, en phase à une étude de texte d’un poème qu’elle avait semblé apprécier. Bien que je sache qu’elle aimait la poésie je n’avais pas même essayé de lui faire plaisir en le lisant, ce que je n’aurais pas hésité à faire à l’époque juste pour son plaisir personnel et son sourire de jeune fille ravie et amoureuse. Nonobstant, j’avais tout simplement mis les pieds dans le plat, ne cherchant ni à être subtil, ni à être sympa. Je ne pouvais pas l’être avec elle, j’avais tout simplement peur de l’être sans que je ne réussisse à me l’expliquer, sachant que si j’essayais je serais perdu. Aussi, elle m’avait avoué tout savoir de moi, et lorsque je dis tout c’était à présent un euphémisme. Elle savait plus de chose que mes propres parents qui pourtant avaient connu la mort de Katelyn aussi, en même temps que moi. Elle avait su à quel point j’aimais ma sœur, et le fait que sa mort m’eut tué un peu aussi. Je lui avais tout avoué, parce que j’avais eu l’impression à un moment donné que je le lui devais. Et s’en était suivi de longs moments de réflexions. Je regrettais, je pouvais ainsi le dire, car même si une étrange impression d’importance pesait sur ma conscience, il me semblait impossible que Bliss eut encore une place dans ma vie. Et si telle était le cas, elle ne serait pas aussi imposante pour avoir besoin de savoir. Je le pensais, ou plutôt je l’espérais. Car ce même jour, j’ai appris – clairement – qu’elle m’avait aimé à l’époque. Ne dit-on pas que l’on ne pouvait cesser d’aimer son premier amant. Je l’étais pour elle du moins, et à ce que j’en savais sa relation avec son homme n’était pas des plus satisfaisantes. Bliss avait besoin qu’on la protège, pas qu’on l’enferme, et son jules – mon colocataire de surcroît – était ce genre de gars qui refusait de laisser sa petite amie avec un autre sans son consentement. Mais assez parlé de cela le fait qu’elle m’eut aimé un jour et qu’elle sache pour Katelyn m’avait mis dans un état de stress agaçant. Je m’y étais plongé sans réfléchir et à présent je voulais simplement m’en tirer et penser à autre chose.

    La meilleure manière que j’avais de ne plus penser à mes problèmes c’était de penser à ma sœur. Même si la souffrance accompagné son souvenir, je m’y faisais et rien ne me calmait plus qu’elle et tout ce qui s’y rattachait dans mon esprit dérangeait. Sugar faisait partie de ces choses et que je m’explique c’était plutôt tordu comme raison. La première fois que je l’eus rencontrée, dans les couloirs déserts de ma propre université, ce fut sous le choc de voir la sœur arriver ainsi comme une fleur en souriant d’une contemplation non feinte. Elle était magnifique, et j’étais resté longtemps à la regarder avancer avant de reprendre contenance. Katelyn, c’est ainsi que je l’avais imaginé, une fois qu’elle aurait passé le cap de la douce enfance. Ses cheveux brun clair tombaient en cascade dans son dos, et son regard m’électrisa lorsque j’y plongeais. Naturelle et tout simplement jolie, je n’avais eu de cesse de rêver de ma sœur de ses proportions. Me retrouvait face à se rêve m’avait mis en rogne, et je n’avais pas su cacher ma mauvaise humeur tout autant que mon admiration à l’époque. Cela avait donné lieu à un échange de plusieurs minutes, et elle gagna au jeu de la meilleure répartie. En somme, ce n’était pas du jeu, puisque de mon côté de me trouvait toujours sous le choc. Elle ne savait pas ce que je lui trouvais, sa sympathie n’était pas la seule raison de mon attirance vers elle. Tout en elle était parfaite, d’une perfection que j’adorais simplement pour ce qu’elle était. Jamais je ne pourrais lui avouer ce que j’avais à l’esprit en la voyant, et en passant du temps avec elle. C’était ainsi, et je pense que plus que tout elle appréciait simplement ma présence joviale et amusée.

    Et ce jour-là n'échapperait pas à la règle, et malgré mon envie de me désintéresser à elle, et de la laisser vivre sa vie comme elle l'entendait, je ne pus que me contraindre à lui demander ce qu'elle faisait en pareil endroit. Je n'aurais pas cru possible de la voir soudainement si fragile, son visage se décomposa sous mes yeux, mais je n'eus pas la force de m'excuser. Par principe je ne le faisais jamais. En outre, une fibre protectrice en mon être me donna l'envie de l'écouter, d'être présent pour elle et de la faire sourire. Fraternel sentiment qui me dérangeait au plus haut point. Soudainement j'eus l'impression de bafouer la mémoire de ma soeur, et pire encore, de la tromper avec une autre.

    SUGAR
    — Pour des raisons personnelles. Cela t'ennuierais.

    Je souris presque, tentant de paraitre le plus convaincant et joueur possible.

    JAMES
    — Tu as raison j'ai pas envie de t'écouter geindre ! (#ZBAF#)

    Mes mots auraient pu être prise comme une preuve de réel mépris, en l'occurrence ce n'était pas le cas, et si elle ne voulait pas en parler - se cachant sous l'excuse minable de m'ennuyer - alors je ne ferais rien pour la contraindre dans sa décision. Je lui souris, moqueur, et entendis plutôt qu'elle relève la conversation, qu'elle approuve ma décision de passer un temps avec elle en s'intéressant à moi à son tour. Les choses humaines devaient être ainsi faites.


    SUGAR — Et toi? Que fais-tu ici ?

    *Qu'est-ce que je disais ? *

    JAMES — Je t'offre un café ? J'ai décidé de profiter du beau temps pour venir me promener et je suis tombé sur toi - totalement par hasard ! - ... Ca te dis ?
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une ville étrangère...|| pv James Vide
MessageSujet: Re: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyMer 3 Mar - 2:11

une ville étrangère...|| pv James Suy33n>une ville étrangère...|| pv James 30t7213
James And Sugar

«Je voudrais tant que tu te souviennes
des jours heureux ou nous étions ensemble...
En ce temps-la, la vie était plus belle,
et le soleil plus brillant qu'aujourd'hui»



  • Il y a parfois des moments ou la vie est plus difficile. Des moments ou l'on voudrait tout abandonner, tout lacher pour simplement mourir. Cela parrait si facile de mourir. Les soucis sont terminés, il n'y a plus de problemes, plus aucunes chicanes, plus de souffrance. J'y avais pensé plusieurs fois apres la mort de mon frere, je ne le cacherais pas. J'avais eu plusieurs fois le gout d'abandonner, de tout lacher et d'aller le rejoindre, pour une vie sans souffrance, parce que celle-ci me tordait le ventre, jusqu'a me couper le souffle. A chaque fois que je voyais une photo de lui, a chaque fois que je commencais a rire, une voix au fond de moi me rammenais a la réalité, me rappelais que mon frere était mort maintenant, que je n'y pouvais rien et que jamais je ne pourrais le revoir. Alors, je cessais soudain de m'amuser, je cessais de vivre, je m'enfermais toute seule dans ma chambre, avec de la musique a fond et je laissais libre cours a ma souffrance a moi, celle que je ne pouvais partager avec personne, pour ne pas etre un fardeau. Par simple peur de les emmerder avec mes petits problemes. Cela pouvait sonner étrange, sorti de ma bouche a moi... Moi qui était toujours souriante, prete a s'amuser, a l'écoute des autres, mais ce coté de moi était apparu lorsque l'évidence c'était présentée a moi, lorsque je m'étais rendue compte que je devais continuer a vivre, pour lui... Pour Samuel, c'était son nom. Mais avant de me rendre compte de cette évidence, j'étais passée du coté obscure, je ne sortais plus, je m'enfermais dans ma chambre, je mettais la musique a fond et laissais libre cours a ma douleur... Je pleurais toutes les larmes de mon corps durant des heures et lorsque j'étais seule, je me permettais de mettre mes oreillers en piece. Je défoulais ma colere sur eux, je ne voulais pas le faire sur les gens de ma famille, qui souffraient tous autant que moi. Durant quelques moi, la vie avait été pour moi un fardeau, je lui en voulais, plus que tout au monde, de m'avoir enlever la seule personne a qui je tenais réellement, sauf mes parents bien sur! Je me souvenais encore les dernieres paroles que j'avais échangées avec lui, lorsque j'avais 15 ans, a l'hopital, quelques minutes avant sa mort.

    FlashBack
    Je me précipitais dans les couloirs des soins intensifs. Je venais tout juste d'apprendre que Samuel avait eu un accident de voiture, j'étais paniqué a l'idée de le retrouver au pire. J'imaginais déja le pire, de toute facon, alors j'étais persuadée que cela ne pouvait etre aussi grave. Pourtant, je me trompais royalement... D'apres les polociers et les ambulanciers, la voiture était irrécupérable... Je me fichais bien de cette foutu voiture! Tout ce qu'il trouvait a me dire lorsque j'arrivais au soin intensif, c'était l'état de la voiture!

    SUGAR - Je me fiche bien de la voiture! je veux savoir ou est mon frere!

    POLICIER - Oh... Euh... Je ne sais pas mademoiselle. Il est dans la chambre 204.

    Je partais en courant, sans meme les remercier, je voulais seulement voir mon grand frere, celui qui avait toujours été la pour moi. Lorsque j'avais eu mon opération des amygdales, il était resté une semaine complete a mon chevet. Lorsque je m'étais cassé le bras en tombant d'un cheval il m,avait apporté a l'hopital, il avait été la pour me tenir la main pendant que le médecin observait mon bras. Je ne voulais pas que se soit mon pere ou ma mere qui le fasse, je me sentais toujours mieux a coté de Samuel, il avait le don de me rassurer a la premiere parole, avec un seul mot. Je courrais toujours dans les couloirs en me rappelant ses souvenirs heureux et lorsque je franchis la porte tout autour de moi s'arreta. J'étais seule, mon pere était a New York et ma mere n'avait pas eu le courage necessaire pour venir voir son fils, elle avait une peur bleue des hopitaux. Il y avait 5 infirmieres autour du lit, mon frere était allongé, un masque a oxygene sur la bouche, elles prenaient sa pression, vérifiait son pouls et changeait des sacs dont je ne conaissais pas l'utilité. Lorsqu'elles me virent, elle s'arreterent et je leur demandais poiliment de nous laisser seul. Elles le firent, avec cette lueur dans leur yeux qui me foutu la chair de poule. Cette expression de : «pauvre petite, elle ne sait pas ce qui l'attend.» Je n'aimais pas cette expression et apres cette journée, j'avais apprise a la détester. Je m'étais avancer vers lui, m'étais assise sur le lit pres de lui. Il avait alors ouvert les yeux et je l'avais vu sourire, ce qui ne trompa pas son regard terrifié. J'avais peur moi aussi, il était encore plus mal en point que je ne l'avais imaginé, il était au pire, je le savais a son regard et a celui des infirmieres. Je le regardais, ne sachant pas quoi dire.

    SAMUEL - Hey... Sugar, écoute bien ce que je vais te
    dire.

    Cette phrase ne présageait rien de bon. Il parlait faiblement mais assez clairement pour que je comprenne.

    SUGAR - Non... Sam, garde tes forces, tu me le diras plus tard.

    SAMUEL - Il n'y aura pas de plus tard mon ange alors écoute...

    Il avait toujours eu le don d'etre direct, tres direct et c'est la que je compris qu'il allait mourir. Je ne cessais de faire des signes de négation de la tete en l'écoutant, je ne voulais pas, il ne pouvait pas!

    SAMUEL - Je veux que tu continues, je veux que tu réalises tes reves ma petite chérie... Je... réconfortes papa et maman... Dit leur que je les aimes.

    Il arreta quelques instants, reprenant son souffles et essuyant au passage les larmes qui perlaient au bord de mes yeux.

    SAMUEL - Continue ta vie pour moi, ok? Et n'oublie jamais que je t'aimes plus que tout au monde, tu es mon rayon de soleil... Et la ou je serais, parmis les anges, je veillerais sur toi petit trésor, c'est promis............ Je t'aime Sugar.

    Ce fut ses toutes dernieres paroles... Je ne savais plus quoi dire. Il n'avait meme pas eu le temps de m'entendre lui dire que je l'aimais aussi. Il n'avait pas eu le temps de faire tout ce qu'il voulait faire. Il avait disparu, du jour au lendemain, comme ca, sans crier gare. Il m'avait laisser toute seule dans ce grand monde qui faisait peur par moment. Je m'étais alors mise a pleurer a chaude larme, ne pouvant plus arrter. Une infirmiere était venu pour m'ammener plus loin et je m'étais accrochée a mon frere, a son corps, je n'étais pas prete a le quitter, je ne voulais pas. Alors, elle m'avait laissé tranquille.

    SUGAR - Je t'aimes Sam... Je te promets de continuer! Tu avais pas le droit...

    Je m'étais couché pres de lui, avais pleurer durant des heures, ou peut-etre des journées entieres... je ne sais pas. Tout ce que je sais c'est que c'est ma mere qui m'avait détaché de la, qui m'avait apporté a l'extérieur et qui m'avait consolé... C'était la derniere fois que j'avais vu mon frere, la pire journée de toute ma vie.
    End FlashBack

    Je revenais brusquement a la réalité. Je regardais James, qui me regardait avec un sourire. Je sourit alors, vraiment et sincerement. Il me redonnait vit celui-la, c'est pourquoi j'aimais tant sa présence.

    JAMES — Tu as raison j'ai pas envie de t'écouter geindre !

    SUGAR - C'est bien ce que je me disais.

    Je souris. J'avais déja oublier l'horrible souvenir qui venait de m'apparaitre. La vie continuais et James me rammenait a cette vie avec une facilité déconcertante. Il était tellement... je ne pouvais dire... Mais il était évident qu'il me faisait vivre, lorsque je le voyais, je me rendait compte a quel point il était important dans ma vie, sans que je ne le ressente lorsqu'il n'était pas la.

    JAMES — Je t'offre un café ? J'ai décidé de profiter du beau temps pour venir me promener et je suis tombé sur toi - totalement par hasard ! - ... Ca te dis ?

    SUGAR - Avec plaisir! Un hasard? Et bien... je suis bien heureuse que ce harsard tombe sur moi!

    Puis, apres un peu de réflexion...

    SUGAR - Je réalise que tu ne m'as jamais parlé de toi... Je ne te connais quasiment pas. Tu pourrais éclairer ma lanterne?


Dernière édition par Sugar W. Stewart le Mer 3 Mar - 22:19, édité 1 fois
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James C. Owen

James C. Owen
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MessageSujet: Re: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyMer 3 Mar - 16:33

« Le masochiste ne se morfond pas
sous le regard des autres
il tente de se comprendre en ce miroir
dans le reflet que lui renvoie sa propre vie. »

    Je ne repensais jamais au jour de la mort de ma soeur. Je préférais de loin me plonger dans des moments plus vivaces dans mon esprit, et emprunts de bien plus de beauté et de joie. Quoi que durant un très long moment ce ne fut pas la joie qui régit ma vie, mais la douleur abominable de la perte et de la culpabilité. Et que Dieu m'en blâme, si je ne pouvais que geindre éternellement sur cette perte qu'eut été celle de ma soeur. Je crois bien pouvoir affirmer que jamais je ne saurais m'en remettre et que si telle fut le cas un jour je ne me remettrais pas d'une telle trahison envers ma soeur. Car tout le problème était là. Quand savoir si c'était la vie qui reprenant son coure, si j'avais oublié ma soeur, ou si simplement je l'avais accepté ? Et la terreur de l'oublie que je prendrais comme un affront fait à cette douceur qu'était l'enfant, me plongeais dans un état de traumatisme accablant. Je ne pouvais tout simplement pas m'en détacher et je l'avais fais, je m'en serais voulu durant longtemps encore. Je n'y pouvais rien, ou plutôt je ne voulais pas remédier à cet état des faits. Pour le moment je vivais bien ainsi, et le lourd fardeau qu'était mon envie d'y penser pour ne pas oublier se révéler être d'un poids supportable face à tout ce qu'il y avait eu avant cette résignation.

    Et si je ne voulais pas y penser trop souvent, aujourd'hui était le jour lié à ces souvenirs. Je n'étais pas d'humeur trop ombragée, aussi je savais que j'aurais tout le temps de me remettre de telle pensés. Me laissant aller à me remémorer les années qui suivirent sa mort, je retrouvais l'image d'un garçon qui n'était plus vraiment humain. Après qu'elle soit partie j'avais perdu une partie de moi, de mon être, de l'âme qui me caractérisait devant dieu, et peut-être que cela expliquer à présent mon hérésie. Je ne me complaisais aucunement à vivre avec ce dieu qui m'avait tourné le dos à l'époque et si j'avais voulu qu'il me sauva comme il en sauva d'autres, il ne fit rien. Et les miracles ne s'étaient jamais produit dans ma maison. Pas depuis la naissance de ma soeur qui nous fut arrachée bien trop tôt. Je prenais la foi de mes parents comme une horrible trahison envers ma douce Katelyn, et c'est ce qui expliqua ensuite mon mutisme et ma haine envers mes géniteurs. Depuis que j'avais repris gout à la vie je ne leur donnais aucun respect. Je les appelais lorsqu'une aide financière ou une envie matérielle stupide me prenait, mais rarement pour chercher du réconfort ou de l'aide. J'avais appris il y a bien longtemps que j'étais seul à présent. Depuis neuf ans déjà je ne pouvais me résoudre à oublier, et avancer dans ma vie. Socialement tout semblait bien aller. En réalité, je n'avais jamais été aussi seul que depuis sa mort, et je n'avais pas envie que cela change.

    Durant des années, ou plutôt durant presque trois ans, je m'étais enfermé dans un mutisme, une boite noire et close, où se logeaient toutes mes pensés et mes peurs. L'appréhension qui me rongeait les sangs dés que j'osais penser aller dehors. Je devais pourtant me résoudre à une vie extérieur, puisque l'école se trouvait de l'autre côté de la porte de chez moi. Ainsi donc, c'est le seul endroit où je m'autorisais à aller durant bien longtemps, et de cela mes parents n'étaient pas d'accords. Ils tentèrent bien souvent de me trouver des amis, mais je les faisais fuir avec mon regard noir et mon manque de parole. Je n'autorisais pas même les politesses, par un manque d'envie évident et d'intérêt tout autant il en convient. Aussi, je me mis dans ma chambre, puni pour mon manque de sociabilité, et c'est là que je trouvais l'inspiration d'écrire pour la première fois. La douleur morale m'obligea à me procurer une douleur physique allant parfois jusqu'au coma ou à l'évanouissement. Je ne regrettais rien cependant, car si il y avait bien une chose que ce temps m'eut appris, c'est que je n'avais pas besoin des autres pour vivre.

    Pourtant il y eut un temps où tout cela ne m'aurait jamais traversé l'esprit. Un temps où j'étais un petit garçon comme tout les autres qui rêvait de ballon rond et de voiture de sport. Jamais lorsque j'avais huit ans on ne m'aurait fait croire que j'aurais voulu devenir écrivain. Je me serais moqué de vous à coup sur. Je voulais devenir fort, et sportif, être un battant pour pouvoir protéger ma soeur. Je voulais tout faire pour elle, jusqu'à décrocher la lune. Je n'avais pas même eu le courage de lui crier de se battre. La convalescence avait duré longtemps et rien n'aurait pu la sauver sinon elle. Mais jeune comme elle l'était elle ne l'avait pas compris. N'avait pas semblé le comprendre, et je n'avais pas été là pour le lui dire. Rien n'aurait pu la sauver à par elle. Et bien que les médecins m'eurent dit plus tard que l'on aurait rien pu faire, je ne pouvais y croire. Et c'était ma plus grande honte. Je m'en voudrais toute ma vie pour cela. Je me souvenais la dernière fois que je l'eus vu à l'hôpital. Elle m'avait sourit, et n'avait rien dit. Pas plus que moi, mais tout deux savions que c'était la dernière fois.


    SUGAR - Avec plaisir ! Un hasard ? Et bien... je suis bien heureuse que ce hasard tombe sur moi !

    Je souris, et ris même en reprenant pied à la réalité. Sugar avait ce don unique de me faire un bien fou et de me faire revenir à moi en y rien de temps. Et surtout, le plus important tout autant que le plus troublant, c'est que j'étais dans l'incapacité d'être en colère contre elle, ou juste d'être réellement désagréable. Ce genre de sentiment était feint en sa compagnie. C'était ainsi, et c'était la première fois que le fait de me disputer avec quelqu'un me semblait si impossible ou incommensurable. Je ne pouvais pas penser un jour lui en vouloir de quoi que ce soit.


    SUGAR - Je réalise que tu ne m'as jamais parlé de toi... Je ne te connais quasiment pas. Tu pourrais éclairer ma lanterne ?

    Je souris. Décidément la demoiselle était en forme aujourd'hui.

    JAMES — Parlons-en en chemin. Je connais un café plutôt sympa dans le coin ( =D ).

    Je lui fis signe de me suivre et ne repris la parole que lorsque nous fûmes sortie du parc devant l'église. Soudain je me sentis mieux et respirais un grand coup avant de me tourner vers elle.

    JAMES — alors, que veux-tu savoir sur ma modeste personne ?
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une ville étrangère...|| pv James Vide
MessageSujet: Re: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyLun 8 Mar - 1:36

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« Can you turn my black roses red»



  • On croit souvent que la vie est longue. Mais au fond elle est courte. On croit que le temps est devant nous, que nous pouvons prendre notre temps et toute faire avec patience et prendre le temps de savourez les bonnes choses de la vie. Mais dans certains cas, ce n'est pas comme ça que cela fonctionne. Non, certaines personnes n'ont pas le temps de toutes ses bonnes choses et c'est là la plus grande injustice de la vie. Pendant que moi, je peux profiter de ce qui m'entoure, prendre le temps de savourez les bons moments, d'autres ne font que lutter pour survivre, et la plupart du temps meure sans jamais avoir profité de la vie au maximum. C'est pour ça que je veux devenir médecin. Cela me donnera l'impression que je peux aider à changer ce fait. J'ai dans l'idée que je vais aider mes patients à profiter du temps qu'il leur reste s'ils sont proche de la mort, ou je ferai de mon mieux pour leur donner la meilleure chance de survie si c'est possible. Je veux faire une différence dans le monde, mais pas cliché comme tout le monde voit, en donnant aux pauvres, en tentant de sauver le monde entier de la famine, bien que cela soit très utile et gagne le respect des gens, moi incluse. Non, je veux changer le monde en aidant tous les jours des gens malades à aller mieux, en voyant dans leur visage la grattitude que leur à apporter mon aide. C'est ça que je veux faire... Je veux changer le monde à ma manière, un petit geste à la fois. Bien des gens me diront que de changer la vie du monde, c'est impossible, mais je ne les croirai pas, non, je leur dirait qu'à force de petits gestes concrèt qui semble bien bénin, leur vie pourra changer et que ces petits changements pourront leur redonner un semblant d'espoir. Je n'ai eu personne pour faire ce changement dans ma vie. Et j'ai trouver cela épouvantable , puisque je devais y arriver toute seule. Mais maintenant, j'en remercie presque le ciel, parce que cette expérience m'a donné la force de comprendre ce que certaines personnes peuvent vivre, elle m'a donné le gout d'aider ceux qui comme moi, on besoin de cette aide qu'ils trouvent miraculeuse dans certains cas. Je veux donner ce que je n'ai jamais reçue.

    James était ma bouffé d'air frais.Lorsque je me retrouvais avec lui, j'avais toujours l'impression que la mort de Samuel s'était envolé, sans vraiment jamais disparraître, cela va de soi. Non, j'avais simplement l'impression que sa présence me faisait me sentir bien, me disait de profiter de la vie, de la vivre pendant que j'en avais la chance, de profiter du fait que je sois encore la pour vivre toute sorte d'expériences. J'avais le courage de vivre sans mon frère et de réaliser mes rêves, mes projets, comme lui l'aurait voulu. Je pouvais vivre pleinement en ayant en tête que mon frère était fière de moi. Lorsque j'étais a Harvard, avec mes amies et mon petit ami, j'oubliais a quel point cette sensation était bonne. Elle me revenait lorsque je voyais des photos de mon frère et moi avant sa mort, lorsque des souvenirs de lui et moi ensemble, me revenaient avec forces et que le trou encore présent dans ma poitrine me faisait un mal de chien. Alors, je pensais a la sensation que la présence de James m'apportait. A ce moment précis, tout me semblait possible, mon frère me semblait proche et prêt à m'aider en cas de besoin, J'avais l'impression qu'il me donnait ses dernières forces. C'était quelque chose de grisant que de le sentir proche de moi de cette façon, comme avant.

    JAMES — Parlons-en en chemin. Je connais un café plutôt sympa dans le coin ( =D ).

    À ces mots je revint à la réalité. Je le regardais en souriant. Il me proposait un café dans une petit bistro du coin, ce que je ne refusais guère puisque je n'avais jamais vraiment eu la chance de visiter Londres et que de marcher dans ses rues célebres me plaisait beaucoup.

    SUGAR - Avec plaisir mon cher. J'ai toujours voulu visiter Londres!

    Je le suivais et quittais enfin avec soulagement le lieu ou se trouvait l'église. Je détestais les églises et celle-la ne faisait aucunement exception. J'essayais le plus possible de tenter de comprendre l'attachement de Samuel pour cette religion, mais je n'y parvenais jamais. La médecine et la religion ne devait pas bien se mélanger. Mais je savais aussi que je n'étais pas faite pour ce genre de conneries. Par contre, qu'est-ce que je ne ferais pas pour l'amour que je portais à mon frère...

    JAMES — alors, que veux-tu savoir sur ma modeste personne ?

    Je souris. Nous marchions depuis déjà quelques minutes en silence, alors cet éclat soudain de voix me rammena au présent, même si tout autour de moi, les voitures circulaient dans un bruit effrayant mélanger au paroles des passant qui ne cessait de nous bousculer lorsque les rues se retrouvaient trop étroites pour tant de monde. Je le regardais avec un sourire en coin. Ce que je voulais savoir? Oh... les choses habituelle. Avait-il une famille? Où avait-il vécu son enfance? À quoi avait ressembler sa vie jusqu'à maintenant? Ce genre de chose que l'on demande pour apprendre à connapitre quelqu'un.

    SUGAR - Et bien... Les normalitées. Commençons par ta famille... Je pourrais bien te parler de la mienne par après si cela te dit.
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James C. Owen

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MessageSujet: Re: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyMer 17 Mar - 15:45

« La curiosité me brule,
mais la peur m'ébanouit
dans les bras de l'adorable ignorance. »

    L'homme était incapable de vivre seul. Éloigné de toute civilisation il devenait fou, prit d'une soudaine folie qui ne lui laissait que peu de répit. Le sommeil le reposait, pour que le lendemain il ne se réveille que plus seul encore, après avoir rencontré des monstres étranges qui lui avaient pourtant tenu compagnie. Je ne pouvais pas croire qu'un homme puisse passer sa vie loin d'autres membres de son espèce. Car il en était ainsi, nous ne pouvions nous passer de la présence des autres autour de nous qui nous rendait vivant. Loin de l'agitation des inconnus, nous mourrions. Vivre seul revenait à ne pas se savoir vivre, ne pas sentir le regard curieux de d'autre, ou envieux, ou même écoeuré était un supplice. Nous avions besoin de ce regard sur nous qui nous donnait de l'importance, une identité propre à laquelle nous nous rattachions. Il en était ainsi pour chacun d'entre nous, et même pour les plus aigris, ou cruels. Chaque homme sur terre avait besoin de se voir dans les yeux des autres autour. C'était notre principale raison de vivre.

    SUGAR
    - Avec plaisir mon cher. J'ai toujours voulu visiter Londres!

    Il arrivait aussi que l'on s'attache à la tendresse de ces regards pourtant inconnus au départ. Qu'est-ce qu'une amitié sinon un regard, une voix, un parfum qui soudainement nous retourna le coeur et ensoleilla notre vie. La première fois que j'avais vu Sugar elle avait illuminé mon existence avec un seul sourir, et j'avais tout de suite sut que s'en était fini des jours de pluie et de peine, qu'enfin j'allais pouvoir me sentir de nouveau exister sous le regard d'une femme. Et il n'y avait rien eu d'amoureux entre nous, ce n'était pas plus le cas aujourd'hui. Je tenais à elle, c'était une évidence, mais outre cela je ne me mélais que peu de sa vie, et je ne savais rien d'elle ou presque. Je savais qu'elle ne rougissait pas facilement, qu'elle passait sa main dans ses cheveux lorsqu'elle était gênée, et que surtout elle souriait faussement lorsque la mélancolie la prenait. J'avais cru que ce serait un jour de peine pour elle aujourd'hui, mais dés que j'apparaissais elle semblait aller mieux, et moi avec. Notre relation était bien étrange, et je ne me risquerais pas à essayer de la comprendre. En général, lorsque je souhaitais commencer à déchiffrer une chose aussi intime et humaine, je ne m'arrêtais pas avant d'avoir compris enfin, et une fois cela fait, je coupais les ponts. Je ne le voulais pas, sans que je ne puisse savoir pourquoi, j'avais besoin d'elle près de moi.

    Aussi, je profitais de la croiser par hasard d'une promenade dans la capitale pour passer du temps avec elle. Nous marchions entre les passant anglais qui courraient sur les trottoirs, et circulions entre les touristes envieux de photos de Londres. Un chinois nous stoppa un instant, et nous demanda de prendre une photo pour lui. Devant une de ces cabines de téléphones rouges qui parsemaient la ville et la rendait particulière selon les brochures de tourismes. J'acceptais en souriant, et l'homme ainsi que sa femme et ce que je devinais être sa fille, se mirent tous trois devant la machine. Ils souriaient, heureux d'être immortalisé dans un instant pourtant d'un burlesque affligeant. Je retenais un rire moqueur, appuya sur le bouton et leur rendit l'appareil avec un sourire et un "have a good day" polie. Je pris la main de Sugar dans la mienne, et nous reprîmes notre route.

    Je ne lâchais sa main qu'une fois sortit de la foule de touristes en m'assurant qu'elle me suivait encore. Nous étions presque arrivé lorsque je lui proposais de poser sa question. Je n'avais pas une envie particulière de me dévoiler, mais si cela ne tenait qu'à moi je ne parlerais jamais de qui j'étais, à personne. Seule ma meilleure amie en savait plus sur moi que n'importe qui, et pourtant elle avait tout découvert seule. Je la connaissais depuis bien trop longtemps pour que mes secrets ne soient dévoilés. Néanmoins, je me persuadais que je pouvais parler à Sugar. Mon instinct me disait qu'elle pouvait me comprendre. Mais la simple pensé de parler de Katelyn aujourd'hui me donna un frisson. J'étais de bien trop bonne humeur pour revenir sur mon passé. Elle posa sa question alors que nous arrivions devant le "Café français".

    SUGAR - Et bien... Les normalités. Commençons par ta famille... Je pourrais bien te parler de la mienne par après si cela te dit.

    Je ris jaune, en lui tenant la porte pour qu'elle s'engouffre dans la pièce chauffée. Il n'y avait pas foule, parce que le café était placée en dehors du centre d'activité. Le patron était français, et cela me faisait du bien de temps en temps de venir pour parler ma langue maternelle. Quoi que j'étais devenu bilingue avec le temps, et il est vrai que j'affectionnais la langue de Shakespeare autant que celle de Molière.

    JAMES
    — Mais j'y compte bien ! Hum ... Ma famille ? Mon père est un homme d'affaire, un banquier à Genève, en Suisse. C'est là que j'ai grandit. Ma mère est avocate, mais ne travaille pas des masses. En même temps ils gagnent bien assez d'argent comme ca si tu veux mon avis.

    Je lui présentais une table et lui proposais de s'assoir d'un geste de la main. Je lui tins sa chaise avant de m'installer à mon tour face à elle et de continuer.

    JAMES
    — Je n'ai pas une famille uni. Un ... Accident il y a bientôt huit ans à fait que j'ai coupé les ponts avec mes parents. Depuis que je suis venu étudier ici je ne leur parle plus vraiment ... Saut quand j'ai besoin d'une nouvelle voiture. J'imagine que ... ta famille doit être bien mieux que la mienne. Tu es si douce et généreuse ... Bien loin de l'hypocrisie qui me sciait tant ...
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une ville étrangère...|| pv James Vide
MessageSujet: Re: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyJeu 18 Mar - 0:41

une ville étrangère...|| pv James Suy33n>une ville étrangère...|| pv James 30t7213
James And Sugar

« Il y a des jours où tout est blanc,
des jours où tout est noir mais,
je n'ai pas encore trouvé d'entre deux.»



  • Je me promenais à travers la foule, James à mes côtés. Je regardais tout autour de moi comme une enfant fascinée. Je regardais les merveilles de cette ville, les horde de touristes qui affluaient et qui nous bousculaient, qui prenaient des photographies d'une ville qu'il ne verraient probablement une seule fois dans leur vie. Alors, ils capturaient le plus de moments possible, pour être certain que jamais ce voyage ne quitterait leur mémoire qui plus tard aurait quelques défaillances. Je voyais toute sortes de personnes tout autour de moi, elles étaient pressée ou lente à avancer, elles étaient jeunes ou vieilles, mais tous ou presque avaient le sourire au lèvres savourant le moment présent. Une bonne chose en soi, cela permettait de vivre plus longtemps j'en était certaine. Profiter de la vie, la vivre à fond et prendre le tout positivement aidait à prolonger l'existence j'en étais persuadée. Je vit les plus beaux paysages que je n'ai jamais vue, plus beau encore que ceux vus au États-Unis. Ils avaient cet air ancien bien conservé et cet air de moderne inclus dedans. Ils avaient réussis à garder l'histoire en même temps de rendre la ville attraillantes pour les gens modernes d'aujourd'hui qui aimaient voir les dernière modes en structure. Je trouvais fascinant ce mélange des époques, si bien harmoniser. C'était tellement époustoufflant que je ne pouvait pas détacher mon regard de ces lieux qui resteraient à jamais gravés dans ma mémoire.

    Je tournais brusquement la tête lorsque James nous arrêta pour photographiés une famille chinoise qui voulait une photo souvenir devant les cabines téléphoniques rouges qui parsemaient la ville. C'était tellement communs au reste de la place mais en même temps c'est comme si cela faisait parti du décor. C'était étrange de constater comment un «meuble» pouvait être si respectif à une ville sans jamais ne pouvoir être reproduit ailleurs. J'avais vu de ces machines à Las Vegas dans le pavillon de Londres, mais jamais cela ne voudrait dire la même chose qu'ici, même si le lieu était identique. Une fois la photographiers prise, il me prit par la main et m'entraina vers le petit café dont il m'avait parlé. Sa paume était chaude dans la mienne, j'aimais ce contact en même temps qu'il me faisait mal. Il me rappelait mon frère. Beaucoup de choses chez James me rappelait mon frère. Entre nous, il n'y avait jamais eu plus que de l'amitié à l'état pur. Je n'avais jamais ressentie une attirance physique pour James, mis à part qu'il me fasse le plus grand bien. C'était bien comme ça, je n'avais pas besoin de relation compliqué côté sentimental ces derniers temps dans ma vie. Je le suivais toujours et lorsqu'il lache ma main, nous étions dans un quartier mopins fréquenter de la ville, mais tout à fait chaleureux malgré tout. Il y avait de belles vitrine illuminé, des boutiques de petits souvenirs de Londres et toute sortes de magasins de quartier bien amusant à regarder. Cela me rappelait le Kanssas, là où j'avais vécu toute mon enfance. Il y avait des petits coins plus rustiques comme celui-ci et je pouvais passer des heures à m'y balader avec plaisir sans jamais m'en lasser.

    Il me tint ouverte la porte du café français devant lequel nous étions arrêter. J'y entrais avec curiosité. Le tout était charmant, avec quelques petites tables et une bonne odeur de viénoiseries bien chaudes et sortant à peine du four. Notre femme de ménage était française, alors parfois elle nous faisait des patisseries de son pays natal. C'est d'ailleurs avec elle que j'avais appris le français, une langue que j'appréciais grandement.

    JAMES — Mais j'y compte bien ! Hum ... Ma famille ? Mon père est un homme d'affaire, un banquier à Genève, en Suisse. C'est là que j'ai grandit. Ma mère est avocate, mais ne travaille pas des masses. En même temps ils gagnent bien assez d'argent comme ca si tu veux mon avis.

    Je m'assit à la place qu'il me désigna et pris place devant lui. Je goûtais le café au lait qu'il m'avait comandé. Il ne savait pas beaucoup de moi, mais ça, il le savait! Au fond, nous ne savions pas beaucoup de choses l'un de l'autre. Alors, je l'écoutais parlé de sa famille et sourit.

    JAMES — Je n'ai pas une famille uni. Un ... Accident il y a bientôt huit ans à fait que j'ai coupé les ponts avec mes parents. Depuis que je suis venu étudier ici je ne leur parle plus vraiment ... Saut quand j'ai besoin d'une nouvelle voiture. J'imagine que ... ta famille doit être bien mieux que la mienne. Tu es si douce et généreuse ... Bien loin de l'hypocrisie qui me sciait tant ...

    Ce fut à mon tour de rire jaune cette fois. Non, ma famille n'avais pas été aussi unis qu'il le pensait à une époque. Simplement, je ne lui en avais jamais parlé, voilà tout. Mais aujourd'hui, il fallait bien le faire. Étrangement, cela ne me gênait absolument pas, j'avais une entière confiance en James, plus qu'il ne pourrait le penser lui même.

    SUGAR - Oh... Disons que moi mes parents sont plus images stéréotype des États-Unis. Mon père est un homme d'affaire propère aussi, qui a plusieurs compagnie de textile à travers le pays et ma mère était pédiatre avant d'avoir des enfants, ensuite, elle est devenue femme au foyer. Elle a toujours été là pour s'occuper de nous. Mais contrairement à ce que tu penses ma famille n'a jamais été aussi unis qu'au début à une époque. Elle a eu des ahuts et des bas, malheureusement plus de bas....

    Je prenais une gorgée de café avant de continuer

    SUAGR - Lorsque j'avais 16 ans mon frère à eu un accident de voiture. Nous venions d'emménager à Bervelly Hills à Los Angeles. Mon frère était tout pour moi, à un moment je parlais plus à lui qu'à ma propre mère qui était toujours à la maison. Sa mort fu déclarer quelques heures après son arrivé au urgences. J'étais là au moment de sa mort et c'est à moi qu'il a dédié ses derniers mots. Après cela, je me suis éloignée de mes parents, ils tentaient de comprendre sans y arriver. mais maintenant la situation se rétablie peut à peut. C'est probablement à cause de mon frère que je suis devenue si douce, il m'a montré ce qu'était la vie. C'est aussi à cause de lui que j'étais à l'église aujourd'hui, malgré ma non croyance... Ça fait exactement 3ans aujourd'hui...

    Je souris. Sincèrement cette fois, En parler à James m'avait fait du bien, plus que d'en avoir parlé à n'importe qui d'autre qui était au courant. On aurait dit qu'il me comprenait vraiment lui. Je n'étais même pas triste, du moins, à peine. Au contraire, je me sentais mieux maintenant plus sereine.
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James C. Owen

James C. Owen
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MessageSujet: Re: une ville étrangère...|| pv James   une ville étrangère...|| pv James EmptyJeu 18 Mar - 19:45

« Chaque jour au lever du soleil
pour ne pas sombrer dans la mélancolie
je me persuade que tu es avec moi
dans chaque nuage qui surplombe le ciel. »


    J’aimais venir dans ce café. La première fois que je l’avais découvert ce fut par un heureux hasard. Venu à Londres pour découvrir le pays qui m’accueillerait pour les prochaines années, je me baladais sans vraiment savoir où j’allais, me persuadant que je pourrais de toute manière trouver un passage souterrain pour prendre le métro. J’avais vu Big Ben tout d’abord, car il semblait que ce fut un passage obligé pour chaque nouveau venu, ou touriste. Magnifique tour d’un style baroque, elle surplombait le centre touristique de la ville au moyen de son architecture d’une grande beauté. Sa cloche sonnait chaque heure d’une musique particulière et connu dans le monde entier. Personne ne saurait ignorer, ou ne pas reconnaître cette mélodie qui résonnait dans le cœur de chaque habitant dans la capitale anglaise, comme tant de promesse de poésie et de libertés. Et la beauté du monument ne saurait en rien rivaliser avec les richesses que la citée nous offrait. La seconde chose que je découvrais fut Picadilly Circus, suivi de Camden, pour terminer avec les musées d’art, et d’histoires. Les librairies, surtout, et les cafés, les endroits branchés. J’avais passé à l’époque une semaine de vacance déjantée tout à fait remarquable qui restera probablement gravée dans ma mémoire. J’avais fait plusieurs rencontres passionnantes, et intéressantes. Dans les boîtes de nuits j’avais découvert de nouvelles façons de « danser » que j’avais beaucoup apprécier soit dit en passant. De plus, il m’avait paru bien plus plaisant de vivre dans ce pays qu’en Suisse où tout ce que vous faisiez était observé par les passants inconnus qui vous jugez dés le premier regard. Tout là-bas n’était que paraître, et je ne supportais plus ce genre de comportement qui dévalorisait l’expression artistique et la liberté d’expression. Cela convenait à mes parents qui se complaisaient à ne pas se morfondre pour que leur amis ne leur tiennent pas rigueur de la honte que cela leur causeraient de se laisser aller au chagrin. Je n’étais pas aussi frigide, j’étais bien fier de pouvoir être un être à part, pouvant ressentir, pleurer, ou rire, et je souhaitais pouvoir le faire sans être jugez et classé dans une catégorie de personne peu recommandable. J’étais bien heureux aujourd’hui de vivre ici.

    Je n’étais retourné en Suisse qu’une seule fois en trois ans. Ce fut il y a deux ans, peu de temps après ma rupture avec Bliss Shadow, alors que soudain pris d’une langueur affreuse, j’avais voulu disparaître un temps. J’avais pris le premier vole pour ma mère patrie, et j’étais monté sans plus d’affaire qu’un sac rempli d’une rose et d’un t-shirt propre. Je n’étais pas rentré chez moi, du tout. J’avais pris la direction du cimetière, au nord de la ville, et j’avais marché à travers les tombes un moment qui me parut plus que long. Je n’aimais pas ce genre d’endroit, et je n’y étais allé qu’une fois en tout et pour tout. Ce fut ce jour-là. J’avais trouvé l’emplacement de son tombeau sans vraiment m’en rendre compte, mes jambes dirigeant mon corps sans que je n’eus de pensés réelles pour me raccorder à ce qui m’entouraient alors. Je m’étais effondré devant elle, me mettant à nu, laissant tomber le masque d’indifférence et de fierté que j’érigeais comme un flambeau depuis des années. J’avais pleuré longuement sur les pierres qui recouvraient son corps, en l’appelant, la priant de me consoler, de me revenir, de me prendre contre elle, de rire encore, ou de simplement prononcer mon nom adorablement comme elle le faisait autrefois. Mais rien. Le silence avait fini par sa faire alors que mes larmes s’étaient taris sur mes joues. Me blâmant pour un comportement si peu fier je m’étais levé en souriant, reprenant pied à la vie et à l’envie de vivre surtout. Je n’avais plus pour préoccupation de survivre, cela s’était terminé avec ma relation amoureuse avec Bliss. Je lui devais au moins cela bien qu’elle ne le fut jamais. J’avais sorti la rose rouge claire de mon sac et l’avait déposé sur la tombe, j’en caressais la pierre, stupidement, et parti en riant de moi. Deux jours plus tard je repris l’avion pour Cambridge.

    Et j’aimais plus que de raison l’Angleterre. Cette Faculté que nous avions ici à trouver de tout et n’importe quoi. SI nous pouvions facilement trouver des Punks à Camden, j’avais tout aussi facilement trouvé un café français près de Soho. La première fois que j’y étais venu c’était avec une bande de Bretons venus passer deux jours dans la capitale. Nous logions dans le même hôtel à l’époque, et ils m’avaient embarqué ici de force. Depuis je revenais presque tous les mois et le patron avait fini par apprendre mon nom, tout comme une charmante serveuse qui vint justement vers nous lorsque j’entrais avec Sugar. Alors que nous nous assîmes, la demoiselle vint vers nous, et se pencha vers moi avec un sourire coquin qui me fit envie. Elle me claqua deux bises sur la joue – comme au pays – et remonta en s’assurant que je puisse bien profiter de son petit décolleté du jour. Elle nous demanda ce que nous prendrions.

    JAMES — Un café au lait pour la demoiselle, et un … café avec un sucre pour moi, s’il te plait ma belle. ( en français dans le texte xD )

    Après un « avec plaisir mon mignon » dit avec un accent français proprement du sud, elle s’éloigna et nous laissa discuter un petit moment avec Sugar, juste assez pour que je lui parle de ma famille, un air détaché sur le visage. Il y avait bien longtemps que je ne m’étais pas préoccupé d’eux, et aujourd’hui je leur en voulais encore de tout ce que j’avais vécu à cause d’eux, et de leur égoïsme. Pourquoi devais-je surmonter la mort de ma sœur si eux en étaient incapables ? Je ne l’étais pas plus, et bien que j’eus plus de temps pour m’y faire, je ne voulais pas me détacher d’elle. Je l’aimais de trop, et je sentais que cette souffrance m’aidait à profiter de la vie, tout aussi paradoxalement que cela puisse paraître. Je souriais à l’hypocrisie de cette vie de bohème que je m’étais choisi. Je voulais devenir artiste, écrivain, ou même poète. Je savais que je pourrais vivre longtemps de mon art, tant que je n’oubliais pas ma sœur. Je lui devais au moins cela. Lorsque j’eus fini de me plaindre de mes parents, la serveuse vint et nous servit nos tasses. Je savais ce que Sugar aimait, et à mon sens ce sont ces petits détails qui créaient notre relation, peut importe ce que j’ignorais d’elle. Cependant, il semblait qu’aujourd’hui n’était pas un bon jour pour ma demoiselle, et je pouvais au moins fournir l’effort de l’écouter. Peut-être même me sentirais-je d’humeur à me confier à mon tour, bien que j’en doutais fortement.

    SUGAR - Oh... Disons que moi mes parents sont plus images stéréotype des États-Unis. Mon père est un homme d'affaire propère aussi, qui a plusieurs compagnie de textile à travers le pays et ma mère était pédiatre avant d'avoir des enfants, ensuite, elle est devenue femme au foyer. Elle a toujours été là pour s'occuper de nous. Mais contrairement à ce que tu penses ma famille n'a jamais été aussi unis qu'au début à une époque. Elle a eu des ahuts et des bas, malheureusement plus de bas....

    Ma jeune « sœur de substitution » était donc une demoiselle américaine stéréotypée. JE trouvais cela amusant, bien que je ne vois pas vraiment d’où lui provenait son stéréotype. Certes, ils n’étaient pas rares les Américains qui réussissaient dans de grandes entreprises, et je trouvais que nous faisions cela avec plus de classe et de modestie qu’eux. Quoi que la modestie ne nous revînt pas vraiment à nous les Suisses, et nous nous prenions presque pour les banquiers du monde. En somme, je fronçais les sourcils lorsqu’elle annonça que sa mère n’avait pas le temps de s’occuper de « nous » devinant ainsi qu’elle n’était pas fille unique. Cependant, elle ne m’avait jamais dit qu’elle avait eu un frère ou une sœur. Tout comme moi d’ailleurs. JE compris alors que je ne pourrais jamais être proche d’elle, tel que je le souhaitais, je ne pourrais jamais avancer dans ma relation avec elle si je ne lui disais pas tout. Trop de secret risquait de nous nuire, et nous finirions par ne plus apprécier la présence réconfortante de l’autre. Je le devinais à ce moment, et je me sentais presque près à vider mon sac. Cependant, je la vis boire un peu, et je sus qu’elle n’en avait pas fini. J’eus l’envie de la réconforter à cet instant, mais me retins, et la laissais finir.

    SUAGR - Lorsque j'avais 16 ans mon frère à eu un accident de voiture. Nous venions d'emménager à Bervelly Hills à Los Angeles. Mon frère était tout pour moi, à un moment je parlais plus à lui qu'à ma propre mère qui était toujours à la maison. Sa mort fu déclarer quelques heures après son arrivé au urgences. J'étais là au moment de sa mort et c'est à moi qu'il a dédié ses derniers mots. Après cela, je me suis éloignée de mes parents, ils tentaient de comprendre sans y arriver. mais maintenant la situation se rétablie peut à peut. C'est probablement à cause de mon frère que je suis devenue si douce, il m'a montré ce qu'était la vie. C'est aussi à cause de lui que j'étais à l'église aujourd'hui, malgré ma non croyance... Ça fait exactement 3ans aujourd'hui...

    Elle me sourit, et ce sourire valait tout l’or du monde. Il était sincère, et j’avais comme l’impression que parler de ces souvenirs douloureux – je le devinais assez aisément – ne l’avait pas plus troublée que cela. Je la trouvais magnifique à ce moment-là, et répondis à son sourire avec chaleur et bonheur. J’étais bien, heureux pour elle, bien que je n’eus rien fait d’extraordinaire qui me vaille une si haute opinion de moi-même à cette instant. Cependant je me sentais le cœur léger, et près à me confier enfin, pour la première fois. J’en avais déjà parlé avec Bliss, mais le choix ne m’en avait pas été donné, et je ne pense pas que j’étais vraiment ravi qu’elle le sache. Avec Sugar c’était différent, je voulais qu’elle soit au courant. Je bus une gorgée de mon nectar de jouvence, et m’installais plus confortablement.

    JAMES — je comprends … j’ai connu la même chose, ou presque. Ca remonte à bien plus longtemps. 8 ans, comme je te le disais. Lorsque j’eus 7 ans, mes parents m’ont annoncé que j’allais avoir une petite sœur. J’ai toujours su qu’ils m’aimaient, mais cela n’avait rien en comparaison à la vénération qu’ils portèrent à Katelyn dés le premier jour. Elle était tout ce que je chérissais le plus. Je l’aimais à en perdre la raison, et je me persuadais souvent que j’étais le meilleur frère qu’il y eut pour elle … Dés le premier jour je lui avais appartenu. Elle nous a ensorcelé, et la vie chez nous ne tournait qu’autour d’elle. Et j’ai longtemps cru qu’elle était un ange, éternel …

    Je posais ma tasse, et me redressais, posant mes coudes sur la table pour me pencher vers Sugar. Je souriais à son simple souvenir, et pourtant je sentais venir la vague de mélancolie et de honte qui me submergeait toujours. Elle semblait cependant bien loin cette fois, et je n’étais pas sur qu’elle puisse me prendre. J’étais comme pris dans une bulle de bien-être avec Sugar, et je sentais le besoin de lui dire, de me révéler devant elle. JE sentais aussi que c’était ce qu’elle avait besoin d’entendre, de savoir. Que je devais le faire, pour elle, comme pour moi.

    JAMES — Mais elle était leucémique. Lorsqu’elle eut trois ans, elle tomba gravement malade. Mon monde s’écroula. Je n’eus pas le force de … lui demander de se battre. Au dernier noël de sa vie, elle avait demandé de l’espoir au père noël. C’était si enfantin, et stupide. Pourtant j’y ai cru lorsqu’elle m’a dit qu’elle l’attendait, accoudée à la fenêtre de sa chambre d’hôpital … Mais l’espoir ne vint pas. Trois semaines plus tard elle était morte. Aucun mot n’avait été échangé entre nous. Juste un regard. Mais je savais, j’avais compris dans ce simple échange que s’en était fini. Qu’elle était fatiguée de se battre. Je ne l’ai cependant pas accepté, et aujourd’hui encore j’ai du mal à … Vivre sans elle.

    Je soupirais, attendant que la douleur vienne, mais il n’en fut rien. Je pris une autre gorgée, rassuré, serein.

    JAMES — Mes parents se sont retournés vers Dieu, mais j’ai eu beau lui demander, il ne me ramena jamais ma sœur, alors à quoi bon croire en lui et me montrer vertueux. Je préfère profiter de chaque instant en souvenir de ma sœur. Et je propose de lever nos verres et la vie qui nous attend, et aux souvenirs glorieux de notre futur !

    Je trinquais, laissant ma tasse aller contre la sienne, et rit, avant de boire encore, et de demander à la serveuse de revenir. Je lui demandais des viennoiseries, et des gâteaux, prétextant une chose à célébrer. Tout cela en français évidemment, j’étais bien trop heureux de retrouver ma langue. Me retournant vers Sugar, je lui souris, heureux, bien dans ma peau, et surtout près à toutes les folies.

    JAMES — Avais-tu autre chose à me demander ? { xD }
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