Once upon a time ...
C'est le 13 mai 1990 que je vois le jour pour la première fois, que mes poumons s'emplissent d'airs, que mon odorat naquit tout comme tous mes autres sens qui surent très vite se développer. D'après les divers échos que j'ai put avoir, mes parents étaient jeunes, amoureux, heureux. Ma naissance avait longuement était attendu malgré la vingtaine d'années de ma mère. Mes parents désiraient plus que tout au monde un enfant, le fruit véritable de l'amour qui les unissaient déjà. C'est donc dans un amour infinie que je naquit et que je put commencer à grandir. Nous habitions un quartier de Londres, l'un des plus commun que nous puissions trouver dans la ville mais nous y étions heureux. Mon enfance fut des plus belle, des plus douce..En primaire, je fit ma première grande connaissance, Leah. Très vite, nous devinrent tous deux inséparables, s'amusant à tous les jeux possibles, se racontant tout et n'importe quoi, faisant nos devoirs ensemble le soir. Nous étions, se que nous appelons communément des meilleurs amis mais moi je la considérais comme beaucoup plus que cela. A mes yeux elle était la soeur que je n'avais jamais eu et déjà petit, je m'étais promis de tout faire pour la protéger contre tout et n'importe qui. Je savais déjà avec pertinence que si il lui arrivait un jour quelque chose, une patrie de moi même s'éteindrait, elle était et est toujours essentielle à ma vie ainsi qu'à mon bien être.
Les années passèrent et nous avons grandi. C'est ensemble que nous avons franchi la dure étape du collège. Cette année, j'ai reçu pour mon onzième anniversaire, le plus beau de cadeaux, une guitare. Dès lors je ne put m'en séparer. Je passais mes nuits sur le net à apprendre comment m'en servir. Dès que je rentrais des cours, si je ne traînassais pas avec Leah je m'enfermais dans ma chambre et gratter les cordes de mon instrument jusqu'à ne plus pouvoir. Très vite, j'atteins un niveau des plus correct, rendant mes parents plus fières que jamais. Bien sûr, mes résultats scolaires étaient également plus que correct. Vous l'aurez sans doute compris, je n'ai jamais été quelqu'un de très « sociable ». En effet, je suis assez refermé sur moi même, éternel solitaire, rêveur...Leah était la seule amie que j'avais, la seule personne avec qui je parlais et surtout, avec qui j'étais bien.
Mais ma vie, comme celle de mes parents bascula lorsque mon père, avocat, eu d'assez importants problèmes avec son métier. A partir de se moment il changea. Il était moins présent pour ma mère et moi, il se mit à boire...Je crois que passe un temps il leva la main sur ma mère. Quoiqu'il en soit, alors que ma mère s'apprêtait à partir loin de Londres et de l'homme qu'elle aimait encore malgré ce changement et ce comportement inacceptable ce dernier, au bout du gouffre, tenta de se suicider. C'est moi qui l'ai retrouvé. J'avais oublié quelque chose chez nous, ma mère et moi avons donc fait demi tour, c'est en entrant dans la maison que je put le découvrir, effondré dans la salle de bains, une boîte de gellules vide reposant à ses côtés.
Depuis ce jour, mes parents s'aiment d'un amour d'autant plus fort, d'autant plus beau et surtout tout est rentré dans l'ordre. Je ne vous cache pas, que je n'oublie rien mais je suis quelqu'un de lucide, je sais que mon père n'est pas véritablement responsable de tous cela. Et il s'est fait soigné.
Depuis cette histoire, je me suis mit à composer. Mes renfermements dans ma chambre se faisant de plus en plus consécutifs, je décida de m'y mettre un jour, sans même y réfléchir vraiment. Je put me rendre compte que j'aimais cela, créer une mélodie de mes doigts ainsi que poser des mots dessus. Non seulement sur la mélodie mais également sur mes états d'esprits, divergents de temps à autre.
Le lycée fut d'autant plus dur que le collège. C'est à cette époque que je me rendis réellement compte que j'étais seul dans mon monde. Leah elle était quelqu'un de sociable, et n'avait pas de soucis pour s'intégrer et se faire de nouveaux amis. Mais je ne lui en voulait, au contraire j'étais content pour elle. M'enfermant chaque jour un peu plus dans cette solitude devenue maladive, je passais le plus clair de mon temps à travailler mes cours et à composer. Pourtant le soir je m'accordais un peu de répit en grippant le mur de la chambre Leah, ce qui s'avérait être une mince à faire grâce au toit avancé du rez de chaussé et l'échelle jamais rangée...cela faisait très « Dawson » je vous l'accorde mais c'était également devenu nôtre rituel. J'aimais entrer dans sa chambre, qui enivrait la vanille, m'allonger sur son lit collant ma tête contre la sienne, observant son plafond. J'aimais parler de tout et de rien avec elle...Un jour, nous comprirent tous deux que nos parents respectif pensaient depuis quelques temps déjà que c'est en couple que nous finirions si cela n'était pas déjà fait. En apprenant cela, Leah explosa littéralement de rire, quand à moi, je rougi de honte. Comment avaient ils put penser une telle chose, ne connaissaient ils pas le sens de l'amitié. Non, entre elle moi, il n'y a jamais eu et n'aura jamais que de l'amitié. Nous nous le sommes promis étant petits et à ce jour nous ne ressentons uniquement de l'amitié l'un envers l'autre. Il me serrai très déconcertant de, ne serait-ce m'imaginer en couple avec celle que je considère comme ma soeur.
En parlant d'amour, j'ai connu mon véritable premier durant le lycée. Elle était si belle, elle sentait si on. Et puis lorsqu'elle devinait mon regard posé sur elle, elle rougissait inévitablement. C'est elle qui me fit découvrir le véritable sens du mot amour.
Bien sur, cette histoire pris fin. Selon elle, j'aurais du me mettre en couple avec ma guitare.
Déçu et touché je me mis à en jouer d'autant plus, m'attaquant même à la guitare électrique.
Solitaire et réservé je l'étais et le suis toujours mais cela ne m'empêcha pas d'avoir quelques aventures sans fondements ni lendemains...
Grâce à mon travail, je fut le meilleure de ma promotion. Je revois ma mère pleurer de joie à la remise des diplômes...Elle était si belle lorsqu'elle était heureuse. Je savais pourtant que ce jour elle ne pleuré pas seulement de joie. Elle savait que j'avais grandi et elle connaissait mes projets.
J'avais prit la décision de partir du domicile familiale pour l'université de Cambridge.
Cambridge nous y voilà. C'est ici que j'ai entamé des études artistiques, afin de devenir un véritable artiste. Depuis que je suis ici, il m'arrive bien souvent de me produire dans dans pub ou bars mais je manque cruellement d'une voix féminine pour m'accompagner. Bien entendu je suis totalement incapable de me lancer dans une telle recherche. Pourtant, il faut savoir que ce changement de vie, m'a fait mûrir, je suis un peu moins réservé mais tout de même encore beaucoup trop timide. Grâce au secret et aux portes, j'ai put faire plusieurs connaissances, mais là plus incongrue reste celle Lilween...C'est dingue, chaque fois que je la vois, mon coeur s'emballe, mes mains deviennent moites, je bafouille irrévocablement, mes yeux ne peuvent s'empêcher de se poser sur elle...Je n'ai pas été capable de lui avouer mon attirance flagrante pour elle et maintenant c'est trop tard, elle est avec un autre. Et même si c'est un vrai coureur de jupons, je ne supporterais pas d'être remis en place par cette fille qui m'obsède...