PREFACE
L'écriture est plus qu'un art. C'est un nouveau langage qui s'enseigne depuis des siècles à présent. Elle permet à l'Homme, l'humain j'entends, d'exprimer bien plus qu'une pensés, ou une anecdote. L'écriture inspire la joie, le rire, ou la tristesse, la pitié et la tendresse. Parfois la haine contre des créatures rebutante, et maléfique qui viennent parasiter un monde imaginaire d'une beauté parfois sans précédant. « Dans l'écriture, la main parle ; et dans la lecture, les yeux entendent les paroles. » écrit Eugène Géruzez. Les paroles restent gravée dans ma mémoire et elles me parlent plus qu'à tout autres car je sais les comprendre. Il ne suffit pas uniquement de lire, d'entendre ce que les mots ont a dire. Il faut également savoir les écouter, s'affranchir de toutes pensés qui auraient l'audace de venir troubler un moment de repos et d'attention devant un bon livre. Il ne s'agit pas pour les bons auteurs, d'écrire pour vendre, faire du profit d'œuvres et d'écrits presque instinctifs. Ce n'est pas plus un divertissement que ce n'est un réel travail qui en devient harassant, usant. Combien d'auteurs sont morts au travail. Marcel Proust en est l'exemple même. Enfermé dans une chambre, parsemée de feuille, il écrit durant les dernières années de sa vie A la recherche du temps perdu qui au lieu d'être un unique roman, se trouve être une histoire en 7 livres, constituaient de 3OOO pages, ou plus, au total. Ceux qui pensent alors qu'écrire est une perte de temps, pour tous ceux qui n'ouvriront jamais un roman de Victor Hugo de leur vie. Pour tous ceux qui ignorent encore qui sont Houellebecq et Ionesco. Pour tous ceux qui pensent encore qu'Alice au Pays des Merveilles est une invention de Walt Disney. Pour tous ceux enfin qui ont la collection complète de Voici dans leur chambre. A tous cela, je m'excuse, car bien que je me trouve être tolérant, je condamne l'ignorance.

Au crépuscule du monde.

La mort est une naissance. Si certains le pensent, beaucoup ignorent ce que cela peut bien signifier, et je ne suis pas là pour le leur expliquer. En outre, il se trouve que de mon côté la naissance fut un cap important. Loin de l'être pour moi, ce fut un véritable challenge pour ma mère, qui se trouvait alors être âgée de 35 ans, et si cela ne signifie rien pour vous, sachez que c'est un âge où à l'époque, l'idée même d'avoir des enfants, son premier enfant était à écarter. Je suis née à Lille, en France, dans le nord de la France pour être plus présent avec ceux qui risqueraient de me reprocher d'être trop obtus. L'année 1972 pour être exacte, et il ne se passa rien qui ne fut écrit dans les annales cette année là. Tout du moins pas à ma connaissance. A part peut - être ( et pour parler aux plus inculte de vous ) la naissance de Carmeron Diaz , Jude Law, Ben Affleck , Vanessa Paradis, Brian Molko,Geri Halliwell, Jennifer Garner, Mike Dirnt. Des noms qui en sommes ont une signification bien plus évidente pour certains que ceux de Wouter Van Bellingen, Rolando Villazón, Mia Hamm, ou Matthieu Gonet. C'est ainsi que ce fait la popularité de ceux qui savent utiliser le système. Quant à moi, il n'y a pas grand chose à dire sur mon enfance. Bien que j'en eu largement profité. Je ne restais pas plus de deux ans dans les même écoles, si bien qu'une fois que j'eus passé le cap des 10 ans, je demande à mon père l'autorisation de prendre des cours à la maison. Ce qu'il m'accorda. A partir de là, mes parents profitent de cette autonomie pour m'emmener faire le tour d'Europe, puis du monde. Et je crois que c'est grâce à cette audace qu'eut mes parents que je me suis retrouvé plongé dans les études à Cambridge à partir de mes 16 ans. En réalité, lorsque j'y repense à présent, il y eut bien plus pour expliquer mon choix, que le simple fait de voyager. Ma mère n'aimait pas tant que cela partir en vadrouille autour du globe, et mon père était un aventurier comme il en existe peu de nos jours. Je crois me rappeler de la rencontre en mon futur - beau père et ma mère que j'aimais tant avant. C'était à Cambridge justement, un soir où mes parents s'étaient fortement disputés de sorte que mon père sorte en claquant la porte de la cuisine. Une fenêtre fut brisée sous la violence du coup. C'est le voisin qui vint s'assurer plus tard que tout allait bien. Je frissonne encore en me remémorant son regard lorsqu'il vit ma mère pour la première fois. Quelque chose en moi se trouva fortement détruit à cette instant, une évidence, que de toute façon rien n'était fait pour durer.

Vivre, enfin.

Je n'ose pas mettre écrire son nom, de peur que les pages se trouvent souillées de sa stupidité maladive. Je ne comprendrais jamais comment ma mère eut pu trouver en lui un homme digne d'intérêt, mais en outre cela ne me regardais pas, tant qu'il savait rester à la place qui était la sienne. C'est-à-dire ni celle du doyen de la famille, ni celle de mon père que je voyais de temps à autre lorsqu'il venait aux Etats-Unis. Cet homme, que je respectais pour le bien être de ma génitrice, ce trouvait être un pasteur. Je n'ai jamais trouvé quoi que ce soit d'intéressant dans la religion, et encore moins lorsque j'entrais dans l'adolescence comme à l'époque. J'avais 14 ans lorsque mes parents divorcèrent officiellement. 15 ans lorsque ma mère se remaria. 16 ans lorsque je coupais les ponts avec mon beau-père. Il souhaitait faire de moi un nom de renom. Un avocat pour protéger les plus faibles de la prison qu'ils méritaient cependant cent fois. Ou alors un docteur, un psychiatre pour remettre les âmes égarées sur le droits chemins. Il souhaitait que je sois un homme de gout qui ne se laisse pas prendre par les activités profane, trop éloignés de l'amour de dieu. J'ai donc décidé d'entrer à Cambridge pour étudier la littérature. Son visage tuméfié par la fureur me ravi plus que de raison lorsque je reçus le courrier d'admission. Ce ne fut pas bien difficile, j'aimais travaillé et j'avais des facilités étonnantes pour les études. Une mémoire visuelle que peu de personnes possèdent et qui effraie certains parfois. Lorsque je rencontre quelqu'un dans la rue je n'oublie pas son visage, lorsque je lis un livre je n'en oublie ni l'auteur, ni le titre, ni l'histoire ou le nom des personnages. Cependant, cela ne va pas jusqu'au fait que je puisse vous en réciter chaque passage. Cette mémoire comme tout autre à ses limites. Mais elle me permit malgré tout de trouver le chemin de la gloire et de la passion. Lorsque j'entrais pour la première fois dans un cours de littérature, je me sentis chez moi, vraiment, et irrévocablement.

L'amour, passion de toutes les passions.

Il fallait que je trouve de l'argent, cela était devenu une obligation pour moi. Avec je pourrais m'acheter une voiture, peut-être un petit appartement près du campus, et me faire plaisir avec des objets sans aucune importances quand bon me semblera. Aussi, je commençais à fouiller les annonces, sur le journal ou sur les panneaux d'affichages de l'université. Durant presque deux mois je me trouvais sans rien, et commençais à m'en sentir frustré. Jusqu'à ce que son nom et sa profession ne s'affiche sur la page 34 du journal de Janvier. J'avais 17 ans. llewellyn Lucillia, photographe. Recherche mannequin, homme, jeune. Il n'y avait rien de plus qu'un numéro de téléphone. La typographie était d'une simplicité affligeante, et en outre, je n'aurais pas été du genre à m'en soucier et aurais continer ma route. MAis je me sentais étrangement attiré par cette annonce si froide, sèche, impersonnelle. Je pris mon téléphone, et décrocha un rendez-vous pour le jour suivant. Je me trouvais alors dans le centre de la ville, là où se situer une petite école Italienne, internationale, en photographie. Je me présentais, et lorsque l'on m'amena jusqu'à la salle de séance, on me souhaita bonne chance, ce qui n'avait rien de très rassurant en somme. Elle se trouvait là, et jamais je ne pourrais oublier la première fois que ses yeux verts se posèrent sur moi avec un semblant d'orgueil mal placée. Elle me parla sèchement, en colère pour un retard de quelques minutes. Elle vociféra des ordres, et s'assit sur une chaise devant le décor installé pour l'occasion. Elle criait pour m'expliquer ce que je devais faire, comment me comporter. Elle regardait les autres de haut. Elle portait une mini-jupe, des talons, et un décoleté plongeant. Ses cheveux ondulaient sur ses épaules et dans son dos, avaient de doux reflets roux sur un brun presque noir. Elle ne me parlait pas comme aux autres. Elle prenait un ton sarcastique, cruel, hautain. Elle était parfaite.

L'amour de ma vie, la vie d'un amour.

Bliss Shadow est née à Cambridge, en 1990. Lorsque ma douce Lucillia tomba enceinte, alors que nous entretenions une relation depuis un an tout au plus ,ce fut le jour le plus heureux de ma vie. Avant l'arrivée de ma fille j'entends. J'avais 18 ans, elle en avait 19. Et en somme, rien n'aurait pu me convaincre de lui demander de laisser cette enfant aux enfers, ou à la mort. J'aimais sa mère plus que tout en ce monde, elle était vite devenue le centre de mon univers, et je lui offrais tout ce qu'un homme était capable d'offrir. Elle était mon premier amour, et le restera probablement pour longtemps encore. J'avais pu nous offrir un petit studio à la périphérie de la ville, grâce aux petits boulots de mannequin que je fis pour elle. Son père nous avait également beaucoup aidé. Je le surnommais "Le sénateur", et il riait souvent lorsque nous conversions ensemble. Je me trouvais un don impensable pour le jeu de scène, j'arrivais facilement à me faire accepter des autres, les effrayer, ou les calmer. Cependant, je ne portais ce masque que lorsque j'en avais le besoin, et si parfois il m'était utile de jouer la comédie avec Lucillia, il n'en fut jamais autant avec Bliss. Ma fille est ce que j'ai de plus beau en ce monde, et dés le premier jour de sa naissance, elle se trouva être une source d'inspiration tout à fait remarquable. La première page de mon roman Au crépuscule d'une vie de bohème je l'écris dans la salle d'attente de l'hôpital, alors que ma femme, ma petite amie, mon âme soeur, se trouve être en salle de travail depuis presque 18 heures. J'attends, patiente, tente de calmer mon envie de leur dire de se dépêcher du mieux que je le pus. Voici la première ligne qui me sortie de mon impatience. « Au crépuscule du temps, personne ne semble pouvoir se persuader qu'une aube nouvelle nous attend ; je fus le premier à entrevoir les rayons colorés de l'espoir. »

Une vie de plus, pour un coeur aimant.

Ma fille, Bliss, grandit dans un appartement que j'offris à notre famille après la parution du roman qui eut un succès grandiloquent. Troisième année d'étude à Cambridge, et déjà une famille à charge. Ma Lucillia reprit ses études de photographies, put tout à son aise se laisser aller à sa passion quelques mois plus tard. L'appartement se trouvait être spacieux, et aujourd'hui encore c'est le notre, bien que nous nous sommes offerts celui du dessus et qu'un escalier relit les deux à présent. Néanmoins, je voulais que ma fille, ma petite princesse, soit une femme forte, douce, gentille, et respectueuse des autres. Je crois pouvoir dire que j'ai réussi à l'intéressée à tout, qu'elle est devenue la femme que j'attendais d'elle, bien que tout ne fut pas si simple. Je me souviens de chose et d'autre à son sujet. Je me rappelles de son premier noël sur terre. Tous nos amis étaient venus s'entasser dans notre petit studio, pour se réjouir de la naissance de la demoiselle. Le trop plein de paquet avait été placé dans une cave, et la moitié ne furent jamais ouverts. Elle était au coeur de notre groupe d'amis. Nous passions nos week-end tous ensemble, et durant longtemps ce fut ainsi. Bliss n'était pas uniquement notre fille, elle devenait la cocluche de cette bande d'étudiants en médecine, en littérature, en styllisme, en peinture, en photographie. Elle était entourée de culture et de passion. Je pense que ce fut important dans sa vie, bien qu'elle n'en eut plus vraiment le souvenir à présent. Ce qui m'étonna toujours chez ma fille, se fut son caractère protecteur, parfois violent, et aimant. Lilween, sa meilleure amie encore aujourd'hui, l'était depuis des années à présent, et je ne me souviens pas n'avoir jamais été aussi proche de quelqu'un. Elle était notre voisine, et un jour alors que je cherchais ma fille à l'école, elle me demanda de racompagner la demoiselle. Je ne me souviens pas d'une fois ensuite où à 16h la petite Lilween ne se retrouvait pas dans ma voiture pour que nous la raccompagnions. Bliss était capable de tout pour elle, même de se battre, et pourtant je ne fus pas ravi de retrouver ma fille de 7 ans, salement amochée à la sortie de l'école parce qu'un garçon avait embété son amie. Elle était d'une force et d'une vivacité incroyable. Et d'une telle douceur. La musique a toujours eu une place de choix dans sa vie, et je me doute que cela vienne de ses origines italiennes. Le piano, la chansons, la guitare, la composition. A 4 ans, elle me demanda à jouer de la batterie, mais tomba amoureuse du piano qui se trouvait dans le magasin de musique. Elle se montra tétue et l'obtins avec une joie sans comparaison.

Douceur de vivre sous ta tendresse.

J'allais souvent à New York avec ma demoiselle, parce que c'est là-bas que ce faisait le lancement de mes livres en général et que mon agent souhaitait que je fus là à chaque fois. De plus, après mes trois romans vendus à des milliers d'exemplaires, je n'avais plus de soucie d'argent ou d'autre chose. Je pouvais offrir à mes princesses tout ce qu'elles voulaient. Malheureusement, j'appris aussi bien vite que je ne pouvais pas tout faire pour que leur monde soit aussi parfait que le mien. L'écriture n'était pas tout dans ma vie, et plus que cela, j'étais d'humeur à partager mon savoir et ma passion. J'obtins un poste en tant que professeur de lettres à Cambridge, alors que ma fille entrait dans son 13 ième anniversaire. J'y enseigne encore à présent. Et c'est à la même époque que je me rendis compte que ma fille prenait de plus en plus son indépendance. Chaque été elle prenait l'avion pour se rendre à Rome, chez ses grands-parents. Elle allait à l'école toute seule, et se trouvait être soudainement passionnée par la médecine. Elle n'expliqua qu'à moi les raisons de ce choix soudain. Nous avons toujours entretenu une relation de confiance, et de confidence. Elle ne me cache rien, et je me montrais le plus sincère possible lorsqu'elle me posait des questions sur ma propre vie. Je ne parlais pas de cela facilement, et encore moins à Bliss. Mais je crois que ce qui me choqua le plus, et me fit me sentir vieux, ce fut la première fois qu'un garçon passa la porte de notre maison aux bras de ma petite fille. James Owen. Et jamais je n'oublierais ce nom. Je trouvais chez le jeune homme un intérêt évident pour tout ce qui touchait à la littérature, aux arts, et à la culture. Suisse d'origine, nous parlions souvent le français, et j'eus avec lui des conversations des plus intéressantes. Je n'aurais pu réver mieux pour ma fille. Malheureusement, leur histoire se termina bien rapidement, et je me juerais de ne pas m'immisser dans les histoires de coeur de ma demoiselle. Cependant, je sus être là pour la consoler alors que son coeur, brisé pour la première fois, saigna.

Et la vie continue ...

A présent, ma fille se trouve être à Havard pour ses études. Elle sort depuis quelques temps avec un certain Edwin dont je ne veux rien savoir. Je ne l'ai croisé qu'une fois et quelque chose en lui me rend mal à l'aise. Serait-il stupide de dire que James me manque ? Probablement. Tout comme ma femme d'ailleurs, bien que nous gardions le contact. Notre divorce a été prononcé il y a trois mois à présent. L'amour s'était changé en une routine confortable, mais qui ne me suffisait plus. Surtout lorsque je croisais le regard de Jaimie pour la première fois. Un homme, c'est déroutant, mais si excitant ...

Merci ma douce Fille ^-^

Merci Macy