La nuit avait été mouvementée pour notre jeune Ruby. En effet, la veille, elle s'était couchée aux environs de vingt-trois heures quarante-cinq. Elle avait eu un devoir à finir et n'arrivait pas à s'endormir. Quand elle rejoignit sa chambre, le silence régnait dans sa résidence. Tout le monde dormait. Elle se mit sous la couette et ferma les yeux, cependant elle n'arrivait pas pour autant à dormir. Quelque chose l'oppressait. Elle avait très chaud et sentit des gouttes d'eau perler sur sa peau douce. Du coup, elle se leva et alla ouvrir la fenêtre de sa chambre. Un vent frais entra dans la chambre et la rafraîchit immédiatement. Elle retourna sur son lit et se recroquevilla au centre. Elle mit sa couette sur elle et referma les yeux en cherchant désespérément le sommeil, pensant à des choses heureuses, essayant de compter les moutons, mais rien, rien du tout, elle n'arrivait pas à s'endormir ... Elle avait un secret à garder, et elle ne pouvait le dire à personne. Pas même à sa meilleure amie ...



Le réveil de la table de chevet réveilla finalement Ruby qui avait trouvé le sommeil avec difficulté. Elle ouvrit les yeux doucement, s'accommodant à la lumière et finit par s'asseoir. Seulement, quand elle regarda autour d'elle, tout était différent. Les jouets de son enfance étaient en désordre sur le sol carrelé de sa chambre. Le vent et la pluie de la veille avaient cessés et le soleil brillait de nouveau. Ruby se leva, alla fermer la fenêtre et mit sa robe de chambre sur son pyjama. Elle alla dans la salle de bain qui jouxtait sa chambre et passa de l'eau fraîche sur son visage. Une fois bien debout sur ses deux pieds. Elle ouvrit la porte de sa chambre. Le silence était parfait. Elle regarda dans le couloir, la chambre avait beau être différente, elle se trouvait bien dans sa résidence scolaire. Elle soupira de fatigue et descendit les escaliers qui la mènerait vers dans le grand salon. Elle alluma la lumière mais l'ampoule avait sans doute grillé. Elle décida donc d'aller ouvrir les volets. Elle avança jusqu'à la fenêtre et entendit un craquement. Elle sursauta mais s'étonna de ne voir personne à cette heure-ci. Les cours allaient commencer dans une voire deux heures et normalement tout le monde était levé. Ruby haussa les épaules et finit par ouvrir le volet. Une fois cela fait, elle se retourna vers son canapé préféré et s'apprêtait à s'y asseoir quand elle vit le corps inanimé de sa meilleure amie, Sunshine, assise de tout son long sur ce canapé, le sang coulant encore par goutte sur le tapis de la salle. Ruby cria, cria de toutes ses forces, elle courut jusqu'à sa chambre en montant quatre à quatre les escaliers ...



Les volets de la chambre s'abattaient l'un sur l'autre dans un fracas indescriptible. Ruby était assise sur son lit. Elle suait de peur. Ses mains tremblaient et tout son corps tressautait à chacun des reniflements de Ruby. Elle avait fait un cauchemar, un pauvre et malheureux cauchemar. Cependant, elle ne se sentait pas bien. Elle respira profondément, cherchant du réconfort avec son oreiller. Elle essaya de calmer ses larmes qui s'arrêtèrent finalement au bout de dix minutes. Elle descendit de son lit, bien décidée à suivre ses habitudes. Elle ouvrit les volets de sa chambre et ferma la fenêtre avant d'aller éteindre sa lampe de chevet. Elle se sentait un peu mieux ... Elle ne descendit pas tout de suite au rez-de chaussée car les images de son cauchemar étaient encore gravés dans sa mémoire. Soudain quelqu'un frappa à sa porte, Ruby, pensive, alla ouvrir la porte et apparut alors, au pas, Alexander tout souriant. Ruby sourit à son tour, mais cela parut presque faux. Cependant son petit ami ne capta pas le fausseté de la chose et embrassa ses douces lèvres. Puis il quitta la chambre sans rien ajouter. Ruby n'aimait pas la façon qu'avait Alexander de ne penser qu'à lui et elle, sans ressentir les moments où elle avait besoin de réconfort ...

Elle finit par rejoindre la belle salle de bain romane qui se trouvait juste à côté de sa chambre. Elle avait eu la chance d'arriver première dans la résidence et de pouvoir choisir la meilleure chambre. Elle entra dans la douche après s'être déshabillée et se doucha à l'eau froide pour se réveiller. Sentir l'eau sur sa peau la rassurait. Elle avait toujours aimé l'eau et surtout les douches froides. Elle resta assez longtemps sous le jet, d'ailleurs, ce fut un ou une de ses colocataires qui la sortit de ses pensées et qui demanda de sortir de manière assez méchante, argumentant qu'elle allait être en retard si elle ne sortait pas immédiatement. Ruby éteint alors le robinet et ouvrit la porte vitrée. Elle jeta ses vêtements sales dans la panière prévue à cet effet après avoir revêtu un peignoir. Elle attrapa sa trousse de toilettes et sortit de la salle de bain sans regarder qui se trouvait à côté de la porte. Elle rejoignit sa chambre, alla dans son armoire et fouilla à l'intérieur. Ne sachant que trop ce qu'elle voulait porter, elle attrapa une chemise à carreaux dans les tons bleus, et un jean slim. Elle s'habilla par dessus des sous-vêtements choisis soigneusement et attrapa ses chaussures préférées des sandales blanches, à talons haut de la marque Dior. C'était l'un de ses petits luxes. Elle se sécha les cheveux avec une agilité indescriptible et mit des bijoux adaptés = un collier qui lui collait au cou avec un pendentif en cœur avec une pierre rose, des boucles d'oreille fines et pendantes, en argent fin, et sa montre aux allures de bracelet avec des petites pierres de différentes teintes de bleu.

Regardant l'heure, elle vit qu'il n'était tout juste que sept heures du matin et que son colocataire l'avait pressée pour rien. Elle attrapa tout de même son sac de cours, ses lunettes de soleil qui étaient bien utiles un matin comme celui-ci, et sa carte d'étudiante. Elle descendit au rez-de-chaussée, n'y resta pas longtemps, traversa le salon, arriva dans l'entrée, ouvrit la porte, sortit, et ferma le tout dans un claquement sec. Elle partit en direction du réfectoire principal où elle avait pris l'habitude de manger. Elle arriva alors que les serveurs sortaient tout juste le jus d'orange du réfrigérateur. Elle prit un plateau et s'avança. Elle prit du thé, un croissant et un yaourt. Tous les matins, elle changeait de menu pour ne pas se lasser de l'un ou de l'autre. Elle s'installa dans la salle presque entièrement vide. Elle choisit sa place favorite, à côté de la fenêtre donnant sur un grand jardin fleuri. Sunshine avait pris l'habitude de la retrouver là. Ruby resta pensive tout en déchirant son croissant en petit morceau. C'était une manie qui la rendait mignonne. Finalement, les premiers étudiants s'avancèrent dans la salle. Ruby les regarda passer sans vraiment les regarder. Elle attendait que son regard capte le visage de la personne qui lui était la plus chère ...

Au bout de cinq minutes, la silhouette fine et imposante de sa meilleure amie s'avança dans le réfectoire. Par un signe de la main, Sunshine fit savoir à Ruby qu'elle l'avait vu. Elle attrapa un plateau et fit ce qu'elle avait à faire ...

J’avais passé une soirée formidable, tout avait était reunnis pour que rire et amitiee soit au rendez vous. C’était par ce genre de moment que je comprenais le bonheur d’une vie. Simplement deux amis ensemble, discutant de tout et de rien durant toute la nuit, rien de tel ne pouvait me rendre plus heureuse. J’avais passé une longue soirée en compagnie de James, mon meilleur ami. Toujours présent depuis petite, il était un peu une accorche dans ce monde de fou. Je connaissais James depuis si longtemps que j’avais même arreter de compter les années, nous étions très proches, casi-inséparables, comme les deux de la main. Je n’imaginer même plus vivre sans lui désormais. Bien sur notre relation n’avait rien d’amoureux, ou de passionnée mais c’était sans aucun doute la plus amitiée masculine que je pouvais avoir, une réel confiance. Un grand frère un ami, comme vous le voulez mais c’était la personne en qui j’avais le plus confiance avec Ruby. Ce soir là, je n’avais rien de prévu, simplement me coucher, profiter d’une longue nuit paisible et calme, histoire de faire redescendre cette pression des dernièrs jour. A peine allongé dans mon lit, vêtu de mon short blanc et d’un débardeur bleu, le télephone sonna laissant entendre la voix de James que je pouvais reconnaitre parmis milles, il s’ennyait et n’avait je cite « absolument rien à faire. Rejoin moi » m’avait il supplier. Comment lui refusais, je sortais du lit dans lequel je venais de m’allonger, nous passions la soirée dans sa chambre alors pas la peine de prendre le temps de ce changer, j’attrapais la veste des pompom girls du lycée, de couleur bleu foncé et je le rejoignais. Quelques chambres plus tard j’y étais et la fatigue fut totalement evanouie. Pendant plus de la motiée de la nuit, nous parlions de tout et de rien, de nos peines, comme de nos rires. Des nouveaux éleves, croisées, je lui evoquais d’ailleurs vaguement angel smith que j’avais eu la chance de rencontrer. Cet homme était tout simplement incroyable, il pouvait en quelques secondes me remontait le moral, et me donnait envie de vivre. Bref je finis par m’endormir dans ces bras, totalement exténuée par la fatigue, au alentour de quatre heures du matin, remerciant le ciel que Edwin ne soit pas là, mon petit ami avait ce coté jaloux obsessionnel et en particulier avec james ; ce qui avait le don de me rendre verte, c’était mon meilleur ami et mon petit ami et pourtant il passait leur journée à se disputer ; si james avait le malheux de toucher mes cheveux, il s’ennerver, et je n’apprecier pas ce comportement alors passe cette soirée sans mon petit ami pouvait parraitre égoiste mais c’était ainsi.
Le reveil de James sonna à huit heures pile et je fis un bon de plusieurs mêtres dans son lit, lui fillant même un coup de coude sans le vouloir bien sur, je m’excusais et déposais un baiser sur sa joue histoire de me faire pardonner. Il était tant de filler, Edwin pouvait arriver et j’avais besoin d’un moment personnel, histoire de profiter un peu du calme ; les aux revoirs fut assez long, promettant de revenir très vite. Je fillais ensuite dans chambre faisant attention de ne pas croisée ma meilleure amie et de subir un questionnaire sur mon escapade nocture. Sans bruit je rentrais, heureuse malgré la fatigue ; je plongeais directement dans un bon bain bien chaud, un livre à la main, lissant un magasine people, histoire de rester informait sur l’actualitée ; une petite heure plus tard je sortis de ma chambre vêtu d’un jeans de couleur foncé et d’un tee shirt bleu ciel. Errant dans les couloirs, ne sachant pas vraiment ou aller, je marchais donc sa but précis, quand mon regard croisa celui d’Edwin, vu l’expression ennervé qu’il avait sur son visage je me boutais que ce n’était pas pour une bonne nouvelle. Il s’approcha de moi, très ennervé.

- Tu a dormi chez James hein lança t’il me regardant plus que contrarié.
- Bonjour chéri, tu va bien ? répondit-je avec humour
- Répond à ma question sunshine
- Oui j’ai dormi avec mon meilleur ami.
- Je vais tuer ce sal enfoiré, avait il murmurait, me lassant des foudres dans les yeux.
- Ed y’en a marre de tes sautes d’humeur, tu me … je veux plus te voir.

Je partis très ennervée à mon tour par son comportement plus qu’enfentin, je n’avais le droit à rien, bien sur je l’aimais plus que n’importe qui mais je tenais beaucoup à james il était mon ami depuis si petite, je ne me voyais pas ne plus lui adresser la parole parce que mon petit ami faisait des siennes. Je me rendais en furie dans ma chambre ou je claquais littéralement la porte, j’avais besoin de calmer, et de pensais à autre chose, ce n’était pas notre première dispute et ce ne serait pas la dernière, quelques minutes de calme, une seule chose pouvait vraimentt me calmer, et cette chose enfin personne je la trouverais à la cafétariat, n’ayant pas faim je m’y rendais quand même. C’était immense et agréable, le visage de Ruby me saute tout de suite au visage et je lui affichais un heureux sourire avant de me dirigeais vers elle. Attrapant une pomme au passage, je me plaçais à sa gauche

- Salut Bee comment tu va ce matin ?

Je laissais passé quelques secondes

- Hum faut que je te dise un truc, j’ai rompu avec edwin ce matin.

Je soutenais le regard qu'elle me lançait d'où elle était et comme si c'était naturel, elle doubla tout le monde dans la file du réfectoire simplement pour prendre une pomme et me rejoindre. Je lui souris un peu faussement à cause de la fatigue et de tout ce qui obstruait mon cerveau, mais le fait de voir Sunshine me donnait toujours cette envie de sourire et de lui montrer une partie de mon bonheur. Elle était tout pour moi. Je me souviendrais toujours de notre rencontre. Nous entrions toutes les deux à l'école primaire et je venais juste d'emménager à côté de chez elle ...



C'était le premier jour. Notre rentrée à toutes les deux à l'école primaire. Je n'avais pas encore rencontré mes voisins car depuis notre arrivée mes parents, ma sœur et moi, nous n'étions presque jamais à la maison et les cartons étaient encore éparpillés partout chez moi. Ce fut mon père qui m'emmena à l'école car ma mère avait été relégué à ma sœur qui rentrait à l'école maternelle. Il m'emmena avec un naturel inhabituel dans la grande Porsch qu'il venait de s'offrir avant leur départ. Il me déposa devant le grand portail et alla garer la voiture. Il me laissa seule quelques instants et revint vers moi assez rapidement. Il m'emmena en classe et rentra à la maison en m'annonçant que c'était sa mère qui viendrait la chercher ... La journée passa lentement sans que je ne trouve des amis avec qui parler. Puis, arriva la fin de la journée, je sortis de la classe, et me plaçai devant le portail. Je m'attendais à voir ma mère apparaître avec la grosse voiture grise, mais il n'y avait personne. Peu à peu, la silhouette des mères heureuses et des pères impatients rejoignaient le trottoir voisin où les voitures à l'arrêt, seulement, moi, j'étais toujours à l'abandon. Soudain, quelqu'un posa sa main sur mon épaule.

miss shadow ■■ eh jeune demoiselle, tu habites bien à côté de chez nous n'est-ce pas ? tes parents ne sont pas là ?
ruby reconnaissant la jeune femme qu'elle avait vu par la fenêtre des fois, dans son jardin ■■ oui madame j'habite la grande maison à deux étages ! je ne sais pas où sont mes parents, je crois qu'ils m'ont oubliés
sunshine ■■ maman maman ! on pourrait pas la ramener ?
miss shadow ■■ si bien sûr ! allez les filles venez !
sunshine ■■ salut ! moi c'est sunshine. tu es dans ma classe il me semble non ? avec miss harrison !
ruby ■■ oui c'est bien ça ...
sunshine ■■ oui ! je t'ai vu. tu me semblais seule. si tu veux, on n'a qu'à être amie !

Et voilà, c'est de cette façon que notre grande amitié commença. Sunshine ne m'a jamais laissé tomber. A chaque fois que mes parents ne pouvaient pas venir me chercher, où bien qu'il m'oubliait, la mère de Sunshy se proposait pour me ramener et cela me mettait vraiment dans un plaisir fou. Nous avons toujours été proche et le sommes encore aujourd'hui. Nous nous disons tout, presque tout, parce que j'ai mes propres secrets et je n'aurais jamais le droit de lui en toucher un seul mot.



Sunshine finit par s'asseoir à mes côtés alors que j'avais fini mon croissant et ma tasse de thé. Il me restait mon yaourt, mais je n'en avais plus trop envie. Je souris à ma meilleure amie qui me salua naturellement et demanda de mes nouvelles. Je lui répondis alors =

- Ça pourrait aller mieux !

Et je baissai mon regard sur ma tasse vide tout en retournant dans mes pensées. Je fus tout de même surprise de la vivacité de Sunshine pour reprendre la conversation normalement alors que je ne lui avais pas encore retourné la question. Je me fis pas bien attention à ce qu'elle dit, mais acquiesçai tout de même, simplement pour la forme. Mais doucement, mon cerveau commençai à assembler les mots dans ma tête et je me levai vers Sunshine, penchée sur elle et lui dis sur un ton assez raisonnable =

- Encore ! Mais enfin Sunshine, je sais qu'il en donne pas de son côté, mais essaie de ne pas rompre tout le temps, c'est pas ce qui va faciliter votre histoire de couple, si dans le futur, à chaque fois que vous êtes en divergence, vous divorcez, on ne s'en sortira plus ...

Je savais que je m'étais légèrement emportée, mais tout de même, les choses devenaient un grand fouillis de n'importe quoi et moi j'avais mes propres problèmes. Je me rassis sur mon siège et passai mon index sur le cercle de la tasse de thé. Mon attention était relégué de nouveau sur autre chose malgré que je réfléchissais sur la situation de Sunshine. J'étais sûre qu'elle avait bien pris ce que je venais de dire et qu'elle songeait sûrement dessus, comme toutes les fois où je donnais mon avis sur quelque chose.

Je n’étais pas sur de beaucoup de chose dans ma vie, longtemps j’avais douté de moi et de ce que je pourrais devenir, étant trop fragile ou sans doute trop crédule. Je croyais malheureusement en la bonté de l’être humain, je le voyais un peu parfait, et pourtant l’homme est une drôle de machine, incertaines, fragile et cruelle parfois, mais je restais convaincu de sa bonté, j’avais petite eu de longue discutions avec mon père car son avis était loin du mien, il la voyait comme « C’est ainsi que je voyais l’espèce humaine, fausse et méchante. L’erreur est humaine à écrit un grand homme, je dirais plutôt que l’erreur est la cause d’un comportement voulu, nous sommes tous les maîtres de notre corps et chaque gestes et actes est pertinemment voulu. Alors l’erreur humaine est une pure invention pour faire passé l’homme pour quelqu’un civiliser alors qu’au fond il est un animal peut être différent, utilisant des pratiques culturel alors que l’animal reste dans le naturel mais comme lui il n’a aucune pitié pour sa proie et il est stupide. L’humanité, il y avait tellement peu d’humain capable de compassion envers quelqu’un d’autre, combien était sincère ? Combien ne mentaient pas sur leurs sentiments ? La franchise, peut de personnes en sont réellement capable et c’est quelques personnes peuvent être fière d’être humain. Je haïssais l’espèce humaine à ce moment, pourtant différent de mon comportement habituelle mais la souffrance me changeais, je ne voulais plus y croire en tout ces ryes humain. Alors soit forte ma chérie, et ne te laisse jamais marcher sur les pieds ». Cette discutions me revenait souvent en mémoire, il était assez incroyable dans les discours philosophique. C’était un peu à cause de lui que j’étais sur de moi désormais mais surtout sur d’Edwin. Edwin était l’homme de ma vie, j’en étais totalement certaine mais parfois la vie et nos disputes faisaient que rien n’allait. Mais je n’en étais pas moins amoureuse de lui. Je me souvenais parfaitement du jour de notre rencontre, c’était sans aucun doute le plus beau jour de ma vie. Je marchais tranquillement vers le lycée, sans un but précis simplement arriver le plus vite possible, quand ma maladresse débordante sortie en nouvelle fois. J’eu très honte quand je tombais sur le sol juste après avoir renversé ce type qui se ne gêna pas pour « m’insulter »

- EDWIN : Tu ne peux pas regarder ou tu va.
- SUNSHINE : Euh … je … je suis désolée.
- EDWIN : Fais toi pardonner et dine avec moi.

C’était un peu un le genre de type qui allait droit au but, dire ce qu’il voulait dire sans prendre le temps de réfléchir, cependant j’acceptais volontiers et ce soir là nous allions ensemble dans un restaurent enfin plus précisément une pizzeria italienne, et je ne décollée pas de son regard, le coup de foudre existait. A la fin de la soirée il avait posé ses lèvres sur les miennes et j’eu la sensation de décoller au paradis, depuis ce jour je l’aimais plus que n’importe qui, et à jamais. Notre amour durait depuis maintenant quartes années mais cependant Edwin était du genre jaloux, et ne supporter pas qu’un autre homme me touche, et bien sur mon meilleur ami n’avait pas fait bonne impression auprès de mon chéri puisque nous étions très proche. J’avais était assez étonné qu’il ne soit pas jaloux de Ruby, ma confidente, ma meilleure amie, celle pour qui je donnerais ma vie. Plus de dix huit d’amitié, elle était ma perle rare, un bijou dans ce monde de brute, doté d’un grand cœur, et d’une beauté incroyable. Ce premier jour ou je lui parlais rester à jamais gravé dans ma mémoire, comme quoi l’être humain à du bon et papa avait tord, les joyaux existent. Imaginer vivre sans elle me semblait impossible, nous suivions les mêmes chemins, ayant la même envie malgré deux caractères différents.
J’avais de suite compris que quelques choses n’allait pas et cette sensation me déplais ait, sans dire un mot je me doutais qu’Alexander devait être la dessous, leur histoire était aussi complexe que la mienne. Je lui affichais un sourire réconfortant.

- Dit moi ce qui ne va pas Bee, c’est Alex ?

Alexander était bien trop long comme nom alors qu’Alex c’était simple et direct. Je eu un léger rire nerveux suite à ses paroles sur ma rupture enfin nouvelle rupture avec Edwin, je la laissais parler doutant que cela ne lui plaisait pas mais elle savait comme moi que d’ici ce soir tout serait arranger comme toujours. L’amour …

- Je l’aime tellement mais il est si insupportable avec sa jalousie. J’ai le malheur de dormir avec James et il me fait tout un cinéma, il ne veut pas ce mettre en tête que c’est juste mon ami. Ne t’en fais pas pour sa, je sais très bien que sa va s’arranger mais tu a raison il faut qu’on parle lui et moi.

Je laissais quelques minutes s’échapper avant de reprendre.

- Tu es vraiment la meilleure amie du monde Bee

J'ai toujours eu l'habitude d'être calme et d'avoir toujours emmené toutes mes connaissances dans ces voies là. Je n'ai jamais aimé la violence et ne me suis jamais battue avec quelqu'un une seule fois. Les choses les plus violentes que j'ai pu faire sont des disputes avec mes parents, mais ce n'était jamais quelque chose de comparable à ce que décrive des adolescents en crise. Tout ça pour dire que j'ai beau avoir perdu légèrement mon calme quand Sunshine m'a annoncé qu'elle avait encore rompu avec son petit ami, je n'étais pas pour autant fâchée contre elle et je ne pensais qu'à son bonheur. Edwin était fait pour elle, ils se complétaient totalement, mais la jalousie d'Edwin, liée à l'insouciance de Sunshine avec une touche de haine venant de James et tout finissait mal. Cela ne pouvait pas arriver autrement.

Finalement, je me sortis cela de la tête et n'écoutais plus rien. Je continuais à faire des cercles avec mon doigt tout au long du haut de la tasse. Cela me plaisait. Des cercles parfaits comme le soleil, comme la Terre. Cela paraissait tellement facile d'avoir des cercles aussi beaux, mais pourtant tout était compliqué dans ce monde de chiens. William, ah William, comme je l'aime, comme j'aimerai tellement pouvoir lui dire que je l'aime. Aimer n'est pas une chose facile, et cela, je l'ai compris bien trop tard. Alexander, je n'arriverai jamais à lui dire que je ne ressentais plus la même chose pour lui, je n'oserai jamais lui avouer qu'il n'a été qu'une passade, que l'amour que je ressentais pour lui s'est dissipé le long de cette année.

Une phrase qui paraissait alors parfaite me sortit de mes pensées. C'était Sunshine qui les avait prononcé. Je n'avais pas écouté la réponse à son discours, mais quand mon cerveau entendit ses paroles attendrissantes, elle me sonna immédiatement. Elle venait de me dire que j'étais la meilleure amie du monde. Mais bien sûr que je l'étais. Nous nous connaissions depuis tellement longtemps, elle devrait le savoir n'est-ce pas ? Je lui souris avec le plus de conviction possible et lui répondis généreusement =

ruby ■■ et toi tu es la meilleure des pires meilleures amies du monde ! mais je t'adore comme tu es ma belle !

Je lui fis un clin d'oeil alors qu'autour d'elle, les verres et les couverts tintaient de partout. Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre et vis Alexander arriver par la grande porte. Je me demandais si je devais rester là ou bien l'éviter. Sunshine me dirait sûrement de rester et de lui parler, mais moi je n'étais pas du genre à rompre à tout va. Du coup, je préférais fuir. Je me levai, mis mon sac sur mon épaule et levai mon plateau. Je dis alors à Sunshine =

ruby ■■ allez viens ! on va se mettre dans les escaliers ! j'en ai marre de ce raffut !

Je repoussai la chaise de mon pied et regardai autour de nous. J'allai mettre mes déchets dans la poubelle, et posai mon plateau sur les autres qui étaient sales. Sunshine me rejoignit et je lui pris le bras ...

J'avais toujours était forte du moins je me montrais sous cette façade. Il parait que les apparences sont essentielles et que de toute façon elles seules comptent. C'était si stupide, comme si j'étais une fille forte comme le montrait mon visage. Chaque dispute avec Edwin me blessait et me donnait envie d'arrêter mais l'amour que j'avais à son égard. Il était l'homme de ma vie, je savais qu'une fois ce soir je serais allé m'excuser pour me plonger dans ces bras. Pendant un moment je n'étais plus la repensant au bon temps avec lui, à tous les moments qui ont fait notre bonheur, cet homme pouvait être insupportable mais il m'était indispensable.

Je regardais ensuite chaque personnes assit ici, certains semblaient totalement perdu dans ce monde, cherchant l'existence et d'autre semblait heureux de vivre. Chaque personnes étaient différentes et pourtant au fond nous étions tous les mêmes, en mal de vivre, sans savoir trop ou allait, un peu comme si nous étions au centre du désert, avançant dans quelques choses de totalement inconnu, et j'avais beau courir, le plus vite possible je ne bougeais pas je restais perdu dans mon propre malheur. J'eu un soupçon de regret quand je pensais à Edwin, j'avais peur qu'un jour il s'en aille, et me laisse seule.

Regardant autour de moi, mon regard croisa celui d'Alexander, si je ne le connaissais pas j'aurais sans doute vu en lui un homme magnifique, plein de charme et sans défauts. Il était certes magnifique mais il avait ce coté agissant, il croisa mon regard et me fit un signe de la main, j'eu à peine le temps de lui rendre sa salutation, que Ruby me tira littéralement vers la sortie.

- Mais je euh ...

Je n'eu même pas le temps de finir ma phrase et d'attraper ma pomme que je fus déjà ailleurs, dans les escaliers. Je la regardais en soupirant, j'étais loin d'être naïve avec elle et je la connaissais par cœur.

- Tu compte le fuir encore longtemps ton copain ? Je laissais quelques secondes s'échapper. Tu peux parler de mes ruptures mais là tu n’es pas mieux que moi. Tu crois que sa va s'arranger en l'évitant, alors soit tu va lui parler ou soit je vais le chercher. Tu préfère quoi woodsen ?

J'aimais Alexander, je l'aimais plus que tout, mais pourquoi cherchait-il à se défaire de moi ? C'était lui qui draguait les autres filles, c'était lui qui gâchait notre couple. Je savais tout sur ce qui se tramait entre Vanessa et lui et je peux dire que je plaignais Johan tout autant que je me plaignais moi-même. Dans tous les cas, à ce moment précis, je n'avais pas envie de voir Alexander, il me dégoutait presque. Quand je le voyais arriver le matin avec son petit sourire satisfait, je savais qu'il avait passé la nuit avec une autre fille et j'avais une soudaine envie de lui donner un coup de poings dans le visage. Mais il ne comprendrait pas. Il ne comprend jamais après tout. Et puis il m'embrasse naturellement, si naturellement quand il vient me voir, comme s'il voulait se faire pardonner, et je fondais toujours sur le moment, parce qu'il était un super gars. Pourquoi étais-je si sensible quand il était là ?

Revenant à la réalité, je touchais alors mes lèvres. Il m'avait embrassé ce matin. Je me rends compte subitement qu'avant moi, il a sûrement embrassé une autre fille en faisant ce qu'il a fait. Il me dégouta et j'eus alors des hauts le cœur. Je mis ma main devant ma bouche, essayant de me retenir de tout régurgiter. Je respirai profondément alors que Sunshine me faisait tout un baratin sur mes problèmes de couple avec Alexander. Mais qu'est-ce qu'elle en avait à faire ? Qu'elle s'occupe d'abord d'Edwin et elle ... Mais pourquoi j'étais soudainement si méchante avec elle ? Il fallait que je calme ma violence. Tout ce qui se passait dans ma tête devait rester à tout prix dans la tête. Je m'assis alors dans les escaliers pour éviter de tomber à la renverse. Je continuais à respirer profondément et quand je me sentis mieux, je relevai les yeux vers Sunshine et lui jetai ces paroles à la figure avec une certaine brutalité =

ruby ■■ tu sais quoi ? va lui parler ! je ne veux plus avoir à faire ni à toi ni à lui ! c'est bien gentil de vouloir m'aider, mais commence d'abord par t'expliquer avec les deux mecs qui te tiennent à cœur parce que moi je ne pourrais jamais rien faire pour t'aider. et si tu penses qu'en disant tout à Alexander tout va s'arranger pour moi alors vas-y, mais moi je n'irai jamais le voir parce qu'il me dégoute en tout point maintenant et que je ne veux plus jamais le voir en face de moi.

Je me levai alors subitement et descendis en trombe les escaliers qui se trouvaient sous mes pieds. Je quittai le bâtiment laissant Sunshine seule à moitié choqué. Mes mots avaient dû la blesser j'en étais sûre. Cependant, je me sentis pas peinée pour elle à ce moment là. La pression remontait à une vitesse inconcevable en moi et je ne pouvais la retenir. Le cauchemar que j'avais fait la nuit dernière m'avait totalement changée. Je n'étais plus la gentille Ruby, ou tout du moins pour l'instant présent car au fur et à mesure que la journée avancerait, je suis sûre et tout s'arrangerait ...

( ouaaa c'est tendu heiin ? )

Ruby pouvait être un ange, mon ange. Elle était le genre de femme forte derrière les apparences, un mélange de douceur et de sauvagerie. Elle était la personne la plus importante pour moi, depuis plus de dix huit ans, je ne lui cachais rien, pas même les petits détails de la vie quotidienne. Une perle rare dans ce monde. Mes parents et les siens avaient été amis, ils s'entendaient à merveille et je me rappelais chaque moment de notre histoire, tout nos étés ensemble. Je me souvenais de cette sensation plus que frustrante lors d'un été il y a de ça deux ans, nous avions été séparé pendant deux mois. Sans doute les deux plus long de ma vie, j'avais du partir pour un petit séjour de langues à Londres, je l'appelais chaque soir, lui racontant en détails mes journées, nos journées. Elle me manquait et je comprenais que nous étions liées l'une à l'autre pour l'éternité. Comme deux sœurs.

Mais Ruby c'était aussi de la colère et une certaine franchise accompagnée de mots durs qu'elle ne pensait pas spécialement et pourtant aujourd'hui j'avais la sensation que tous ces mots étaient ce qu'elle pensait de nous. Elle était plus qu'énervé contre Alexandre et sa pouvait ce comprendre vu son comportement de creton mais je ne veux plus à faire a toi. Je retenais mes larmes, mais l'expression déçue sur mon visage se lisait directement. Elle savait blesser sans le vouloir mais la colère s'empara de moi, j'étais comme posséder. Je n'étais plus moi même.

- tu sais quoi bee. C’est moi qui ne veux plus te voir, reste dans ta petite vie, ne t'occupe plus de moi. Je veux juste t'aider et toi parce que ce creton te fait du mal tu me rejette. En dix huit années, je ne t'ai jamais laissé et toi tu te permets de me faire sa. Tu n’es qu'une égoïste et en plus de sa, tu arrive à me faire du mal toi ; ma meilleure amie. Merci

Je lui jetais un regard déçu par son comportement, je parti dans son sens opposé, les larmes coulèrent de mon visage. Je regrettais mes mots mais elle avait était beaucoup trop loin. Quand la colère s'emparer de moi, je mangeais faisant ressortir ce coté gourmande, arrivant à la cafeta, j'attrapais une assiette pleine de pâtes, seul dans un coin, je pensais la voir la laisser ou attendre ?