Once upon a time ...
30 Avril 1991 :
Aujourd’hui à 11h19 du matin, ma femme accoucha d’un magnifique garçon, il porte mon nom et celui de mon père William Alexander Junior. Il est sublime, je n’ais jamais été aussi heureux, ses petites mains, son petit visage. Je commence ce journal intime, pour que plus tard, William le continue et j’espère que ses enfants le feront aussi. Chez nous, c’est une tradition, je l’ais fais avec mon père, mon père l’a fait avec son père… J’ai l’impression que mon monde prend de nouvelles couleurs, des couleurs dont je n’aurais jamais imaginé l’existence. Il est entrée dans ma vie, ce petit homme qu’est mon fils, il aura tout se qu’il lui faut, l’argent ne manque pas dans notre famille. Amour, patiente, douceur, cadeau, présence. J’ai déjà un avenir pour lui, de grandes études, un beau métier, une belle femme et de beaux enfants. Comme je suis heureux, il n’y a pas de mot pour décrire se que je ressens au plus profond de mon âme. Ma cœur lui appartient, ma vie est entre ses mains, il fera la fierté.
William Westerf.
30 Avril 1993 :
William à deux ans aujourd’hui, pourtant, le cœur n’est pas à la fête. Comment va-t-il prendre la nouvelle de l’absence de sa mère ? Comment vais-je lui expliquer que celle-ci m’a quitté pour un autre, que je ne lui convenais plus ? Je ne sais pas comment lui annoncer cette tragédie, je ne voyais pas cela ainsi, je voulais qu’il grandisse avec ses deux parents, malheureusement, le destin en a décider autrement. Il grandit tellement vite, il voue une grande admiration à la musique, il adore déjà le son de la guitare et du piano. Plus tard, je suis sûr qu’il sera un grand musicien, il a ca dans le sang et j’en suis fière. Plus il grandit, plus il ressemble à sa mère, heureusement il a la beauté de celle-ci mais mon caractère plutôt bien trempé mais en même temps légèrement timide. Souvent, je le regarde dormir et je lui chante une berceuse, il aime s’endormir en musique, il aime le son de ma voix…
William Westerf.
19 Mars 1995 :
Il y a deux semaines, mon père est mort, William commence à savoir écrire, je vais bientôt pouvoir lui laisser le journal intime de la famille. Sa mère lui manquent, aujourd’hui, c’est mon tour de garde, cette phrase m’arrache la gorge…Tour de garde ! Comme si mon fils était un objet que mon ex femme et moi nous partagions, c’est tellement puéril. Puis, comme si ca ne suffisait pas, elle va se remarier, a-t-elle seulement pensée à notre fils ? Il accuse très mal le choc de la mort de son grand-père, il lui arrive tellement de chose en si peux de temps. J’ai peur pour lui, il me semble au fond si fragile, sa timidité prend de plus en plus le dessus sur sa personnalité, il s’enferme dans la musique comme si celle-ci était son univers.
William Westerf.
12 Mai 2001 :
Chère journal, papa me dit que je dois t’écrire régulièrement, que tu es un peut le porte parole de notre famille. Il y a tellement de chose d’écrite dans tes pages, de merveilleuses phrases, de merveilleux mots, de bons moments, des moins bons. Je me nomme William Alexander, comme tu le sais déjà, je porte le nom de mon père et de mon grand-père, décédé. J’ai eu dix ans il y a un peut plus d’une semaine, je suis grand maintenant. Que dire, commençons par mon père. Depuis le départ de maman, il est différent, moins présent, moins patient. Je l’aime, telle n’est pas la question, mais je l’aimais plus avant. Ma mère a quitté mon père alors que j’avais dix ans, elle ne m’en a jamais dit la raison, mais mon père l’a énoncé dans son récit. On dit de moi que je suis un petit garçon très intelligent, mais l’intelligence n’est-elle pas secondaire, après tout, l’intelligence n’est qu’une douce lumière éphémère. Une fois de plus, mon père n’est pas à la maison, alors, comme à chaque fois quand il n’est pas la, je joue de la guitare ou du piano, j’aime beaucoup la musique. La musique me transporte dans un autre univers, un univers dont je suis le seul maître, ou je suis heureux, ou ils sont tous la…pour moi.
William A. Westerf.
05 Septembre 2008 :
Chère journal, comme tu as pus le suivre dans mes écris, j’ai toujours eu de très bonne notes au lycée, j’ai quitté mon père à seize ans voulant habiter tout seule. A présent, je suis sorti premier de ma promotion et j’entreprends des études artistiques au lycée de Cambridge. Je suis assez stressé, je ne sais pas comment ca va se passer, j’ai peur en quelque sorte de me plonger dans un nouvel univers autre que ma musique. Comme tu le sais aussi, je bois de plus en plus, je sais que j’ai un problème mais je n’arrive pas à me l’avouer, ou plutôt, à arrêter. Je pars pour Cambridge demain, j’ai trouvé un vol rapide pour aller jusque la, mes affaires sont prêtes, mes vacances sont finies. J’ai été en Espagne voir ma mère et son mari, je ne l’aime vraiment pas celui-là, il pense que l’argent fait le bonheur, que tout lui est acquis. J’ai appris une « merveilleuse » nouvelle, ma mère est enceinte de trois mois, la poisse ! Je ne veux pas d’un petit frère ou d’une petite sœur de ce mec, franchement, n’avait-elle pas assez avec moi ? Apparemment non, en tous cas, je ne suis pas heureux de cette nouvelle, je suis plutôt mécontent c’est le cas de le dire. Revenons à mes études, je vais donc aller dans le domaine artistique, théâtre, musique, dessin…un univers que je connais merveilleusement bien, une chose que j’aime faire donc j’ai déjà hâte d’y être…
William A. Westerf.
14 Octobre 2009 :
Pourquoi ne me remarque-t-elle pas ? Elle m’obsède, je n’arrive pas à me l’enlever de la tête. J’en deviens complètement fou, puis, ne voit-elle pas que ce Alexander se fou d’elle ? Est-elle si naïve ? Non, je ne le pense pas, moi, trop timide, je n’ose pas aller vers elle lui avouer mes sentiments. J’aime l’observer quand elle se prélasse au soleil, dessiner son doux visage sur une feuille de papier, composer des chansons qui parle d’elle de nous, de notre histoire non commencée. Il faut que je trouve le courage d’aller vers elle, il faut que je puise en moi cette force que je n’ais jusque la pas trouvé !
William A.Westerf.
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