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 — La courbe de tes yeux ; free

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James C. Owen

James C. Owen
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MessageSujet: — La courbe de tes yeux ; free   — La courbe de tes yeux ; free EmptyLun 15 Fév - 13:12

Paul Eluard, free

    Je marchais dans les couloirs de l'université, en proie d'une envie soudaine d'étudier. Pas que cela soit vraiment extraordinaire, disons plutôt que ces temps-ci j'avais plus l'envie de me poser dans un endroit entouré de monde, que de me plonger dans mes livres de cours. Pas que ce fut toujours le cas, le problème de l'université c'était ses fêtes, ses étudiantes aguicheuses, et surtout son manque de surveillance des élèves. L'université de Cambridge, malgré son prestige, ne dérogeait pas à la règle, et pire encore, ici il y avait tant de possibilité différente que les fêtes d'étudiants étaient les plus destructrice du pays. Il fallait être franchement tapé pour avoir l'idée d'enfermer des étudiants en médecine dans le même bâtiment université que des artistes. Certes ils se trouvaient profondément différent dans leur manière de penser et de faire, mais je convenais à dire qu'ils étaient les plus fêtards dans ce monde des études. Le week-end était passé beaucoup trop vite à mon gout, et je n'avais de hâte que le prochain arrive enfin pour recommencer les folies.


      La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
      Un rond de danse et de douceur,
      Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
      Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
      C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.



    Quelque part, la folie des activités universitaires me faisaient du bien. Je n'avais pas pris de nouvelles de mes parents depuis que j'étais arrivé, mais je me doutais bien qu'ils se portaient bien tous les deux. Et surtout, je n'avais pas eu une seule pensé en ce qui concernait Katlyn. Je n'allais certainement pas commencer aujourd'hui. Il était 1Oh34, les couloirs étaient loin d'être vide, mais mon premier cours ne commençait que dans l'après-midi, et il s'agissait de la littérature. Je n'étais dans cette école que pour cela, alors il fallait que je fasse l'effort d'y aller. Au moins aujourd'hui. Il fallait que je travaille un minimum si je voulais ne pas me faire virer et blesser mes parents. Je m'en voudrais d'en arriver à de telle extrémités. C'est probablement sur cette pensé résolue, que je partis en direction de la bibliothèque de l'université, qui comme de bien entendue ne désemplissait que le soir venue. J'eus quelque peu de mal à trouver une table de libre, mais finalement il y en avait une qui n'attendait que moi dans le fond de salle. J'y posais mon sac, et partie à la recherche d'un recueil de poésie que j'avais a étudier pour la semaine suivante.



      Feuilles de jour et mousse de rosée,
      Roseaux du vent, sourires parfumés,
      Ailes couvrant le monde de lumière,
      Bateaux chargés du ciel et de la mer,
      Chasseurs des bruits et sources des couleurs,



    Paul Éluard, de son vrai nom Eugène Émile Paul Grindel, né le 14 décembre 1895 à Saint-Denis, mort le 18 novembre 1952 à Charenton-le-Pont, était un poète français. Je lisais son poème avec attention, trouvant dans ses mots une sublimation que je découvrais un peu plus à chaque fois que je lisais de la poésie. Ce n'était pas ce que je préférais dans la littérature, mais c'était un passage obligé, aussi je faisais avec et je prenais mon mal en patience, en espérant que bientôt l'on se concentrerait sur les Odyssés, ou même sur le surréalisme, qui se trouvait être le courant littéraire que j'eus préféré. Quoi qu'il n'y avait pas grand chose à en dire, et la plupart des surréalistes écrivaient au fil de la plume. Tout du moins selon les légendes qui leurs étaient associées. Je ne chercherais pour le moment pas à en apprendre plus. Bien évidemment j'avais déjà eu droit à des cours de lettres au lycée, mais rien de bien probant et il se trouve qu'ici l'on cherchait bien plus profondément dans les écrits ce qu'y cachaient les auteurs. Kafka était des plus intéressants du domaines, mais ce sera pour plus tard. Pour le moment je devais me concentrer sur Paul Eluard.


      Parfums éclos d'une couvée d'aurores
      Qui gît toujours sur la paille des astres,
      Comme le jour dépend de l'innocence
      Le monde entier dépend de tes yeux purs
      Et tout mon sang coule dans leurs regards.


    Soupirant je pris possession de mon bloc-note et d'un crayon pour commencer à rédiger quelques idées. Aujourd'hui était une bonne journée, je me sentais plus décidé que jamais à travailler. Quoi que, il se pourrait que certaine chose arrive à me sortir de mes songes, et cela se fit lorsque soudainement je pris conscience que je n'étais plus seul dans le fond de la salle de la bibliothèque de Cambridge.
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Bliss M. Shadow

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MessageSujet: Re: — La courbe de tes yeux ; free   — La courbe de tes yeux ; free EmptyLun 15 Fév - 15:14

      Je ne pouvais me lasser de cette école, et de ce que représenter Harvard. Je la voyais comme ma deuxième maison, un endroit rempli de personne toutes plus intéressantes les unes que les autres. Depuis toute petite, la passion de la médecine et l’envie un jour d’être majeur de la promo 2011, me remplissait de bonheur. Chacun avait son rêve le mien était simplement d’entrer à Harvard Med. J’avais travaillé dur, toute ma scolarité, et j’y étais. Désormais en deuxième année. Il y avait toujours cette fierté en montant les marches du hall principal.


    Le Week-end-end fut des plus rapides, dans ce début d’année, la quantité de travail se faisait encore minime. J’en profitais pour passer un peu de temps avec Lilween ou encore Edwin, bien que ce derniers ce montrer un peu ronchon quand je parlais d’une soirée sans lui. Son manque de confiance ce montrais parfait bien difficile à accepter, nos ruptures à distance fréquente, parvenais à me faire douter d’un quelconque avenir avec lui. A mon grand étonnement, Edwin fut d’une grande class ce Weekend; il accepta sans un mot mes envies et désirs. C’est ainsi que j’avais pu passer une soirée mémorable en la compagnie de James K. Nous étions à l’une de ces soirées étudiante sur le campus de Cambridge ; j’adorais ce mélange de personnalité, que ce ne soit les médecins, les artistes, les sportifs, tout le monde souhaitait simplement, passer un moment ensemble. La folie de la soirée passée, j’étais simplement rentré en compagnie de mon ami, dans ma chambre, sans aucun arrière pensé.

    Le soleil s’évader doucement dans ma chambre, mes deux colocataire étant absent, partager sa chambre avec l’un des couple phares de Harvard avait ces avantages, mais Alexander pouvait se montrer si rognon, insupportable, mais il n’en restait pas moins sympathique. Il était temps de partir, de bouger et de découvrir un peu de culture et d’histoire dans ce vaste monde. La bibliothèque Harvard, regorgé de trésor, déjà connu à mon sens, je passais énormément de temps la bas, à lire ou à relire les thèses, ou les ouvrages. Bien que la médecine me fascinait, les poèmes encore plus et la musique semblait me divertir, et me rendre plus douce. Elle était une part de moi.

    Ma curiosité me remplit, et me poussa vers Cambridge, et sa fascinante histoire, bien que je connaisse assez bien cette université, Edwin y logeant. Passer la porte était toujours facile. Le campus était remplie, je croisais Macy, une excellente amie et une femme charmante, que j’eu la chance de rencontrer. Nos obligations personnelles, nous fîmes aller chacune de notre cotés. Le temps était plus sec ici qu’à Harvard, grimpant les escaliers deux à deux, je poussais la grande porte de la bibliothèque. Miss Barclay était la personne qui s’occuper et qui diriger principalement cette bibliothèque, avec quelques arguments elle me laissa entrer bien que je ne sois pas inscrite ici. Les jeunes semblait étudier et je désirais un coin tranquille, dans le fond de la bibliothèque, approchant des étagères, il me saute au visage, comment ne pas remarquer son visage tendre et si beau. Son souvenir me faisait pourtant si mal. Je marchais, avant de m’arrêter en face de lui et de simplement le regarder.

    « Paul Eduard, la courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur … très bon choix James »

    Il avait toujours eu ce doux coté poétique, et tendre, bien qu’il ne fût pas en ma compagnie. L’image de lui dans les bras de cette fille, me brisait le cœur bien des années après, et pourtant les mots du journal me persuadée de sa bonté.
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James C. Owen

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MessageSujet: Re: — La courbe de tes yeux ; free   — La courbe de tes yeux ; free EmptyLun 15 Fév - 18:08

— La courbe de tes yeux ; free Lj05— La courbe de tes yeux ; free 09022403441876338
{ inspiration — thanks for the memories ; Fall out boy } 

    La vie ne menait à rien, dans sa finalité, c'est ce qui la rendait si stupide au bout du compte. Et comme de bien entendu, que peu de personne en prenant pleinement conscience, celles qui restaient pas cette imaginaire du temps qui s'écoule dans une finalité saine, et rassurante, passaient leur temps à se poser des questions qui personnellement me semblaient bien inutile et surtout inintéressantes. << Est-ce qu'il m'aime vraiment ? >> ; << Est-ce que je m'imagine finir ma vie avec elle ? >> ; << Est-ce qu'elle aussi elle pense que c'est pour toujours entre nous ? >> ; << Comment lui dire sans lui faire du mal, que j'aime quelqu'un d'autre ? >>. Et toutes ses questions tournaient dans leur tête, incessamment, les cloitrant dans une forme de léthargie qui les rendait froid, distant et surtout blasés. Ils l'étaient sans aucun doute, tout du moins il n'y en avait pas pour moi. Je ne m'étais jamais posé ce genre de question, pas même lorsque j'étais sorti avec des filles plus que pour une seule et unique nuit de baise intense. C'était cru dit ainsi, mais j'avais des besoins comme tous les autres hommes et je vivais avec sans aucun complexes. Si c'était le cas alors je n'en serais pas arrivé là. Aussi, j'étais aux yeux de bien des personnes un macho. Un mec qui prenait les femmes pour des objets sexuels, sans aucun sentiment ou intérêt. C'est vrai, pour la majorité des femmes du moins. Mais je n'étais pas non plus un monstre et j'avais mal part de sensibilité. Un point faible comme dirait certain ...

    Mais je ne m'en faisais pas, pour ainsi dire, à mesure du temps et des études de textes que j'avais fais durant ma scolarité, j'avais pris conscience de la stupidité de la vie, et surtout du fait que même si nous avancions pour devenir meilleur, pour fonder une famille ou réussir dans la société cela ne changer rien au final. Nous étions tous condamnés à mourir. Alors ma question était la suivante : << Pourquoi se torturait l'esprit pour une peine, un problème qui pourrait être évité ? >>, personnellement je n'étais pas persuadé qu'il y eut une fille là dehors, pour moi. Qui soit faite pour rendre heureux. Qui entre dans le confort de mes bras comme si ils avaient été créés pour son bien être. Je n'étais pas un fan de la série des Harlequin. Je passais mes journées à cherche des plaisirs éphémères qui me rendaient heureux jusqu'à un certains points. Et pour le moment j'étais persuadé que cela me conviendrait encore longtemps. Alors je ne me donnais pas des mal de tête atroce pour les filles. Je les appréciais c'était certain, il y en avait même qui avait une certaine importance pour moi. Mais je n'étais jusqu'à présent jamais tombé amoureux, et même je n'y croyais pas le moins du monde. L'amour c'était une ruse de la société pour tripler le chiffre d'affaire de fleurs et de chocolat lors de la saint Valentin.

    Étrangement, lorsque je lisais des poèmes de Paul Eluard par exemple, je ne pouvais que trouver dans sa façon de décrire son amour, une forme de noblesse. C'était un bon écrivain, et même plus encore, et je doutais avoir un jour moi aussi le style suffisant pour faire passer autant de finesse dans mes propos. Dans ce poème-ci il mettait en concurrence sa belle avec le monde entier, et il semblait que la beauté de la demoiselle surpasse jusqu'à celle des étoiles dans des comparaisons admirablement formulés. De plus, le poète amoureux, subjugué, voyait le monde à travers les yeux de sa dulcinée, aveugle ou sinon de ce qui pouvait bien l'entourer. Mais il y avait plus que cela, jusqu'à la fin du texte, alors qu'il s'éloignait de plus en plus de la jeune femme, l'élevant au rang d'une divinité qui lui était alors intouchable. L'homme n'était qu'homme là où la femme devenait une déesse de beauté et de luxure. Et même, il donnait des référence à l'enfantement, donnant dans son texte une sorte de juxtaposition de toutes les définitions donnés à la femme. Mais je n'étais pas dupe, et bien que cela soit probablement inspiré au départ d'une femme réelle, il était évident que tout le texte était organisé autour d'une hyperbole qui le rendait plus qu'irréaliste. Si de telle femme existaient cela se saurait. L'amour rendait donc bien aveugle et ce poème en donnait l'exemple parfait.

    J'écrivais tout cela sur mon bloc note, en frac, décidant que de tout manière nous allions tout reprendre avec le professeur lors du cours de la semaine prochaine. Aussi, dés que je sentis son regard sur moi j'arrêtais d'écrire pour attendre qu'elle vienne à moi. Il était étrange de la voir encore si présente dans ma vie après tout ce qu'il c'était passé entre nous. Et pire, il était bizarre que je reconnaisse jusqu'à la sensation de son regard sur moi sans pour autant lever les yeux vers elle. Elle fut de plus, la première à prendre la parole alors que je gardais les yeux rivés sur mon bloc et mes mots qui s'entassaient dans des phrases informes.

    BLISS
    — « Paul Eduard, la courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur … très bon choix James »

    L'intonation de sa voix était la même qu'à l'époque. Douce et emprise d'une tristesse qui n'avait alors jamais disparu. Je savais que je ne méritais probablement pas à ses yeux qu'elle soit encore là à me parler, à prendre soin de moi comme elle le faisait parfois. Malgré le fait que l'ai trompé il y a des années, que j'ai joué le petit ami parfait juste pour la mettre dans mon lit - alors que je savais que j'étais son premier petit ami, et de ce fait son premier amant - alors même que je ne lui avais jamais dit que je l'aimais - puisque de tout évidence ca n'avait jamais été le cas - elle était toujours là, se tenant devant moi comme si elle avait surmonté tout cela. Comme si sa bonté surpassé mon comportement d'ordure et de pervers macho. J'avais trouvé cela étrange à une époque et aujourd'hui encore je me demandais ce qu'elle cachait derrière cette sympathie à mon encontre.

    JAMES — « Ce n'est pas pour le plaisir c'est pour le cours de littérature. »

    Je levais enfin le regard de mon bloc note que je laissais tomber sur la table et lui fit signe de me rejoindre, prenant place sur la chaise en face de la mienne. Tout en lui glissant un « je t'en pris assieds-toi. » poli. Je l'observais durant un petit moment. Mais finalement je ne sus tenir plus de trois secondes avant d'enchaîner.

    JAMES — « Alors Bliss, mon coeur, qu'est-ce qui peut bien t'amener dans ce coin reculer de Cambridge ? Tu t'ennuie tant de moi que tu n'hésites pas à passer la porte pour me rejoindre le temps d'un moment en ma douce compagnie ? »
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MessageSujet: Re: — La courbe de tes yeux ; free   — La courbe de tes yeux ; free EmptyLun 15 Fév - 23:35

    Il y a de cela trois ans … Je n’étais qu’une enfant dans un monde bien vaste dont j’en ignorais les recoins. Je ne savais encore rien sur le monde qui m’entourait et sur l’espèce humaine. J’avais seize ans, je découvrais un monde, pourtant mon enthousiasme me rendant charmante et fraiche. Il ne fallait pas plus d’un peu de soleil pour rendre ma journée parfaite. A l’époque l’insouciance du monde remplissait mes journées, jamais je n’aurais imaginé souffrir ou être simplement malheureuse. Je vivais dans mon conte de fée. Lors d’une fête du lycée, le genre de soirée ou toute la jeunesse de la ville. L’été s’annoncer des plus intéressant, je passais mes vacances ici, d’habitude j’aurais fuit à l’autre bout du pays mais cette année, mes parents partis je restais avec Lilween. La soirée s’annonçant simplement parfaite, les gens étaient déjà tous impatient. Ce soir tout allé changer, je le sentais. Lilween et moi nous étions préparées ensemble. Mon amie toujours aussi belle avait abordée une robe rouge, mais comme toujours elle était parfaite et moi en blanc, simple et légèrement sexy.

    La nuit commençait, doucement laissant le ciel foncée et la douce lune éclairée le sable chaud. L’alcool couler à flot, et toute sorte de chose dont je ne préfère même ne pas savoir la source et la provenance. Suivant la foule, mon regard c’était attarder sur un beau brun, au regard noir, jamais avant je n’avais vu un tel regard et une tel présence. Il avait quelques choses que les autres hommes n’avaient pas. J’avais de suite était attirer, comme une force psychique qui m’attirer vers lui. Lilween avait de suite comprit à mon regard qu’il m’avait charmé sans même un mot. J’avais simplement était le voir, sans peur et reproche, le charme semblait avoir fonctionné, quelques jours plupart, j’étais en quelques sortes sa petite amie officiel. Tout était vraiment parfait, il était doux, attentionner et assez tendre ; ce qui m’avait plutôt étonnée. Il ne fallut pas plus d’un mois pour que j’en tombe littéralement amoureuse, il avait ce truc dans ses yeux qui m’en rendait dépendante, j’aurais sans doute pu décrocher la lune pour lui.

    Je voyais beaucoup de choses plus clairement avec lui, mais j’étais loin de me douter que les contes de fée n’existaient pas. « Katelyn, l’évocation de son souvenir me manque », je n’avais pas pu m’arrêter, j’avais lu chacun de ces doux mots sans arrêt, et son histoire m’avait touché. J’avais perçue en lui l’homme de mes désirs. J’avais envie de lui dire, je t’aime, lui prouver que j’avais juste besoin de lui. Mais le moment fatidique, approcha. Sa chambre dévastée, une femme, blonde, parfaite, dans ces bras. L’homme que j’aimais avait croisée mon regard, il n’avait rien dit, pas une excuse, ni un mot, juste un regard.

    Le voir aujourd’hui assit là, me rappeler à quel point j’avais pleuré son absence, et combien je l’avais haie, chaque jour je rêvais de venir le rejoindre et d’oublier, et le temps fila. Je savais qu’il n’avait pas changé, il y avait toujours cette lueur de sarcasme dans ses yeux.

    JAMES — « Ce n'est pas pour le plaisir c'est pour le cours de littérature. »

    Il n’avait pas prit la peine, de me regarder, se contentant de me dire de m’assoir. J’exécutais sans un mot, fixant sa personne. Je ne pouvais m’empêcher de ne pas le détester, trois ans avant passer et j’étais toujours la face à lui, au lieu de le tuer.


    JAMES — « Alors Bliss, mon cœur, qu'est-ce qui peut bien t'amener dans ce coin reculer de Cambridge ? Tu t'ennuie tant de moi que tu n'hésites pas à passer la porte pour me rejoindre le temps d'un moment en ma douce compagnie ? »

    Je fixais enfin son regard, son petit ton sarcastique me fit sourire, décidément, il voulait jouer, nous allions jouer ensemble. Je refusais de laisser tomber, des choses devaient être dites.

    BLISS — « Tu ma percés à jour James, tu sais bien que je ne peux pas résister à ta personnalité si fascinante. »

    Bien sur le ton de l’humour. Il y avait désormais Edwin dans ma vie, son colocataire, ce qui n’avait pas du tout de quoi me plaire. Me mordant la lèvre inférieure, il était temps de jouer.

    BLISS — « Quand est ce que tu te décide à me parler de Katelyn ? »
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MessageSujet: Re: — La courbe de tes yeux ; free   — La courbe de tes yeux ; free EmptyMar 16 Fév - 13:00

— La courbe de tes yeux ; free Ian02— La courbe de tes yeux ; free Y282
{ inspiration — Sober - P!nk }

    J'avais longtemps perçu mes relations amoureuses comme quelques chose ayant un certain charme, me conférant une certain humanité, une normalité que je cherchais à atteindre plus que tout au monde. C'était après la dépression qui m'avait enfermé dans un mutisme totale durant des années. C'était après que j'eus accepté que plus jamais je ne reverrais ma soeur et son adorable sourire au saut du lit, alors que chaque matin je me réveillais et ne bougeais pas dans mon lit en espérant la voir ouvrir la porte et ramper jusqu'à mon lit comme elle avait pris l'habitude de le faire lorsqu'elle avait appris à marcher. Mais elle n'était plus jamais revenue. Et lorsqu'enfin j'avais pris conscience de cela, lorsque j'étais sorti de ma léthargie, et que j'étais entré au lycée après quelques années loin du monde extérieur, j'avais essayé de m'approcher le plus possible de mes semblables. Une semaine après la rentré j'avais couché la première fois avec une fille dont le nom m'avait échappé. Autant dire que cela ne m'avait pas plus marqué que cela. Je m'intéressais plus à ce qu'il se tramait avant, trouvant que les préliminaires étaient plus excitant que l'acte en lui-même. Aussi, j'étais devenu l'un des mecs les plus actif sexuellement de l'établissement, et autant dire que je ne m'étais pas arrêté à mon entré à l'université.

    Je n'étais pas venu à Cambridge il y a deux ans, mais bien il y a trois ans, j'avais fait ma dernière année de lycée ici sous la demande de ma mère qui souhaitait que je me formalise avec la langue. C'était facile pour moi, j'adorais la langue, la littérature, et surtout apprendre de nouvelles choses. J'étais d'une nature curieuse sur ce genre de sujets, et je ne me lassais pas d'apprendre de nouveaux dialectes. Aujourd'hui j'apprenais le japonnais, après avoir appris l'italien, et l'allemand. Mon arrivé à Cambridge m'avait cependant permis d'élargir mes environs et surtout de rencontrer Bliss Shadow.

    A cette époque - tout comme aujourd'hui d'ailleurs - je parcourais toutes les fêtes étudiantes qui me passaient sous la mains. Même celle qui n'étaient pas à proprement parlé dans ma ville. Mais ce serait donné des détails qui n'ont pas grand intérêt dans notre histoire. J'étais venu, invité par l'organisatrice de la soirée, qui espérait probablement m'avoir dans son lit suite à cela, et après quelques verres c'est elles que je vient dans la salle. Bliss, dans sa somptueuse robe blanche, rivalisait en beauté avec la totalité de la gente féminine présente dans la salle. Autant dire que j'avais dés lors décidé de la mettre dans mon lit. Lorsque son regard croisa le mien je sus que ce serait facile. Ou presque. Ce que je n'avais pas prévu, c'est le fait que je sois son premier petit ami, et je dus jouer le rôle du petit ami parfait, tendre et gentil durant un mois avant de la mettre dans mon lit. C'était cruel, mais à l'époque je ne m'étais pas formaliser à me demander si elle m'aimait ou non. Je ne lui avais jamais rien demandé de tel, et en réalité, je ne lui avais jamais été fidèle. Elle n'était pas censée savoir pas même aujourd'hui, que durant le mois d'attente et de perfection, je m'étais fait la quasi-totalité de l'équipe de pom-pom girl de l'établissement. Finalement, j'avais une fois de plus appris à mes dépends et surtout au siens, que le mensonge remontait toujours à la surface.

    La blonde sulfureuse se nommait Anna, si mes souvenirs sont bons, et à ce moment-là de notre relation je m'étais senti fatigué de lui mentir, de lui cacher ce que j'étais vraiment. J'avais couché avec Anna, dans ma chambre, chose que je ne permettais que rarement. Et comme de bien entendu Bliss avait fini par nous découvrir. Et son regard alors qu'elle avait croisé le mien, m'avait laissé de marbre. Les larmes y avaient perlé en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire et pour la première fois je m'étais senti con. Affreusement con. Je m'en étais presque voulu de l'avoir faite souffrir, mais je savais que je n'étais pas celui qui lui fallait. Si j'avais bien compris, aujourd'hui elle avait trouvé l'amour - si la photo sur la table de chevet de mon colocataire la représentait bien elle souriante -. Je n'étais pas heureux pour elle, ni jaloux. Je m'en fichais à vrai dire, éperdument.


    BLISS — « Tu ma percés à jour James, tu sais bien que je ne peux pas résister à ta personnalité si fascinante. »

    Je m'esclaffais. Bliss avait changé, en bien, durant les dernières années qui avaient suivi notre rupture. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé par la suite, je n'avais pas cherché à le savoir. Mais étrangement elle revenait vers moi pour raison qui m'était inconnue encore aujourd'hui. Pas que cela me dérangeait, bien au contraire, c'était une des rares filles avec laquelle je n'avais pas de mal à rire et à envoyer des joutes verbales, ni à la comprendre ou à lui faire du mal. Enflure.

    Cependant je ne m'attendais à entendre ce qui suivit alors.

    BLISS — « Quand est ce que tu te décide à me parler de Katelyn ? »

    ... Le souffle n'atteint plus mes poumons, mes yeux se ferment, humidifiés par une soudaine monté de sentiment atroces qui me laminent le coeur et le corps. Je tâche de ne rien laisser paraitre. Le silence se fait, mutisme retrouvé dans une rancœur sans pareil. Le choc me prend les tripes, je la regarde sans la voir, laissant mon esprit trouver un quelconque sens à ses mots. Katelyn, et jamais je n'aurais cru entendre ce nom dans un tel endroit. Personne ne savait jusqu'à présent, personne n'avait même soupçonner son existence. Le choc, le mutisme, je retourne des années en arrière. Alors que devant cette fenêtre au matin de noël elle m'avait regardé une dernière fois avec son sourire mutin. « Le pè'e Noël » m'avait-elle répondu avec innocence alors que je lui demandais ce qu'elle regardait au dehors, où la neige tombait à flocons légers. Je ne fêtais plus noël depuis.

    Puis suivant le choc et ce silence lourd de sens, je secoue le visage et ravale mes larmes soudaines. Aucune n'a perlé sur mes joues bien qu'il aurait été facile de le deviner. Je la regarde, la foudroie d'un regard incandescent, à cette instant je la hais. Je la hais de faire ressurgir tout cela en moi. Je la hais d'en parler avec autant d'aisance alors que je n'arrive pas même à y penser. Je la hais de prononcer ce nom, d'une douceur infini, d'une beauté immense dans mon souvenir oublié. J'aurais voulu tourner la page, disparaitre ou encore partir en courant et ne plus y penser. Mais je me retrouvais coincé.

    JAMES — « Si tu m'avais donné le choix je ne t'en aurais jamais parlé. Ce n'est pas comme si je te le devais, Bliss » Répondis-je d'une voix dure cachant mal ma colère et ma rage.

    Mais la curiosité reprend du terrain, et je ne peux pas m'empêcher de m'interroger sur deux choses. Ne retenant pas les mots, je choisis de demander, puisqu'elle avait amener le sujet sur le tapis autant jouer franc jeu.

    JAMES — « Tu es venue jusqu'ici uniquement pour m'entretenir sur le passé Bliss, tu veux que l'on parle des sentiments malsains et douloureux ? Parce qu'on peut-être deux à jouer à ce jeu là, Honey » Le surnom lui venait du temps où l'on sortait ensemble. « comment as-tu sus pour Katelyn, je n'en parle jamais ... »

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Bliss M. Shadow

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MessageSujet: Re: — La courbe de tes yeux ; free   — La courbe de tes yeux ; free EmptyMar 16 Fév - 17:25

    J’aurais du me douter, il y a des années, que James aurait été comme beaucoup d’homme, n’étant à ses yeux qu’un objet satisfaisant ses désirs. Mais à mes tords je lui avais fait confiance, à mes tords. L'homme qu'elle drôle de machine. Tellement complexe à la fois indécis et machiavélique. Je ne comprenais pas cela. C’est ainsi que je voyais l’espèce humaine, fausse et méchante. L’erreur est humaine à écrit un grand homme, je dirais plutôt que l’erreur est la cause d’un comportement voulu, nous sommes tous les maîtres de notre corps et chaque gestes et actes est pertinemment voulu. Alors l’erreur humaine est une pure invention pour faire passé l’homme pour quelqu’un civiliser alors qu’au fond il est un animal peut être différent, utilisant des pratiques culturel alors que l’animal reste dans le naturel mais comme lui il n’a aucune pitié pour sa proie et il est stupide. L’humanité, il y avait tellement peu d’humain capable de compassion envers quelqu’un d’autre, combien était sincère ? Combien ne mentaient pas sur leurs sentiments ? La franchise, peut de personnes en sont réellement capable et c’est quelques personnes peuvent être fière d’être humain. Je haïssais l’espèce humaine à ce moment, pourtant différent de mon comportement habituelle mais la souffrance me changeais, je ne voulais plus y croire en tout ces croyances humaines, alors qu’au fond l’égoïsme réguler leur vie.

    Mais la franchise, je ne pouvais pas la lui reprocher, jamais il n’avait menti, avec un peu de recul, jamais il n’avait dit m’aimer ou m’apprécier, il n’avait fait aucune promesse, il avait juste était la à sa manière, et quand je l’avais trouvé dans les bras de cette fille, rien, il n’avait rien dit, mais il ne chercher pas à me mentir, ou à me dire des mots tel que « Ce n’est pas ce que tu crois », il avait juste dit qu’il fallait mieux arrêter. Mon seul reproche serait sans doute son manque de compassion, il était si sur de lui, si machiste par moment que ma peine lui fit rien, j’aurais tant voulu un mot d’excuse mais l’espoir avait un jour cessé. J’avais compris qu’il était comme beaucoup d’homme, sa personne avant le reste. Quand à ma confiance en l’homme et l’être humain, avait été des plus faibles. Je n’avais tolérer que la présence de Lilween, sans parler, juste elle et sa présence. C’était simple, je voulais le rayer de mon existence. Jusqu’au jour ou mes yeux se posèrent sur un petit livre.

    Le soir même, hanté par la culpabilité j’écrivais J’ai honte, tellement honte, je n’aurais jamais du lire ce journal ; je l’ai trahi, j’ai trahi l’homme que j’aime. Mais pourtant je le vois différemment, c’est un ange, il n’est pas l’homme cruel que je pense, il est tendre et il a un cœur et ses mots me touchent. Je me rends compte qu’il à énormément souffert, pauvre puce, mais je dois lui dire, je ne peux pas lui mentir, alors il va sans doute me détester et me quitter mais je ne peux pas lui cacher ce genre de chose. Et peut être qu’il comprendra. Je crois que je l’aime vraiment ». A la relecture de ce passage, j’avais foncé chez lui, à mon désespoir et ma peine.

    J’avais changé depuis cette époque, j’étais devenue une femme plus forte et sur d’elle. Toute cette insouciante qui me hantait avait disparu, je savais ou aller et comment faire, mais j’avais surtout compris que rien n’est simple. Et malgré tout James m’avait endurci, et avait fait de moi quelqu’un de plus fort. Et faire confiance à Edwin fut une épreuve, mais il avait ce mélange de tendresse et de sincérité qui me rendait amoureuse de lui et je savais que je n’étais pas qu’un jeu entre ces mains, mais qu’au contraire, il m’aimait, pour moi et pas pour cette chair qui faisait ce que j’étais.

    Je le sentis partir plongé dans un univers lointains et sans doute parallèle à notre conversation actuelle. Je ne dis rien, simplement un regard, posé sur lui, pendant qu’il fermait les yeux. Je m’épris d’un moment de culpabilité, il avait mal, je le sentais, c’était comme si nous étions relier par une force mystique et étrange. S’il n’avait pas été James j’aurais été plus tendre, lui prenant la main, mais il me rejetterait sans aucun doute. Je n’ajoutais rien, sentant son être trembler et les larmes qu’il retenait, il était si fier que pleurer aurait été inconcevable. Les minutes parurent interminable, un silence lourd et pesant s’installa, jusqu'à ce qu’il revienne en quelques sortes.

    JAMES — « Si tu m'avais donné le choix je ne t'en aurais jamais parlé. Ce n'est pas comme si je te le devais, Bliss »

    Je ressentais sa cruauté comme un coup de poignard en plein cœur, mais il avait raison, il ne me devait rien, sauf le respect à mes yeux. Mon corps s’avança d’un cran.

    JAMES — « Tu es venue jusqu'ici uniquement pour m'entretenir sur le passé Bliss, tu veux que l'on parle des sentiments malsains et douloureux ? Parce qu'on peut-être deux à jouer à ce jeu là, Honey » « Comment as-tu sus pour Katelyn, je n'en parle jamais ... »

    Je lui lançais un simple sourire au son de Honey, il m’avait offert ce nom à une certaine époque, la vérité était lancée, je n’allais pas mentir ou me défiler, juste rester et expliquer.

    BLISS — « J’avais compris depuis bien longtemps James que tu ne me devais rien crois moi et que tu n’aurais jamais été capable de parler sincèrement en ma compagnie »

    Je l’aurais sans doute espérait un peu de franchise et un mot doux et sincère. A perte. La vérité n’est jamais loin.

    BLISS — « Le jour ou tu as décider de brisé mes rêves et mes désirs en ta compagnie avec ta cher Ana. J’ai trouvé ton journal … » je sentis son regard de plus en plus dur sur mon être « Ne me regarde pas ainsi James, oui je l’ai lu, du moins quelques pages et c’est la que j’ai appris la vérité sur ce que tu sais. Je l’ai regretté et quand je suis venu t’en parler tu … tu sais très bien ce qui c’est passait. Bref j’ai gardé ça pour moi et n’en ai parlé à personne, mais il est temps d’en parler, après tout n’a tu eu un seul regret pour moi ? Pourquoi en aurais-je, tu ne pas épargnerait, je ne t’épargnerais pas … »
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MessageSujet: Re: — La courbe de tes yeux ; free   — La courbe de tes yeux ; free EmptyMar 16 Fév - 19:33

    Ses mots comme des poignards dans mon coeur, me ramenaient à un passé que je tâchais de refouler autant que possible. Mais apparemment rien n'est jamais simple dans cette misérable vie que nous menions, et ne somme, je ne pouvais pas échapper à ces souvenirs douloureux qui ne cessaient de me hanter et de me rattraper dés que je m'y attendais le moins. Penser à Katelyn était déjà assez dur, je revoyais sans cesse sa douceur, et me rappelais de choses et d'autre qui me donnaient envie de mourir. La souffrance n'était qu'une excuse, pour camoufler la culpabilité et la haine. Coupable de n'avoir rien fait, et pendant un temps d'avoir cru que le temps améliorerait les choses, qu'un miracle pourrait être possible. Pour avoir penser au miracle de Noël et ne pas lui avoir expliquer que personne ne pouvait l'aider à par elle. Qu'elle devait se battre, et que surtout je ne l'abandonnerais jamais. Il avait fallu trois semaines à son corps après Noël pour lâcher un dernier souffle de vie. Ce qui avait donné suite à une douleur abominable dans mon être et dans ma famille. J'avais haïs, bien que plus tard, mes parents. Eux qui prétendaient m'avoir aimé une fois que j'étais né, c'étaient montrés si doux et captivés par Katelyn dans chacun de ses gestes, me procurant à chaque fois une bouffée de jalousie qui me rendait vulnérable et dur. Eux qui ne s'étaient jamais remis de sa mort, et m'avait demandé de la surpasser de crainte de me perdre aussi. J'aurais voulu me laisser mourir, avoir le courage de mes opinions et quitter cette souffrance pour les faire regretter chacun de leurs gestes. Je n'avais jamais été capable de me venger sur eux, parce que de mon côté aussi j'avais aimé Katelyn plus que tout.

    Alors pourquoi vouloir remuer le couteau dans la plaie, lorsque j'étais arrivé dans cette nouvelle ville, où personne ne me connaissait pas même de nom, j'avais pris la décision de laisser tout cela derrière moi et d'avancer dans une nouvelle vie. Mais je m'étais leurré durant longtemps encore, et je pris conscience que sans cette peine je ne pouvais rien écrire de valable. J'avais en tout et pour tout depuis sa mort rédigé six cahiers. Six journal intimes parlant et ressassant les pensés les plus obsédantes qui m'avaient traversés depuis ce fameux jour d'hiver. Et aujourd'hui encore je savais qu'il y en avait un dans mon sac, qui pesait sur mon épaule comme autant de haine et de tumulte de sentiment. J'avais aussi parlé d'autre chose dans ces livres. De mes conquêtes parfois. De Bliss aussi. Son nom devait être écrit une ou deux fois entre les lignes noircies par l'encre. C'était il y a longtemps et depuis je pensais bien que j'avais d'autre sujet de conversation et d'écriture. De plus, ma manière de faire avait bien changé en ce qui concernait l'inspiration. Ce n'était plus aussi dur qu'avant. Inexorablement, mon regard se baissa son mes poignées où surgissaient encore aujourd'hui les cicatrices de ma chair défaite.

    La douleur morale suite à cette perte atroce me rendait pratiquement fou, et j'avais trouvé dans l'écriture un moyen d'y échapper de le partager et j'espérais un jour pouvoir l'effacer tout simplement. Sauf que la douleur se faisait trop grande et mon esprit en était accaparé. Ses images de ma chère soeur sur son lit de mort, la dernière fois que je l'eus vu, dans cette boites, entre quatre murs pour l'éternité. Jamais aucun enfant ne devraient avoir à subir cela. Mais en quelque sorte cela m'avait permis de devenir plus fort, viril, sur de moi. Tout du moins en apparence. Et je m'en accommodais tant bien que mal. Mais il fut un temps où tout n'était pas si simple, et mon père laissait ses rasoirs à porter de main sur la lavabo de la salle d'eau. Jamais je n'avais envisager de me suicider avec tant de douleur physique, mais ca avait au moins le mérite de me mettre les idées claires. Je n'aurais pas annoncer que je me tailladais les poignées, plutôt que je chassais le désespoir et la folie. Sur mon premier journal on pouvait trouver des gouttes de sang séchaient.

    Et aujourd'hui encore ce passé me rattrapait, m'entrainait dans un tourbillon de pensé tumultueuses, si bien que j'eus du mal à réprimer ma colère et ma honte. J'avais été découvert, et pas par n'importe qui qui plus est. Bliss. Elle était probablement la première fille avec laquelle je n'avais pas eu à faire beaucoup d'effort pour jouer la comédie. A l'époque naïve et probablement amoureuse - quoi qu'elle n'eut jamais à me l'annoncer - elle était facilement devenue aveugle à ma nature profonde. Elle avait été trop gentille et moi bien trop cruel. Quoi que le mot n'était pas exactement le bienvenue. A mon sens si j'étais venu pour m'excuser de mon comportement cela aurait été pire après. Est-ce qu'elle en avait conscience aujourd'hui ? après tout un chagrin d'amour l'on en mourrait qu'une seule fois, et j'espérais bien qu'elle soit devenue plus résistante à présent. Cela semblait être le cas. Parce que malgré tout ce qu'il s'était passé entre nous, malgré la haine, et les larmes, elle était toujours là, et je sentais qu'il y avait cette connexion entre nous que je réprimais. Peut-être parce que j'étais son premier. Je ne voulais pas particulièrement le comprendre pour le moment.

    BLISS
    — « J’avais compris depuis bien longtemps James que tu ne me devais rien crois moi et que tu n’aurais jamais été capable de parler sincèrement en ma compagnie »

    Je fronçais les sourcils, cherchant à comprendre ses mots malgré mon être intérieur qui grognait contre sa personne. Elle me reprochait de ne pas avoir été sincère en sa présence, or, je ne me souvenais pas ne lui avoir jamais menti. Tout du moins, je ne lui avais jamais rien promis, je ne lui avais jamais avoué un quelconque sentiment inexistant. Mon seul reproche aurait été d'être trop directe avec elle, car après tout je ne lui épargnais rien. Mais tout ce que je faisais en sa présence, chaque mot que je lui disais été réel. Bien trop proche de la vérité peut-être. Car enfin, je tâchais de n'être redevable envers personne. Et bien que je n'eus jamais été amoureux d'elle, j'aimais être tendre parfois. Et le surnom que je lui avais donné était l'une des choses qui prouvaient ma tendresse envers elle. Bliss avait été la seule de mes 'petites amies' à hériter d'un surnom. Aussi, vexé, je ne sus retenir un sourire franc, en me penchant sur la table comme elle l'avait fait plutôt.

    JAMES
    — « Tu te trompe, Honey, j'ai toujours été franc avec toi. Peut-être un peu trop d'ailleurs ... Mais cela t'as plutôt été bénéfique, tu n'as pas à me blâmer pour mon comportement et tu le sais. Je ne regrette rien. »

    Ni d'avoir joué de sa gentillesse, ni de lui avoir caché la vérité sur Katelyn, ni même d'avoir profité de son corps. Les moments passés avec elle furent des plus appréciable de ma vie. Elle était d'une perfection presque atroce. Le seul problème c'est que je ne voulais pas recevoir de telle attention. J'étais conscient d'être un type qui recherchait constamment l'autodestruction, et cela Bliss n'avait pas été capable de l'admettre. Peut-être avait-elle pensé que j'étais un sadique, aimant faire souffrir les autres gratuitement. Alors que non, j'étais simplement égoïste et masochiste. Je voulais souffrir, parce que c'était ma seule issue à l'inspiration et à la vie. J'avais besoin de cela pour continuer à avancer, sans me soucier des autres autour.

    BLISS — « Le jour ou tu as décider de brisé mes rêves et mes désirs en ta compagnie avec ta cher Ana. J’ai trouvé ton journal … »

    Ca c'était dure à comprendre. Elle savait ce qu'était un journal, elle savait que c'était probablement la chose la plus personnelle que j'eus possédé. Je devinais sans peine la suite, et la foudroyait du regard, méchamment, ne me formalisant pas du début de sa phrase qui aurait du probablement m'arracher un semblant de culpabilité. Rien ne me vint à par la colère.


    BLISS — « Ne me regarde pas ainsi James, oui je l’ai lu, du moins quelques pages et c’est la que j’ai appris la vérité sur ce que tu sais. Je l’ai regretté et quand je suis venu t’en parler tu … tu sais très bien ce qui c’est passait. Bref j’ai gardé ça pour moi et n’en ai parlé à personne, mais il est temps d’en parler, après tout n’a tu eu un seul regret pour moi ? Pourquoi en aurais-je, tu ne pas épargnerait, je ne t’épargnerais pas … »

    Au moins elle avait la franchise de me dire ce qu'elle pensait, et la vérité sur ce qu'il s'était passé. Je me sentis soudainement pris de deux sensations bien distinctes : d'une côté la haine envers moi-même pour avoir laissé cette intimité m'échapper, et de la gratitude envers elle pour n'avoir rien dit à personne. Je sentais que je pouvais la croire. Apparemment, Bliss Shadow était l'une des rares personne en ce monde qui créaient chez moi un sentiment de confiance. Elle ne devrait probablement jamais le savoir.

    JAMES
    —  « Et que devrais-je regretter Bliss ? N'es-tu pas heureuse à présent ? N'es-tu pas aimée et réciproquement ? Qu'aurait été ta vie si je m'étais excusé, si j'avais été assez sadique pour tâcher de me trouver une excuse. Je suis ainsi, tu le sais maintenant. Et sâche que lorsque je couchais avec Anna, ce n'était pas contre toi, c'était pour moi. Quant à ... Katelyn » Et son nom passa comme un souffle dans ma voix « Je pense personnellement que tu n'aurais jamais dû l'apprendre. Putain ! La seule chose que je regrette c'est d'avoir été assez con pour laisser ce maudit journal à ta portée et sans surveillance ! »

    Ma main s'abattit violemment sur la table, la faisant sursauter. Je me sentis soudainement fatigué, presque résigné. Prenant mon visage entre mes deux mains, je laissais sortir un grognement et me massait la tempe avant de la regarder droit dans les yeux, téméraire, décidé.


    JAMES
    — « Bien j'imagine que je ne peux pas y réchapper maintenant. Qu'est-ce que tu veux savoir ? »
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MessageSujet: Re: — La courbe de tes yeux ; free   — La courbe de tes yeux ; free EmptyLun 22 Fév - 23:18

    Je ne cherchais en loin une quelconque vengeance, je ne pouvais pas lui en vouloir de l’avoir quitté, et encore le mot quitter semble fort, ils ne le l’était jamais dit comme la plupart des couples qui faisait des tonnes pour une simple rupture. Nous avions simplement arrêté de nous voir, je l’avais même évité pendant longtemps, croiser son regard sembler si douloureux à l’époque. Pendant plusieurs mois je n’avais pas pensé vivre sans lui, il avait été un souffle d’air frais, pendant les jours ou j’allais mal. Je réaliser doucement qu’il avait été malgré ses non dires sur de quelconques sentiment, c’était un partenaire parfait et il savait me rendre heureuse et me réveiller dans ces bras le matin était si parfait. C’est vrai que parfois les choses de la vie font que les larmes coulent, et que les gens sont tristes, mais dans l’espoir infini de la vie, il y avait une personne, qui nous faisait sourire et il avait été cet homme pendant un moment. Parfois quand la mélancolie ne faisait qu’un de moi, je retrouvais mes souvenirs et mes peines comme mes joies. Il y avait dans mon armoire, une boite, anodine, pouvant cacher n’importe quoi et dans ce petit coffre rose, quelques photos de James, en ma compagnie ou de James seul, et il y avait une lettre qui lui était adressé, lettre que jamais je ne lui avais donnée par peur d’être ridicule.

      « Mon tendre James.

      Tu va sans doute trouver sa purement stupide, mais je suis incapable de parler et de dire ce qui me semble juste ou non, peut être que l’écrire me fera me sentir mieux. Je ne sais même pas si j’aurais le courage de te la donner ou peut être qu’elle restera enfermer dans une vielle boite à chaussure. Mais ce que je veux te dire c’est que je t’aime ; sa semble peut être kitch ou ridicule, mais ces trois mois avec toi, j’ai l’impression que tout va bien et que tout les nuages qui couvrent ma vie disparaissent quand tu es la. Je ne sais pas ce que tu pourras répondre, mais j’ai besoin que tu le sache, que tu sache que même si on ne finira pas notre vie ensemble, que même si les choses ne sont pas toujours simple, tu me rends heureuse et je crois que tout ira bien pour le moment.

      Je t’aime. Bliss »


    Cela pouvait sembler si stupide, mais c’est quelques mots furent sorti de mon cœur. Aujourd’hui sur cette table, je revoyais le garçon dont j’étais tombé amoureuse, sauf que pour une fois, il semblait lui-même, perdu dans ce monde et triste. Les secondes s’effacèrent pendant qu’il fut ailleurs, sans doute perdu dans un flash back, ou il voyait sa petite sœur, d’après ses mots, elle comptait pour lui, énormément ; et une part d’elle s’en voulais tellement d’avoir lu ce journal et aujourd’hui de lui faire tant de peine.

    JAMES — « Tu te trompe, Honey, j'ai toujours été franc avec toi. Peut-être un peu trop d'ailleurs ... Mais cela t'as plutôt été bénéfique, tu n'as pas à me blâmer pour mon comportement et tu le sais. Je ne regrette rien. »

    Au fond il avait raison, il avait été des plus francs avec elle. Sans jamais ne lui mentir ou dire quelques choses de faux.

    BLISS — « Je sais que tu ne regrette rien, mon seul regret est une choses que j’aurais du faire avant, et j’ai eu peur. Elle ne changera rien, je sais mais sa avait le mérite d’être dit … »

    Elle sorti de son sac la lettre qu’elle lui avait écrit et lui tendit simplement, la faisant glisser de sa place à la sienne. Elle n’attendait absolument rien, son seul désirs étant Edwin, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir le regret de n’avoir rien dit à l’époque. Edwin était l’homme de sa vie, elle le savait mais pourtant.

    JAMES — « Et que devrais-je regretter Bliss ? N'es-tu pas heureuse à présent ? N'es-tu pas aimée et réciproquement ? Qu'aurait été ta vie si je m'étais excusé, si j'avais été assez sadique pour tâcher de me trouver une excuse. Je suis ainsi, tu le sais maintenant. Et sâche que lorsque je couchais avec Anna, ce n'était pas contre toi, c'était pour moi. Quant à ... Katelyn » Et son nom passa comme un souffle dans ma voix « Je pense personnellement que tu n'aurais jamais dû l'apprendre. Putain ! La seule chose que je regrette c'est d'avoir été assez con pour laisser ce maudit journal à ta portée et sans surveillance ! »

    Il semblait si furieux, que je fus un bon en arrière lorsque son point toucha la table. Je sentais sa haine envers moi.

    JAMES — « Bien j'imagine que je ne peux pas y réchapper maintenant. Qu'est-ce que tu veux savoir ? »

    Je repris, en toute franchise.

    BLISS — « Je ne sais pas ce que sa aurait été mais peut être que tout cela n’aurait rien changer mais peut être que si, et je ne veux pas savoir ce qui se serait passé. James … je … suis désolée vraiment je n’aurais jamais du l’ouvrir mais je l’ai fait, maintenant si tu ne veux toujours pas en parler, je ne dirais rien, je refuse de te forcer à me dire tel ou telle chose, maintenant si tu veux en parler je serais la. Lis cette lettre si tu veux et tu comprendra que je ne veux pas te faire souffrir »
    Elle se leva et s’assit quelques tables à coté.
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MessageSujet: Re: — La courbe de tes yeux ; free   — La courbe de tes yeux ; free EmptyMer 24 Fév - 17:31

    BLISS — « Je ne sais pas ce que sa aurait été mais peut être que tout cela n’aurait rien changer mais peut être que si, et je ne veux pas savoir ce qui se serait passé. James … je … suis désolée vraiment je n’aurais jamais du l’ouvrir mais je l’ai fait, maintenant si tu ne veux toujours pas en parler, je ne dirais rien, je refuse de te forcer à me dire tel ou telle chose, maintenant si tu veux en parler je serais la. Lis cette lettre si tu veux et tu comprendra que je ne veux pas te faire souffrir »

    Elle posa sa lettre devant moi et partie vers une table un peu plus loin. Ces mots résonnèrent dans des echos incessant dans ma tête, risquaient de me rendre fou. Je repris ma panse entre mes mains, et respirais profondément. Je sentais alors les première preuves d'une profonde blessure couler sur mes joues pour s'effondrer sur la table en bois. J'ouvrais dés lors les paupières pour observer mes larmes qui se déversaient sans que je n'eus pu rien faire pour les stopper ou les retenir. Je ne les avais pas même senti arrivée, meurtrissant mon âme de mille cicatrices qui de nouveau saignaient. Et j'avais comme l'impression absurde que tout cela trouvera une fin bientôt. Que j'étais à deux doigt d'atteindre la paix que je souhaitais avoir en mon être sauvage. Je ne contrôlais pas mes pensés, et mes paroles. Les erreurs du passé et la culpabilité avaient fait de moi quelqu'un de passablement infâme. Et je ne pouvais rien contre cela. J'avais aimé l'idée que personne ne puisse me connaitre tel que j'étais en mon être intérieur. Un enfant esseulé qui cherchait uniquement à comprendre la douleur et la mort pour surpasser tout ce qui pourra un jour entraver sa vie. Je voulais simplement comprendre et surmonter.

    J'avais trouvé dans la culture des livres un certain réconfort. Beaucoup trop d'écrivain marchaient grâce à la haine et la tristesse, mais bien que les hommes n'eurent jamais été heureux, il était bien appréciable de constater que les écrits - eux - étaient des plus magnifiques que l'on eut jamais trouver. Je pris le livre de poème qui se trouvait encore sur ma table et le feuilletait encore un peu jusqu'à tomber sur l'extrait qui me permettrait de trouver un exemple à mes pensés vagabonde, à choisir quoi faire à présent. Je trouvais dés lors la page, et me sentis apaiser. Les larmes ne coulaient plus, comme toujours les mots soignaient les plais.


      L'automne déjà ! — Mais pourquoi regretter un éternel soleil, si nous sommes engagés à la découverte de la clarté divine, — loin des gens qui meurent sur les saisons.
      L'automne. Notre barque élevée dans les brumes immobiles tourne vers le port de la misère, la cité énorme au ciel taché de feu et de boue. Ah ! les haillons pourris, le pain trempé de pluie, l'ivresse, les mille amours qui m'ont crucifié ! Elle ne finira donc point cette goule reine de millions d'âmes et de corps morts et qui seront jugés ! Je me revois la peau rongée par la boue et la peste, des vers plein les cheveux et les aisselles et encore de plus gros vers dans le cœur, étendu parmi les inconnus sans âge, sans sentiment... J'aurais pu y mourir... L'affreuse évocation ! J'exècre la misère.
      Et je redoute l'hiver parce que c'est la saison du comfort !
      — Quelquefois je vois au ciel des plages sans fin couvertes de blanches nations en joie. Un grand vaisseau d'or, au-dessus de moi, agite ses pavillons multicolores sous les brises du matin. J'ai créé toutes les fêtes, tous les triomphes, tous les drames. J'ai essayé d'inventer de nouvelles fleurs, de nouveaux astres, de nouvelles chairs, de nouvelles langues. J'ai cru acquérir des pouvoirs surnaturels. Eh bien ! je dois enterrer mon imagination et mes souvenirs ! Une belle gloire d'artiste et de conteur emportée !
      Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre ! Paysan !
      Suis-je trompé, la charité serait-elle sœur de la mort, pour moi ?
      Enfin, je demanderai pardon pour m'être nourri de mensonge. Et allons.
      Mais pas une main amie ! et où puiser le secours ?


    Rimbaud ; poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville, dans les Ardennes, et mort le 10 novembre 1891 à l'hôpital de la Conception à Marseille. Mais si il avait bien une chose que l'on du retenir de lui, c'est sa passion, son amour avec VErlaine. Et les deux artistes furent bien les deux seuls que j'admirais comme des dieux. Rimbaud avait compris, et dans ce texte il transparaissait une telle clairvoyance que je me sentais nu, petit, minable et faible. Il n'avait que 2O ans ou à peine un peu plus lorsqu'il écrivit ses lignes, meurtri par la pensé que quitter celui qui était tout pour lui alors. Quelle pouvait être le résultat d'une telle douleur sinon un poème. Ou un discours d'une honnêteté bouleversante ?

    Je fermais le roman, je pris le bout de papier qui trainait sur la table, et prenais le reste de mes affaires, remplissant mon sac. Je déposais le roman à sa place, et allais m'assoir devant Bliss. Sans plus de préambule, je pris la parole, parlant de manière monocorde pour cacher ma voix chevrotante, et mon émotion.

    JAMES
    — « elle est née lorsque j'avais 7 ans. Et elle était de loin la plus belle des choses qui nous soit arrivé à mes parents et moi. Ils la nommèrent Katelyn en hommage à ma tante, disparut depuis des années, en mer. Je n'ai jamais douté qu'elle était la préférée de nos parents, mais je l'aimais ... D'une manière si absolue, que je m'en fichais bien. Son premier mot fut James. La première fois qu'elle marcha sur ses deux adorables jambes ce fut pour venir me chercher au portail de l'école. » Je souris à ce souvenir d'une finesse gravure dans mon souvenir. Avant de m'assombrir. « mais je savais que quelque chose n'allait pas. Mes parents étaient sur-protecteurs avec elle. Et ils ne la laissaient jamais seule. Ma mère avait toujours ces murmures étranglé de larme le soir, lorsqu'elle pensait que chacun dormait. Je crois pouvoir affirmer que c'était des .. Prières. En somme, cela ne servit à rien. Lorsque j'eus dix ans, sa santé se dégrada bien rapidement. Ils refusèrent de me donner des explications, et j'étais bien obligé de rester en dehors de toute leur machination ... mais ma petite soeur souffrait. Ses larmes versaient à torrent, et sa peur dans ses yeux d'enfant de trois ans ... » Ma voix se perdit un instant. Fermant les yeux, je cherchais mon souffle. « A Noël, elle ne demanda qu'une chose : une chance. Et j'avoue que moi c'est plus l'espoir que j'aurais souhaité. Un miracle pour la sauver ... mais c'était trop tard. Elle est morte de sa leucémie, trois semaines plus tard. »

    Le silence s'installa alors, et ne supportant pas son regard, je posais l'enveloppe que je n'avais pas ouverte ou lu bien que les mots "je t'aime" eurent paru entre le papier fin. Je ne voulais pas savoir. Je me levais et la regardais une dernière fois dans les yeux.

    JAMES
    — « Maintenant fais moi plaisir, Honey, et laissons le passé au passé ... »

    Je sortis de la salle sans plus de paroles et sans me retourner.


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