Traîne dans les couloirs. Ouais, et alors ? { Pv. Johan }

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Il savait qu'en la repoussant, il lui avait fait du mal et qu'elle devait surement être vexée. Mais c'était pas son intention. Il voulait juste vraiment qu'elle ne fasse pas une bétise, mais apparament Johan s'était une nouvelle fois trompé comme à chaque fois.

Quand elle venait de baisser doucement la tête, Finnigan posa son index sous le menton de celle-ci et esseya de la faire remonter le visage pour qu'il puisse à nouveau plonger son regard azur dans le sien, mais impossible, elle faisait de la force pour le retenir vers le bas. Il abandonna alors doucement en laissant un petit soupir échapper de sa bouche.

- Tèrs bien. Je t'attends en bas ...

Il s'appretait à partir mais il refit marche arrière et pris la jeune femme dans se sbras, la berçant doucement. Quelques instants plus tard il déposa un baiser sur la joue de celle-ci, esseyant de chercher le regard noisette dont il ne se lassait jamais de regarder.

- Si tu as besoin de moi tu sais que je suis là ...

Et il disait pas ça seulement pour maintenant, mais derrière cette phrase, il voulait lui faire comprendre qu'il serait également là pour elle dans n'importe quele situation et à n'importe quel moment.

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Vanessa fit un signe positif de bas en haut afin que Johan sache qu'elle savait qu'il était là. Ca lui faisait du bien de savoir qu'elle pouvait compter sur quelqu'un d'autre que sa maman, et savoir que ce quelqu'un était Johan lui faisait certainement encore plus de bien. Elle savait qu'elle n'était pas tout le temps aussi gentille et aussi calme qu'elle ne l'était en ce moment envers lui et elle s'en voulait. C'était normal non ? Elle s'en voulait ... C'était bien la première fois depuis longtemps que la jeune femme s'en voulait de quelque chose qu'elle avait fait ... Elle prennait petit à petit conscience qu'elle n'était pas forcément quelqu'un de bien à cause de ses conneries mais, elle ne pouvait pas arrêter. Elle recontinuerait toujours à être la Vanessa que tout le monde adore détester, qui ne se gêne pas pour "tester par elle même" la solidité des couples de l'université. Mais il y avait une chose qu'elle savait c'était qu'à Johan, si par "malheur" elle le voyait avec une fille, elle n'arriverait pas à le faire souffrir. Après ce qu'il faisait pour elle, le faire souffrir serait égoïste et lâche. Surtout si il était heureux avec cette fille.

La jeune femme s'écarta doucement de lui et partit vers la salle de bain. Au passage, elle prit des vêtements de rechange. Elle se lava, avec une grande envie de s'arracher les cheveux voir de s'arracher la peau par la même occasion. Seulement dix minutes plus tard, elle descendit vêtue d'un simple short en cotton blanc et d'un tee shirt mauve à manches courtes. Si les gens de l'université la voyait ainsi, ils auraient certainement été choqué de voir qu'elle était encore plus simple qu'eux à la maison, cheveux attachés en chignon bordélique et démaquillée, sans aucun maquillage, exactement comme maintenant. Au moins, si elle pleurait encore, rien n'allait couler. La jeune femme avança doucement vers le canapé où Johan était assis. Elle s'asseya à côté de lui et esquissa un léger sourire même si elle savait qu'il n'allait pas être convaincu

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Johan la laissa alors aller se changer et prendre son bain bien mérité. Pendant ce temps il en avait profité pour fumer une égnième cigarette de la journée, vu que mademoiselle ne lui donnait pas ce plaisir-là. Quand il eut enfin terminé, il regarda le dégats dans le jardin, ou plutôt la bouteille qui était en miettes.

Finnigan allait donc à la cuisine prendre un petit balai ainsi qu'une passoire pour prendre tous les petits verres cassés qui se trouvaient contre le mut de la maison. Il savait très bien que si madame Spencr voyait ce genre de choses, elle ne se gênerait pas pour poser des questions à Vanessa et il ne voulait pas qu'elle ait à nouveau à reconter l'histoire de son père au risque de nouveau être triste. Et puis, Johan avait un respect absolut en Madame Spencer vu qu'il la connaissait et il savait qu'elle ne voulait aucan dégats dans la maison, donc c'était dans son obligation de ramasser les dégats qu'il avait provoqué.

Quelques instants plus tard, il retourna dans la cuisine jetter les bouts de morceaux de verre et remettre le balai et la passoire à sa place. Il alla ensuite prendre place dans le canapé du salon, attendant que sa princesse descende. Pour faire passer le temps il regarda autour de lui et juste à côté du canapé en cuir se trouvait une petite table ou quelques cadres photos étaient posés. Johan en pris un en particulier ou on pouvait voir une Vanessa pleine de vie et avec un sourire jusqu'au oreilles. En voyant cette photo, un petit sourire vint se dessiner sur ses lèvres.

Finnigan sentit ensuite une présence à ses côtés. Il tourna doucement sa tête et apperçut à nouveau la belle brunette au naturelle à ses côtés. Finnigan ouvrit ses bras pour lui faire comprendre de venir se mettre contre lui. Quand elle l'eut fait, il lui caressa doucement son bras dénudé tout en continuant de regarder cette photo.

-J'aimerais voir un sourire comme sur cette photo sur ton beau visage.

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C'était bel et bien la première fois que Johan prennait cette photo, même si il s'asseyait toujours à la même place lorsqu'il venait chez la jeune femme. En même temps, leur préoccupation première n'était sûrement pas cette photo. Elle datait d'une époque où, même si son père était déjà parti, Vanessa allait plutôt bien, et ça se voyait. Elle était en compagnie de sa meilleure amie, Anissa, qu'elle connaissait depuis la maternelle. La jeune femme avait toujours été là dans les moments difficiles de sa meilleure amie et Vanessa avait pris compte de la chance qu'elle avait d'être si bien entourée. Cette photo datait d'il y avait environ trois ans. Les deux jeunes filles étaient partie en shopping avec leur maman respective et c'était la maman de Vanessa qui avait prit cette photo. Dans la chambre de Vanessa, c'était cette photo qui était sur son étagère, juste au dessus de son lit. C'était important pour elle, et surement pour ANissa, que les jeunes femmes peuvent compter l'une sur l'autre. C'était la base d'une amitié, non ? On voyait que les deux jeunes filles riaient de bon coeur malgré les rescents évènements dans la vie de Vanessa. Maintenant, rien n'était plus pareil ... Vanessa était une peste de la pire espèce, tout le monde la détestait mais personne ne savait pourquoi elle était comme ça ... Et d'une part, elle était contente que ça ne se sache pas parce qu'elle savait qu'on allait se foutre de sa gueule par la suite.

Je sais, Johan et je ... Je veux pas que tu subisses ça ... Enfin, je ... J'me pleins tout le temps hors qu'il y a mille fois pire dans le monde ... Regarde toi, t'as perdu ta maman et tu ... Tu te pleins pas ...

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C'était normal qu'il se plaignait pas. De un c'était un garçon et les garçons ne laissaient que très rarement voir leur sentiments et de deux à quoi se pleindre? Le mal était fait et puis pour lui il resterait toujours celui qui avait tué sa mère. Alors s'il avait quelque chose à se pleindre c'était bel et bien ça. Le fait qu'il était un tueur. Mais il n'allait tout de même pas le crier haut et fort à tout le campus et que par la suite tout le monde le voye d'un mauvais oeil. Même si maintenant, ils ne le lachaient pas du regard depuis la réputation qu'il s'était faite. Mais c'était lui qui avait décidé ainsi et voilà. Alors c'était à lui de s'en sortir tout seul et sans l'aide de personne. Fierté? peut-être bien ...

Et franchement, entre elle et lui, il ne savait pas qui avait la pire histoire. D'accord, il avait perdu à jamais sa mère, mais elle avait pu lui dire un dernier ''Je t'aime'' avant de partir déffinitivement, tandis que Vanessa avait peut-être son père vivant, mais pour elle il devait être comme mort. Alors entre les deux, il ne savait pas voir lequels des deux était en meileure posture.

Après les paroles de celle-ci, il baissa doucement le regard vers elle après avoir déposé le cadre photo à sa place. Avec la main qui tenait il y a de peu le cadre, il la posa doucement sur la joue de la demoiselle et commença délicattement à la lui caresser.

- Peut-être, mais moi je te rapelles que je suis un mec et que les mecs ne laissent pas voir leur sentiments. A vrai dire, je souffre en silence. Mais ne te laisse surtout pas t'abattre avec cette histoire, t'es une fille intelligente, belle, tu as tout pour toi. Alors raye le passé et va de l'avant.

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Bon Dieu, après tout ce qu'elle lui faisait, il trouvait encore la force de lui dire qu'elle était belle et intelligente. Vanessa pensa d'elle toutes les insultes les plus énormes qu'elle puisse trouver. Mais la première qu'elle eut trouvé était qu'elle n'était qu'un monstre, que des tas de gens merveilleux étaient autour d'elle et que elle, petite égoïste qu'elle était, ne s'en faisait jamais pour eux. On voyait bien que la jeune femme n'était plus à l'école, son caractère avait changé. C'était malheureux de dire ça mais voilà, elle avait deux personnalités. Mais celle qu'elle s'était forgée pour l'université était une sorte de carapace, comme pour se protéger des autres et de leur regard. Et surtout, qu'on ne voye pas qu'elle était une jeune femme qui avait souffert pendant une partie de sa vie et qui souffrirait tout le reste. Son père ne méritait certainement pas qu'elle pleure pour lui, mais elle ne pouvait pas faire autrement. A chaque fois qu'elle pensait à lui, tout revenait. Elle se disait que, si il n'était pas parti, tout serait comme avant, et elle n'aurait pas tant changé. Elle serait restée la Vanessa d'avant, souriante et pleine de vie. Celle qui racontait des blagues nulles, qui ne se gênait pas pour faire la gamine et qui était encore la fille que tout les parents rêvaient d'avoir. Seulement, ce bon temps là était fini et Vanessa avait grandit, mûrit et enchainait conneries sur conneries.

Les larmes lui montèrent une nouvelle fois. Quand allait-elle finit par arrêter de pleurer, bon sang ?! Ca devrait bien s'arrêter à un moment non ? Finalement, sentant que les larmes coulaient de nouveau sur ses joues, elle se leva brusquemment du canapé et courra vers sa chambre à l'étage. Il était hors de question que Johan la voit denouveau en train de craquer, non, c'était impossible

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En la voyant partir, il n'eut malheureusement pas le temps de la retenir pour la serrer fortement dans ses bras et lui dire d'arrêter de pleurer. Il voulait être là pour elle. Une chose est sure, c'était que jamais il n'avait vu cette Vanessa-là. Et ça lui faisait du mal de la voir comme ça, or qu'elle était toujours une fille pleine de vie, même un peu trop parfois!

Après quelques instants de réflexion, il se leva et monta les quelques marches qui menaient à l'étage. Il se dirigea tout de suite vers la porte de la chambre de la jeune Spencer, sachant très bien ou elle se trouvait. Arrivé devant, il s'arrêta en entendant les pleurs de la jeune femme. Il posa son front ainsi que l'une de ses mains sur la porte de celle-ci et ferma un instants ses yeux.

- Vanessa?

Il continuait à entendre les pleurs de celle-ci. Ca lui faisait mal, mal de savoir qu'il ne pouvait rien faire pour esseyer de la consoler apars peut être la prendre dans ses bras. Il aurait aimé lui dire qu'il l'aimait et qu'elle pouvait compter sur lui mais il n'y arriverait jamais.

- Princesse ... Je t'en sulplie ...

Au moins il aurait esseyé ...

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Vanessa ne pouvait pas rester ici, dans cette maison. Ca lui faisait trop de mal. Elle était restée ici pour sa maman, pour qu'elle ne se sente pas trop seule dans une si grande maison mais la jeune femme n'arrivait plus à passer une seule journée à penser à ce que son père leur avait fait. Elle aurait juste voulu qu'il prenne sur lui pendant un moment, juste ça, pour qu'ils redeviennent la famille qu'ils étaient à trois auparavant. Mais dire qu'il ne lui manquait serait une grosse bétise. Vanessa avait besoin de son père, comme toutes les filles du monde même si elle avait envie de le frapper en ce moment. Elle voulait juste qu'il soit là, assis à côté d'elle sur son lit et qu'il lui dise de se calmer, d'avoir confiance en elle et surtout, qu'il lui dise qu'elle était la personne la plus chère à ses yeux, mis à part sa maman bien sur.

La jeune femme resta allongée un moment, entendant la voix de Johan a travers la porte. Elle n'avait pas réfléchis longtemps mais elle allait partir. Elle ne savait pas où mais elle trouverait bien. La jeune femme se leva et alla ouvrir la porte à Johan pour qu'il puisse rentrer. Une fois que ce fut fait, elle ouvrit sa pendrie et chercha sa valise qui était sous les vêtements. Et évidemment, elle la déposa sur son lit

Je ... J'vais m'en aller, Johan, j'en peux plus ... Je sais pas où j'vais aller dormir ni ce que j'vais faire mais j'peux pas rester dans cette maison ... Je sais que c'est une forme de faiblesse et de lâcheté, c'est ce que j'dis tout le temps mais, j'peux pas ... J'assumerais les conséquences

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Johan rentra alors dans la chambre de la jeune femme et referma la porte derrière eux. Il la regarda ensuite, s'appretant à dire quelque chose, mais il s'arrêta en voyant qu'elle prennait sa valise.

- Mais quesque tu ...

Et ce fut à ce moment-là qu'elle avait commencé à parler. A chaque mot, il ouvrit un peu plus les yeux. Vanant de sa bouche, ça sonnait complètement faux. Il savait très bien qu'elle avait mal, mais il savait également que ce qu'elle faisait n'était pas honnette. Car au fond d'elle, elle ne voulait pas partir et laisser derrière elle la vie dont elle menait.

Finnigan s'approcha alors doucement d'elle, la faisant arrêter dans ce qu'elle faisait en lui prennant les poignets. Il la colla à lui de manière à ce qu'elle puisse le regarder puis il pris à son tour la parole.

- Arrête Vanessa! Tu sais aussi bien que moi que tu ne veux pas partir de cette baraque! Et tu as pensé à ta mère deux secondes?! Elle a déjà perdu un mari et je ne pense pas qu'elle souhaite maintenant perdre sa fille!

Voyant qu'elle allait parler, il l'intérrompit.

- Oui elle perdrait sa fille! Et tu veux savoir pourquoi?! Parce que après tu serais imcapable de revenir dans cette maison! Ne fais pas ça Vanessa ... Ne laisse pas ta mère seule au risque de faire une bétise et surtout ne gache pas ta vie à cause du passé.

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De toute façon, ma vie est déjà gâchée. J'ai tout gâché. J'suis devenue la fille que j'voulais pas devenir, je, ... Toutes ces conneries avec les garçons de l'unif', c'était pour prendre ma revenge envers mon père ... Maman ne voulait pas le faire, alors j'ai pris le flambeau ... Je sais que c'est pas mâlin et que c'est pas maintenant que les gens vont changer d'avis du moi. Les filles me détestent et j'les comprend ...

Ajouta-t-elle calmement. Elle reposa son regard vers sa pendrie où était encore pendue quelques robes et, en un rien de temps, elle sû se retirer des mains de Johan malgré qu'il la tenait assez fort par les poignets. Elle prit les robes de l'armoire et commença à les arracher une par une. Elle savait qu'elle foutait plusieurs centaines de dollars par la fenêtre, mais croyez vous vraiment que c'était ce qui lui importait hein ? Elle ajouta, à la limite de gueuler et de crier, tout en déchirant la première robe

J'suis qu'une sal*pe, ils ont tous raison ! T'es bonne pour Soho, ma vieille, tu vaux pas mieux que les filles qui y bossent de toute façon. J'aurais mieux fait de crever

Elle sentait que Johan allait ajouter quelque chose, à cause de ce qu'elle venait de dire une nouvelle fois, et surtout, elle sentait que, cette fois ci, elle allait s'en prendre une dans la gueule

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Johan n'en croyait pas ce qu'il regardait. Par contre ça c'était le genre de Vanessa dont jamais il n'avait pensé un jour voir. Celle qui était en colère et qui se laissait aller. Il voulait de nouveau la Vanessa forte et qui gardait toujours la tête haute auprès des autres. Il savait très bien que c'était le rôle qu'elle prennait pour se cacher. Mais il préférait mille fois voir une Vanessa hypocrite que de la voir comme ça.

Face à ses paroles, son sang s'en fit qu'un tour. Finnigan se jetta alors sur la jeune femme et passa ses bras autour de ses bras pour qu'elle arrête de déchicter sa robe.

- Vanessa! Calme-toi!

Elle n'arrêtait pas de bouger dans tous les sens, alors Johan n'eut d'autre choix que de la plaquer doucement contre le mur, la prenant par les poignets. Il la regarda droit dans les yeux, esseyant de calmer sa respiration.

- Vanessa je t'en sulplie reprends-toi bordel! T'es pas ce genre de fille et tu ne le seras jamais tu m'entends?! Merde quoi! Ouvre un peu les yeux et regarde un peu autour de toi pour voir la chance d'avoir tout ce dont tu souhaites! Il y a des gens qui n'ont rien et toi tu nous fait ce genre de scène!

Oui il s'était légèrement emporté mais ça avait été plus fort que lui. Avoir entendu ses derniers mots ça lui avait donné des frissons dans tout le corps et plus jamais il n'éspérait entendre ça venant de sa bouche.

le beau brun continua de la regarder longuement, avant de se pincer doucement la èvre avec ses dents et de la prendre tendrement dans ses bras, la berçant comme un petit bébé.

- Je t'en sulplie bébé ... Ne fais pas de conneries.

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Vanessa n'en pouvait plus. Chaque jour ici, dans cette maison et à l'université, était un cauchemard. Elle aurait voulu tout recommencer depuis le zéro, ne pas faire souffrir les gens autour d'elle et être la Vanessa qu'elle était avant. C'était sûr qu'elle était énormément timide, qu'elle avait du mal à se faire des amis, mais au moins, elle savait que ceux qu'elle avait étaient toujours là pour elle. Malheureusement, en changeant, elle avait perdu des amis qui lui étaient chers et elle en avait souffert, elle en souffrait toujours maintenant d'ailleurs. Même si Anissa avait toujours été là pour elle et qu'elle était sa meilleure amie, savoir qu'elle avait perdu des gens aussi vrais que ses amis uniquement parce qu'elle était devenue la vraie bitch de service, ça lui faisait du mal.

Par contre, le jeune homme lui fit mal en la tenant aussi fermement par les poignets. Elle savait que c'était involontaire de sa part et que c'était pour la calmer qu'il avait fait ça, mais, encore une fois, il ne contrôlait pas sa force. En entendant la dernière partie des mots de Johan, elle y répondit, presque directement

J'rendrais un gr-grand service aux gens, je ... Je sais même pas si, mis à part ma mère, d'autres personnes m'apprécient ... Je ... Je sais plus où j'en suis, Johan. J'suis perdue, je ... J'veux pas changer, ça ne servira à rien puisque les gens veront toujours en moi la catin de l'Université ... Et finalement, c'est peut-être mieux comme ça

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Johan ferma un instant ses yeux pacifiques en entendant à nouveau les mots de la jeune Spencer. Pourquoi continuait-elle à dire de telles choses? Elle voyait pas que c'était en ce moment même qu'elle faisait du mal aux gens en étant comme ça. En se com portant de cette manière? Du moins, elle lui faisait du mal à lui en la voyant dans cet étât. Pour lui c'était ça qui lui faisait le plus mal.

Après de longues secondes qui lui parurent une éternité de silence, le jeune Finnigan réouvrit à nouveau ses yeux et plongea son regard dans celui de la jeune femme. Il allait juste dire une phrase, une seule phrase qui pourrait esseyer de lui faire comprendre quelque chose dont il avait en lui depuis plusieurs mois déjà. Cette chose qui le rongeait au plus profond de lui et qui lui faisait mal comme un chien.

- T'as déjà immaginé que peut-être une personne est à tes côtés et qu'elle veut t'aider parce qu'elle tient vraiment à toi?

Il avait dit ça sous un ton calme, sans colère ni rien, même si elle était bien présente dans on visage. Puis après ses quelques paroles, il lacha la jeune femme et parti de la chambre de celle-ci pour redescendre à nouveau vers le salon.

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La jeune femme resta là, debout, le regard dans le vide pendant un long moment après que Johan eut quitté sa chambre. Elle ne savait plus quoi faire ni quoi penser. C'était vrai que Johan avait toujours été là pour elle et qu'il lui avait encore prouvé qu'il l'était vu qu'il était resté avec elle après ce qu'elle lui avait raconté. Le coeur de la jeune Spencer se serra tellement fort dans sa poitrine qu'elle avait pu le sentir. Quelques minutes plus tard, elle descendit pour aller rejoindre le jeune homme dans le salon mais, il n'était plus là. Elle allait voir dans la cuisine, à l'extérieur, à chaque endroit possible mais ne le vit pas dans la maison. Elle ouvrit la porte de l'entrée ou de la sortie, et ne fit plus sa voiture qui était garrée sur le trottoir. Elle se précipita presque en courrant sur le trottoir pour voir si la voiture était encore visible, mais non. C'est à ce moment là qu'elle réalisait à quel point elle perdait les personnes de son entourage. Elle posa sa main sur sa bouche, comme pour se retenir de pleurer puis sentit une main se poser sur son épaule. La jeune femme se retourna et vit sa maman juste en face d'elle. Autant vous dire que, à ce moment là, la jeune femme ne se fit pas prier deux fois pour fondre en larmes pour une éniègme fois de la journée. Linda sècha les larmes de sa fille avant de l'aider à entrer dans leur maison. Quelle journée !

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[Ok
J'ai peur xD]

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